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DEGRADATION DE SIDI YAHIA
Publié dans El Watan le 05 - 07 - 2004

Et comment peut-on parler de repos quand on sait que des familles y sont venues élire domicile, disputant aux morts leur espace.
L'attente d'être relogées par les pouvoirs publics a tellement duré qu'elles ont fini par se résigner et accepter leur triste : avoir des voisins qui ne dérangent jamais. Témoins du séisme de mai 2003, les tentes n'ont pas disparu. Installées à quelques mètres de l'entrée principale, elles sont là pour rappeler sans doute aux visiteurs circonstanciels que la fosse a besoin d'être réparée. Mais il faut se rendre à l'évidence que la présence de ces familles n'est pas étrangère à la dégradation accentuée de ce cimetière, devenu avec le temps une véritable décharge publique. Les sachets noirs gonflés de détritus parsèment les sentiers séparant les tombes. Les coins isolés servent de dépotoir. On se demande du coup pourquoi les habitants des lieux ne s'organisent pas pour déposer leurs sacs-poubelles à l'entrée du cimetière et à la portée des services de NetCom. A moins que ces derniers n'aient boudé les lieux. A défaut de réseau d'assainissement, l'on peut aisément deviner que des familles se servent de fosses septiques. La conséquence est visible à l'œil nu : certaines tombes baignent carrément dans les eaux stagnantes. Surtout celles qui sont situées sur le versant nord du cimetière. D'autres sont ensevelies sous des amas de gravats. La question est de savoir qui a bien pu les déposer en ces lieux sacrés. Quant à l'entretien des allées et au désherbage, la situation n'est guère meilleure. Les herbes folles, dont la poussée a été favorisée par les pluies abondantes de cette année, ont fini par envahir les tombes. C'est la brousse ! Il est même à craindre qu'avec les grandes chaleurs, un incendie se déclare.
Le comble !
Les visiteurs se plaignent tous. Mme Belmedjdoub, qui vient régulièrement se recueillir sur la tombe de son mari et sur celles de ses proches, explique qu'elle a dû intervenir à maintes reprises auprès de certains habitants des lieux pour apporter sa contribution au règlement des problèmes comme la route, l'assainissement, etc. Est-ce suffisant ? «Certes, on n'a pas besoin de claironner au sujet d'une action de bienfaisance, mais que chacun assume ses responsabilités», dira-t-elle. L'on saura à travers la discussion que nous avons engagée avec elle que c'est une vraie battante malgré son âge. Militante de la cause environnementale, elle aurait souhaité une campagne de volontariat afin que ce cimetière retrouve son visage acceptable. Cependant, si la volonté du peuple prime toujours, que peut-on dire de celle des responsables qui se voilent la face devant une aussi cruelle réalité ? Récemment, lors de l'enterrement d'un parent au ministre des Affaires étrangères dans ce même cimetière, on a vite fait bitumer un bout de la route. On a même creusé une tombe au niveau de la petite salle de prière pour ne pas fatiguer la délégation. Sidérant !


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