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La Silicon valley oranaise
Les nouveaux boss les apprentis bill gates
Publié dans El Watan le 18 - 07 - 2004

Les éducateurs sont avertis : au troisième millénaire, ceux qui ne maîtrisent pas l'outil informatique sont comptés parmi les illettrés. Si certains individus ont compris l'enjeu et se sont mis au recyclage, d'autres en revanche ont dépassé ce stade. Ils se sont vite reconvertis et, venus de divers horizons, ils ont « laissé tomber » leur formation d'origine, pour devenir informaticiens.
Ils vivent très bien la mue, nécessaire pour certains et volontaire pour d'autres. Ils maîtrisent aussi bien le langage des microprocesseurs que celui d'El Moutanabbi, de Shakespeare ou encore celui de Molière. Ils sont tous responsables des boîtes de maintenance des matériels informatiques, de vente de logiciels, d'espaces Internet, d'écoles de formation ou simplement de prestations. Pourtant, ces nouveaux « boss » ne viennent pas du domaine à l'origine de la fortune de Bill Gates. Ils sont des atypiques de l'informatique. Abdelhak a 40 ans. Détenteur d'une licence en sciences économiques depuis 1988, il est responsable d'une boîte de communication. Pourtant, ce n'est qu'à partir de 1995 qu'il a commencé à connaître les logiciels de l'infographie, une discipline qu'il maîtrise d'ailleurs très bien. Grâce à un bon plan de charge, sa boîte se porte bien. Il propose des brochures, des dépliants et des publi-reportages au profit des entreprises privées et même publiques. Il s'est même spécialisé dans la « modification » de quelques progiciels pour apporter un plus ou une touche personnelle aux produits qu'il fournit à ses clients.
La quincaillerie hardware
Sadek est médecin. Il travaille depuis trois ans en tant que gérant d'un espace Internet en plein centre-ville. Sa passion pour l'informatique a débuté bien avant. Il a découvert le monde virtuel d'Internet alors qu'il préparait une monographie et ce à partir du moteur de recherche Google. Sadek sait très bien réparer un ordinateur en panne et manipuler les logiciels et les différentes installations. Il est très à l'aise aussi bien avec le Software (la programmation) que le Hardware (la maintenance). Depuis quelques mois, l'espace qu'il gère est quotidiennement pris d'assaut par les dizaines d'internautes de tous les âges. Meriem est diplômée de l'Ecole des beaux-arts. Elle est chargée du design dans une boîte privée. Cela fait longtemps qu'elle a laissé tomber le pinceau et la peinture, pour s'occuper de la maîtrise de corel et photoshop. Meriem est au courant de toutes les nouveautés en matière de logiciels de design et de dessin artistique. Très sollicitée, elle compte s'installer pour son propre compte.
Système débrouille binaire
Il s'appelle Samir et il est architecte de formation. Il est responsable d'une école de formation connue pour ses cours dispensés dans les domaines techniques. Depuis qu'il a découvert autocad vers la fin des années 1980, alors qu'il préparait son projet de fin d'études, Samir n'a plus quitté le monde du système binaire. Cela lui a permis d'acquérir une expérience qu'il a mise au service des étudiants et des techniciens. Il a commencé son aventure grâce à quelques contributions au profit des personnels de quelques entreprises nationales (Sonatrach et Batimétal notamment). Depuis cinq ans, il a décidé de monter sa propre école de formation, très fréquentée par des ingénieurs et architectes en quête de nouvelles connaissances dans le domaine du calcul et dessin par ordinateur. Sa boîte travaille en partenariat avec plusieurs bureaux d'études.
Macro entreprise
Houria est ingénieur en génie-mécanique. Elle a ouvert une boîte de prestations informatiques. Au début, il y a huit ans, c'était la saisie des textes, avec seulement deux postes de micro-ordinateurs. De nos jours, Houria qui s'occupe seule de son bureau, a élargi « son domaine d'activité » à l'élaboration des progiciels, l'impression des cartes (de visite, de mariage...) et l'édition des brochures au profit de nombreuses entreprises. Abdelhak, Sadek, Meriem, Samir et Houria, âgés entre 30 et 45 ans (une caractéristique qui les distingue), constituent un échantillon de ces informaticiens qui ne viennent pas de l'informatique. En plus de leur passion pour le métier, plusieurs raisons ont poussé ces nouveaux patrons à s'investir dans le domaine de l'informatique. Certains évoquent le chômage par exemple. Au-delà de cette constatation, il est évident que l'informatique est devenue un outil très important. Le plus important à l'ère des technologies, où apprendre MS Dos, delphi et pascal pour manipuler les machines (et autres robots !) est devenu aussi important que d'apprendre une langue pour s'adresser aux humains.


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