Les citoyens de la ville de Tigzirt semblent avoir gagné le pari relatif à la propreté de leur cité. En effet, priés de nous livrer leur avis y afférent à cette question, plusieurs de ces citadins nous ont répliqué que « grâce à une prise de conscience collective, les gens se sont rendus compte que l'hygiène est l'affaire de tous ». A cet effet, le service de la voirie qui a mis les moyens qu'il faut, prétend gagner son pari de « zéro sachet noir en ville ». L'amélioration du cadre de vie des citoyens se veut donc un gage à maintenir, sachant que Tigzirt, ville balnéaire par excellence, ne veut pas ou plus rater le rendez-vous estival. En parcourant les dédales de la ville, la replantation d'arbres d'alignement sur la voie urbaine et la multiplication des poubelles sont en cours. « Même s'il n'y a pratiquement plus de sachets noirs comme de coutume, c'est grâce aux efforts des uns et des autres », se félicite-t-on du côté des responsables communaux. Ainsi, d'après les mêmes responsables, « le prix de la seconde ville la plus propre de la wilaya a permis des achats et des menus travaux », en faveur de l'hygiène de l'espace de vie. Saïd Bourti, adjoint au maire, abonde dans ce sens « loin de nous la prétention d'éradiquer la saleté d'un seul clic des doigts, notre gros souci est l'indisponibilité d'une décharge publique contrôlée ». « D'où, poursuit-il, l'urgence d'accélérer le projet du CET à Ichariouène ». Lui évoquant la saison estivale, justement, notre interlocuteur nous a déclaré que ses services comptent sur le civisme de leurs hôtes afin de faciliter le travail des agents d'entretien. Il suffit, selon lui, de respecter des consignes claires et le résultat sera visible pour tous et partout. « Nous avons acquis une cribleuse qui permettra une qualité meilleure du sable pour nos plages. Des jeunes, dans le cadre du dispositif « Blanche Algérie » s'occuperont du reste », rassure-t-il. Afin d'éviter de prendre les automobilistes au goulot, et du coup, désengorger le centre-ville du flux automobile, un plan de circulation « spécial saison estivale » est d'ores et déjà ficelé. S'agissant du volet « animation », les responsables ont déjà dégagé les fonds nécessaires pour l'acquisition d'une scène et d'une sonorisation. Quant à l'animation proprement dite, et compte-tenu des expériences antérieures, on compte « innover » pour permettre un séjour agréable aux vacanciers. Dans la continuité des aménagements lancés par la commune de Tigzirt, nous avons appris que le front de mer qui longe le nouveau port et qui s'étire jusqu'à la plage de Tassalast connaîtra un relooking que l'on veut « attrayant, à l'instar des villes côtières du pourtour méditerranéen ». Même si la comparaison est certes exagérée, le pari est cependant bon à prendre, car côté infrastructures touristiques à Tigzirt, on peut dire sans ambages que c'est la dèche, eu égard à l'équation inégale entre le flux des touristes et la disponibilité des infrastructures d'accueil hôtelières. Le versant nord a bénéficié d'un certain nombre de réalisations « étagées ». Des boutiques, des espaces verts, des aires de jeux pour enfants et des terrasses.