Pour cette année, l'Assemblée populaire communale d'Hussein Dey mettra à exécution un important et riche plan de travail et d'aménagement pour ses habitants, touchant à de nombreux secteurs. C'est ce que nous a appris son vice-président chargé de l'urbanisme, Mohamed Sedradi. « Les études pour la réalisation d'une voie à circulation routière menant de Fernane Hanafi vers l'avenue de l'ALN seront lancées dans un avenir proche », indique notre vis-à-vis. Ce projet qui sera mis sur pied, d'après les propos de notre interlocuteur, dans le cadre du Plan communal de développement (PCD), sera pris en charge par la direction des travaux publics de la wilaya d'Alger (DTPWA). Il permettra de désengorger les ruelles de la ville, notamment l'accès principal, en l'occurrence la rue de Tripoli, où des milliers d'automobilistes en provenance de Kouba, Maqaria et Bourouba, entre autres, y transitent chaque jour. Dans le même contexte, des appels d'offres seront lancés dans les semaines à venir pour la reconstruction de la passerelle de Brossette endommagée depuis 1997, et reliant la rue Tripoli à la gare routière des Carroubiers. « Cela permettra aux piétons d'aller d'une rive à l'autre en toute sécurité, leur évitant ainsi d'enjamber la voie ferrée au risque de leur vie, ou de faire un détour interminable pour arriver à destination », continue-t-il. De même l'étude et la construction d'un centre culturel au 6, rue Tripoli sont en cours. D'une consistance R+1, il sera d'une superficie de 300 m2, et comprendra une salle de lecture, un espace multimédia, des ateliers pour le théâtre, de la musique, etc. « Cette infrastructure estimée à 10 millions de dinars sera livrée dans un délai de 18 mois si tout va bien », renchérit notre interlocuteur. Dans un autre volet, un centre commercial en charpente métallique sera édifié prochainement au quartier Brossette, grâce à l'autofinancement de l'APC. Evalué, d'après le 1er vice-président, à 20 millions de dinars, ce R+2, renfermera quelque 60 locaux qui abriteront différentes activités commerciales. « Bénéficieront de cet espace, les locataires de l'actuel marché communal, dont l'état de précarité est avancé, avec la possibilité d'intégrer quelques vendeurs installés aux alentours, résidant dans la commune et autorisés par les services de l'APC. Ils seront étudiés au cas par cas », ajoute-t-il. Afin de résorber le commerce informel existant sur les lieux, des marchés parisiens seront aménagés et ouvriront de 7 à 13 h, une fois que des espaces réservés à cet effet seront trouvés en respectant le plan de circulation de la zone, nous dit-on. L'aménagement de deux aires de jeux est prévu au niveau de la pénétrante des Anasser, du côté de la Farge, ainsi que la réalisation d'un jet d'eau au rond-point. « Une opération de réaménagement touchera la cité Amirouche, de par la réhabilitation de son espace vert, et la construction d'un mur de soutènement en béton armé, afin de protéger le talus contre un éventuel effondrement », poursuit Mohamed Sedradi. Les problèmes d'assainissement dans les écoles primaires seront résolus par l'aménagement et la réfection des sanitaires. Les établissements scolaires concernés sont Mahmoud Mentouri, Ikbal, Asma et annexe. Pour ce qui est des infrastructures sportives, l'installation des équipements pédagogiques et sportifs de la salle omnisports de Brossette (aérobic, sports de combat...) est programmée, ainsi que le revêtement en tartan du stade Zioui. Néanmoins notre interlocuteur déplore l'insuffisance des espaces sportifs au sein de cette commune, dont la population est estimée à 50 000 habitants, dont une bonne partie a moins de 30 ans. Dans ce sens, il s'interroge sur les raisons du gel du projet de la construction d'un complexe sportif, prévu aux Carroubiers, à la limite du périmètre de la commune, depuis 1997. Ce dernier devait comporter un stade de 40 000 places, une piscine semi-olympique, un hôtel de 150 chambres, une salle de sports, etc. « A cette époque, ces structures, relevant de l'ex-DNC, ont fait l'objet d'un transfert au profit de la wilaya d'Alger, afin de concrétiser cette installation, laquelle avait indemnisé les anciens propriétaires des lieux », nous explique-t-il. « Des études ont été réalisées et les appels d'offres lancés, sans que rien ne soit concrétisé à nos jours. La relance de ce chantier sera sans conteste d'une grande utilité pour la population de la ville », conclut-il.
