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Entre caprice et démesure
Publié dans El Watan le 31 - 08 - 2009

Il y a une juste mesure ; il y a enfin des limites précises hors desquelles ne peut se tenir le bien », écrivait Horace dans ses satires.
Une citation qui colle on ne peut mieux aux réflexes d'un certain comportement lié, dans le présent sujet, et à juste raison, au 9e mois lunaire. Autrement dit, le mois béni de Ramadhan où les bourses des ménages se délient, à l'envi, voire de manière immodérée pour garnir la table des jeûneurs. Ainsi, tout se vend et s'achète au grand bonheur des commerçants de circonstance qui, l'espace de vingt-neuf ou trente jours, font florès. L'opportunité aussi pour d'autres petits vendeurs à la criée de squatter un coin de rue, de boucler quelque ruelle ou venelle, de négocier un empan autour des souks pour écouler leur produit à même le sol dans une animation cacophonique, bravant du coup les règles élémentaires d'hygiène publique. Une occasion où, sous couvert du mois de la rahma, la puissance publique préfère fermer les yeux, serait-on tenté de dire. On a tendance à se rattraper le soir en effaçant presque les bienfaits du jeûne prouvés par la science. Chaque membre actif se fait plaisir sinon un devoir de ramener à la famille quelque chose qu'un autre membre de la maisonnée a eu aussi l'idée d'acheter. Un mois où tout porte à croire que l'excès et le gaspillage sont permis. Certes, le mois de Ramadhan draine l'abondance de mets, gâteaux et autres gourmandises, mais ne serait-il pas malvenu pour certains de faire dans les dépenses effrénées ? Au point de devenir des goinfres de mauvais goût. Car, d'aucuns ont greffé, dans leur comportement ramadhanesque, des mœurs de prodigalité liées aux produits de bonne chère, mettant à rude contribution leur gibecière et à rude épreuve leur panse… Et si abondance ne nuit pas, s'empiffrer sans garde-fou n'est pas sans incidence sur la santé, à commencer par la réplétion gastrique. Et c'est devenu une coutume de se gaver à l'heure du f'tour sans ménager son système digestif. Il n'y a qu'à faire un tour dans les hôpitaux en ce mois béni pour être édifié sur le taux de consultations élevé au niveau du service gastro-entérologie, lequel service se voit assailli par des patients tenaillés par des douleurs abdominales et gastriques ou encore chez le pharmacien du coin qui tente dans nombre de cas de délivrer– sans prescription médicale– le malade de son malaise. Une réalité loin d'être osmotique et qui n'épouse guère, sommes-nous tentés de dire, les canons de la médecine, encore moins les préceptes d'une religion qui recommande dans un hadith la pondération, celle de « se sustenter lorsqu'on en ressent le besoin et si on se nourrit, on évite de manger à satiété ».

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