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Clientélismes et rente
Publié dans El Watan le 08 - 11 - 2018

Nul n'est prophète en son pays, dit le dicton pour illustrer le fait qu'il est plus facile d'avoir de la considération, du crédit à l'étranger que dans son propre pays. Une fois de plus, l'inauguration d'un projet majeur en France de fabrication d'équipements pour la production d'eau pure par Issad Rebrab aux côtés du président français, Emmanuel Macron, confirme, si besoin est, que sous d'autres cieux, on sait apprécier la valeur des capitaines d'industrie qui investissent dans la création d'emplois et dans des projets économiques d'ampleur régionale avérée.
C'est un geste officiel de reconnaissance de l'Exécutif français envers l'homme d'affaires qui a choisi d'implanter son usine d'un millier d'emplois nouveaux dans une contrée des Ardennes, jadis connue pour sa métallurgie, entrée en léthargie depuis plusieurs décennies.
Les propos élogieux de M. Macron envers le patron de Cevital et son entreprise suffisent à eux seuls pour mesurer combien on sait apprécier de l'autre côté de la Méditerranée la valeur et l'action d'entrepreneur de M. Rebrab, alors que chez nous son projet d'extension d'un complexe oléagineux se trouve bloqué depuis presque deux années par une bureaucratie tatillonne, visiblement actionnée d'en haut, privant ainsi plusieurs milliers de chômeurs, 100 000 selon les promoteurs du projet, d'accéder à un emploi.
C'est dire l'impact que pourrait avoir un tel projet sur toute la région par la création d'emplois directs et indirects, ce qui ne manquera pas de donner un souffle nouveau et un dynamisme économique à Béjaïa et ses environs.
Mais l'attention des plus hauts responsables de l'Exécutif se trouve ailleurs que la promotion et l'épanouissement des populations de l'Algérie profonde. Le blocage du projet de M. Rebrab à Béjaïa, à travers les diverses péripéties qu'il a connues, ne peut s'expliquer que par la volonté de ceux qui ont décidé du sort administratif de l'extension du complexe Cevital de répondre d'abord aux attentes clientélistes de milieux d'affaires proches du pouvoir politique inquiets face à la montée et le dynamisme d'un groupe industriel en pleine expansion.
L'objectif de ce blocage, qui s'apparente à une «hogra», un acharnement, n'est autre que de «réserver des parts de marché» à des «clientèles» du pouvoir qu'il nourrit à travers le fameux partage de la rente. Celles-ci sauront toujours se comporter comme une oligarchie proche du régime. Tout autre argument soi-disant économique ne peut être que prétexte fallacieux.
Comme la supposée crainte d'une saturation du marché ou de la filière de production des matières grasses et des oléagineux, oubliant par la même qu'il est préférable pour l'Algérie de produire pour l'exportation autre chose que du pétrole, comme les produits ou les services. Une diversification que les responsables ont totalement perdu de vue alors que tous les experts s'accordent à dire que dans la conjoncture actuelle, c'est là que réside le salut de l'Algérie.


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