A rappeler que des cas de brucellose ont été signalés entre le mois de juin et septembre dans plusieurs communes de la wilaya, notamment à Taoura, Mechroha et Bir Bouhouche. Amer Yahia Mourad, le DCP de Souk Ahras, reconnaît que les proportions atteintes par ce phénomène sont alarmantes. Il posera ainsi le problème: «Les revendeurs dépendant du circuit formel, c'est-à-dire les crémeries s'approvisionnent auprès de 5 à 6 fournisseurs, dont certains parmi eux n'ont pas d'agrément et échappent, de ce fait, à tout contrôle. Ceci dit, il est important de poser la question suivante: si la brucellose est existante chez les commerçants inscrits sur nos registres officiels, qu'en est-il des quantités importantes de lait cru dépendant du circuit informel ? Le même responsable préconisera la solution à ce problème dans la création de petites unités de pasteurisation aux fins de réduire de ce fléau et cerner la filière qui est à l'origine du lait impropre à la consommation. «L'identification des producteurs doit inéluctablement passer par l'implantation de petites entreprises de pasteurisation que l'on peut créer dans le cadre de l'Ansej, la Cnac ou l'Angem. Ces dernières contribueront, à coup sûr, à résorber le chômage, en plus de leur rôle dans la lutte contre la commercialisation informelle de ce produit de large consommation», a-t-il argué, avant d'ajouter que le rôle de la DCP ne se limite pas à la répression de la fraude. L'information, la prévention et la sensibilisation font également partie de l'esprit des activités de cette instance de contrôle, d'après notre interlocuteur. Un problème de santé animale où dépistage et suivi se décident du côté de la direction de l'agriculture. Pour cette première semaine du mois de jeûne, les mêmes services ont saisi 23 kg de viande blanche impropres à la consommation.
