La Fédération sud-africaine de football, la SAFA, a indiqué, hier, que la Confédération africaine (CAF) l'avait sollicitée pour remplacer le Cameroun pour ce qui est de l'organisation de la CAN-2019. «La Confédération africaine de football a demandé à la Fédération sud-africaine de songer sérieusement à organiser la CAN-2019. La SAFA va d'abord discuter avec le gouvernement avant de prendre sa décision», lit-on dans un tweet balancé sur le compte officiel des Bafana Bafana. Or, dans la soirée du même jour, l'Algérien El Hedi Hamel, conseiller médias du président de la CAF, Ahmad Ahmad, et s'exprimant sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale, a affirmé que la Confédération africaine a adressé cette «sollicitation» aux 53 fédérations africaines membres. «Il n'y a pas de short list. On a adressé le même courrier à toutes les Fédérations membres», a-t-il affirmé. D'après lui, l'organisateur de cette CAN sera connu avant la fin du mois en cours, ou, au plus tard, durant la première semaine de janvier. Le ton exprimé dans la déclaration de la SAFA ne sonne pas comme celui d'une lettre uniforme adressée à toutes les fédérations. Aucune autre n'en a fait part. Il se pourrait que l'instance africaine ait voulu «sonder» les Fédérations qui seraient aptes à organiser, au pied levé, l'événement. La Coupe d'Afrique des nations de 2019 est programmée pour les mois de juin et juillet. Auparavant, des informations avaient fait état de la volonté de l'Egypte de se porter candidate pour remplacer le Cameroun, mais un responsable de sa fédération a indiqué, au lendemain de la réunion de l'exécutif de la CAF tenue le 30 novembre dernier à Accra (Ghana), que «le Maroc était le plus apte à organiser cette CAN 2019». D'ailleurs, toutes les fédérations de l'UNAF (Union nord-africaine de football) soutiennent le Maroc. Il faut rappeler que l'organisation de cette édition a été retirée au Cameroun en raison, selon la CAF, des retards accumulés dans la préparation.
