Le secteur de la santé connaît lui aussi de multiples problèmes et offre un visage hideux. La commune d'Iflissen dispose de 7 salles de soins localisées à Taksebt, Aït Youcef, Boukellal, Ighil Bouswel, Isenadjen, Imsounen et Timliline et dotées d'un seul infirmier qui prodigue seulement les premiers soins. Ces structures ne reçoivent la visite du médecin qu'une fois par semaine. «Ces salles sont complètement abandonnées, elles ne disposent même pas du minimum, alcool et autres produits. Quelques-unes ne sont même pas raccordées au réseau Aep à l'exemple de celle de Taksebt que nous avons dû brancher à notre arrivée», nous dira monsieur Zaarir qui ajoute : «Lorsqu'elles étaient gérées par l'EPH (direction des hôpitaux), ces salles de soins répondaient aux besoins des citoyens. Mais depuis qu'elles ont été prises en charge par l'EPSP, soit près de 10 ans, elles ne disposent plus de rien. Elles sont abandonnées.» En outre, le centre de soins du chef-lieu manque de tout. Il n'est plus qu'une simple salle de soins. Il n'existe même pas un service des urgences, ni de médecins spécialistes, ni de fauteuil dentaire, ni de vaccins, ni de médecin de garde et encore moins un laboratoire. Du coup, les malades sont forcés de faire plusieurs kilomètres pour se rendre à la ville de Tigzirt C'est pourquoi aujourd'hui, on réclame la réalisation d'une polyclinique à même de répondre aux besoins des citoyens et la réalisation d'autres salles de soins au niveau d'autres villages à l'exemple de Sidi Khaled où les citoyens sont contraints de faire plusieurs kilomètres pour une simple injection.