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Un cavalier libyque ressurgit de 24 siècles d'histoire
Publié dans El Watan le 11 - 06 - 2011

Présentée au public vendredi dernier au village Sidi Hadj Hassaïne, la stèle (funéraire ?) a été découverte par un paysan – en décembre 2009 – alors qu'il débroussaillait son champ d'oliviers situé en contrebas du village, plus précisément au lieudit Azaghar. Une cérémonie a été organisée dans l'enceinte de la zaouïa Sidi Hadj Hassaïne par l'association du village et à laquelle ont été conviés, en plus des représentants des autorités locales, des universitaires, à l'instar du professeur Djamel Aïssani, du groupe d'étude sur l'histoire des mathématiques à Bougie médiévale (association) et du professeur Jean-Pierre Laporte, spécialiste en histoire maghrébine et en stèles libyco-berbères, auxquelles il a consacré de nombreux ouvrages et publications.
Le spécialiste français était subjugué par la beauté de cette pièce «d'art libyque original» et qui s'ajoute au groupe de stèles d'Abizar (Kabylie maritime), découverte au siècle dernier. M. Laporte a revisité, dans son exposé sur les «stèles libyques figurées de Kabylie et la persistance des structures sociales libyques à l'époque romaine», l'histoire des stèles mises au jour en Kabylie et dans le Constantinois et mis en évidence les différents éléments de comparaison entre elles.
La stèle présente la même iconographie que celles du groupe d'Abizar attribuées à l'époque des royaumes numide et maure : un cavalier (probablement un chef) à la tête coiffée d'un litham, au tronc massif, représenté de face, portant une longue barbichette pointue (à la Syphax) et tenant de la main gauche un bouclier rond à umbo central, également rond, et 3 javelines, «armement libyque pur». Le bras droit levé, «indice de pouvoir», tourné vers le spectateur, le pouce écarté des autres doigts réunis, laissant entrevoir un petit objet rond (un anneau ?) entre le pouce et l'index.
Sur la croupe du cheval en marche, de gauche à droite (scène de chasse ?), le spécialiste distingue un petit personnage présent aussi sur les stèles d'Abizar et de Boudjima. Concernant la datation, cette stèle gravée sur une dalle de grès brunâtre et portant une transcription libyque, deux lignes verticales (à décoder), le préhistorien la situe entre 300 et 100 av. J.-C. Il reprend les différentes thèses émises par des spécialistes de renom tels que Albert Février et Gabriel Camps autour des stèles du groupe d'Abizar.
Si le premier penche pour la période suivant l'invasion romaine, (le Bas Empire et même à la fin de l'Antiquité), Gabriel Camps, lui, en s'appuyant sur l'analyse stylistique, est convaincu de leur antériorité à l'époque romaine. La datation est très problématique, affirme Ali Aït Kaci, spécialiste de l'iconographie libyque. «On classe depuis près de 20 ans ce genre de documents entre les IIIe-IIe siècles. av. J.-C. Mais nous ne disposons d'aucune datation fiable pour aucune stèle libyque de Kabylie. Peut-être que cette nouvelle stèle a son contexte archéologique encore intact, ce qui aiderait à résoudre définitivement ce problème de chronologie.»


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