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Loin des yeux à Blida
Publié dans El Watan le 16 - 01 - 2005

Quatre cimetières chrétiens du grand Blida et quatre destinées différentes : Blida, Ouled Yaïch, Beni Mered et Soumaâ ne sont pas logés à la même enseigne !
Autant l'espace réservé à toute la communauté chrétienne enterrée dans sa majorité durant un peu plus d'un siècle sur quatre hectares bénéficie de toute l'attention des autorités de la commune de Blida et des services de l'ambassade de France, autant les cimetières des autres communes précédemment citées laissent deviner un laisser-aller qui indigne l'homme dans l'acceptation du terme. Qui blâmer : l'Algérie, la France, les différentes ligues des droits de l'homme ? Des sépultures ouvertes, des ossements visibles, des herbes folles, des détritus, effets du temps ! La réhabilitation a un prix et les efforts des autorités des deux rives sont concentrés sur les grands centres. Le cimetière chrétien de Blida renfermant 3800 tombes répertoriées et réparties sur vingt-quatre îlots reçoit une entreprise pour la réhabilitation engagée par les services de l'ambassade de France depuis trois années. M. Mellak, président de l'Apc de Blida, assure que la commune emploie depuis 2002 deux personnes pour le gardiennage et assure la réfection de la façade : « Il fut un temps où la profanation des lieux était régulière et nous pouvons estimer que le tiers des tombes a été quelque peu endommagé, mais cela va beaucoup mieux depuis deux années », a déclaré M. Mellak qui garde jalousement les registres et les plans des lieux bien visibles des hauteurs de la ville. Une visite sur les lieux permet de constater que toutes les tombes sont fermées, des travaux portant la trace de matériaux actuels attestent de la présence de personnes s'occupant de la réfection ; cela est encore plus vrai, lorsque le portail donnant accès au cimetière de Ouled Yaïch, à 3 km, s'ouvre au visiteur : herbes folles, dalles déplacées, sacs poubelles entreposés ventre en l'air et provenant de la cité voisine. Enserré entre un espace commercial et deux lieux de formation, le cimetière d'une superficie - calculée par un technicien de l'APC de Ouled Yaïch - de 4000 m2 n'a pas reçu un toilettage depuis plus de dix ans. Qui aurait osé approcher les lieux pour ce genre d'action, lorsqu'on sait la réputation de la commune où pas un chat n'était dehors dès 17h durant bon nombre d'années ? Comment comprendre, dans un autre volet, que ce cimetière ne dispose d'aucune information au niveau des services de la commune ? Des responsables ont déclaré qu'ils étaient prêts à « mettre le paquet » pour l'entretien du cimetière, mais des ordres venus de la wilaya les en empêchèrent en leur déclarant qu'ils n'étaient pas habilités et que des personnes de l'ambassade de France allaient venir les informer de la marche à suivre. « Nous attendons toujours ! » Beni Mered, grand village plus au nord - 5 km- ,offre le même aspect négatif sauf que les deux portes d'accès sont fermées. Ce qui peut être vu du mur renseigne sur le peu d'égard réservé aux hommes, femmes et enfants morts sur cette terre. Même aux services de la commune, rien ne sera donné sous le prétexte que le premier responsable a été déchargé de sa fonction et que le secrétaire général n'était pas habilité à répondre aux questions : « Il faut voir avec les services de la wilaya ! » Une manière comme une autre de ne pas y donner suite.Le cimetière chrétien de Soumaâ demeure isolé de toute construction. Situé à la sortie est du village, sur la route de Boufarik, il ne possède même pas un portail interdisant ou permettant l'accès ! L'état des lieux demeure le plus négatif des quatre cimetières avec pratiquement toutes les dalles déplacées, les tombes visitées comme à la recherche de quelque butin ou ayant déjà servi de cache durant la décennie de référence macabre. Les quelques dizaines de tombes répertoriées à l'œil nu au milieu de hautes herbes et sur un espace plus important que celui de Ouled Yaïch permet de penser qu'il était destiné à un avenir « prometteur », s'il est permis d'employer ce terme pour la circonstance. Toutefois, une citoyenne françaises résidant à Blida pense qu'il serait sans doute préférable de regrouper les tombes dans quelques cimetières représentatifs - « les lieux seront mieux pris en charge » - et conserver le reste des espaces pour en faire des parcs propices au repos, à la méditation et à la réflexion.

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