La population d'Issenadjène, de Taksebt, de Boukellal ou d'Aït Youcef est la plus pénalisée. La faute incombe à l'absence de facteurs à y affecter dans ces bureaux de poste. Nul ne sait quand et comment ce problème sera résolu. L'impatience des usagers d'Algérie Poste est cependant mise à rude épreuve, tant ils se sentent impuissants devant ce qu'ils qualifient de mépris envers eux. D'autres désagréments sont signalés à la poste de Tigzirt, cette fois-ci. Ceux qui veulent retirer leur pécule «à vue» sont contraints aux longues files, surtout quand cela coïncide avec le virement des salaires des enseignants. «Avant, il y avait deux ordinateurs, les retraits se sont fluidifiés», nous dira un usager qui poursuit «maintenant, c'est une autre histoire. Non seulement il n'y a qu'un seul ordinateur, on nous oblige à limiter les retraits à 20 000 DA pour une histoire de panne technique», qui perdure, mystérieusement, depuis des mois. Le seul salut vient du distributeur automatique, pour les propriétaires des cartes magnétiques. Interrogé, le receveur d'Algérie Poste, apparemment dépassé, nous a gentiment indiqué qu'il n'est pas habilité à communiquer avec la presse. Nos déplacements au service du personnel et à la poste Chikhi de Tizi Ouzou pour s'enquérir de toutes ces situations préjudiciables, se sont avérés infructueux. Quant aux problèmes, ils restent cependant posés.
