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Le troisième œil
Publié dans El Watan le 13 - 06 - 2009

La critique est aisée et l'art est difficile », disait Philippe Destouches. Ce n'est pas faux. Ce n'est pas moins vrai, aussi, « quand de toute ma bonne foi, j'estime qu'il se trompe, je dis au prince qu'il se trompe », pour reprendre la citation de René Etiemble.
A chacune des actions entreprises par les Epic chargées de réaliser des travaux dans la cité, nous donnons l'impression à ces dernières d'être ces embêteuses qui se mettent au travers de la bonne action. Pour elles, nous trempons notre encre dans du fiel juste pour les mettre en rogne. Nous devenons comme ces pellicules disgracieuses sur les épaules. Pour elles, nous demeurons ces agaceurs à vouloir les contredire dans leur besogne qu'elles plantent dans des espaces publics au profit, disent-elles, des administrés. Pour elles, nous nous transformons en emmerdeurs, lorsqu'elles font leur ronde, nous faisant revisiter la récurrente formule qui colle à leur mission d'édiles : « Hadhâ taklif et non tachrif ». Pour elles, nous nous érigeons en enquiquineurs aussi à montrer du bout du doigt cette tare ou cette supercherie qui donne le haut-le-cœur et le haut-le-corps lorsque des travaux gauchement exécutés nous interpellent. Pour elles, nous nous échinons à les déranger au téléphone qui ne répond pas ! Pour elles, nous sommes ces « embêteurs » qui fourrons notre nez là où çà semble les irriter. Là où çà sent le roussi. Et pourtant, « notre métier n'est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie », selon la maxime d'Albert Londres. Et puis, l'info n'est pas seulement de rapporter l'événement festif, se faire le porte-voix des plaintifs ou surchauffer l'ambiance « défoulatoire » qui règne dans les abords rétifs. Sinon d'être orienté par le bon sens grâce à ce troisième œil que nous nous faisons un devoir de rajouter aux deux autres yeux fermés de certains gestionnaires de la mégapole dite Alger Ibn Mezghenna, en mal d'inspiration. Alger l'immaculée, Alger la Blanche ou Alger la mahroussa, dont les qualificatifs enchanteurs n'ont plus pignon sur rue, ni ruelle ni venelle, autrement que dans le dédale d'une histoire que les nostalgiques évoquent non sans un pincement au cœur… Cette cité qui, autrefois, n'avait rien à envier aux arrondissements d'outre-mer par son atmosphère, son savoir-vivre, son savoir-faire, ses kiosques à musique et sa propreté légendaire. Allez ! Trêve de jérémiades et place maintenant à ce qui n'est pas fade. A l'érection d'un ouvrage d'art dans l'ex-jardin Guillemin, « baptisé Fontaine de l'Espérance ». Pour peu que le beau décor ne se transforme pas, après sa livraison, en cloaque, abandonné à son triste sort.

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