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Dans les autres wilayas du pays
Publié dans El Watan le 30 - 09 - 2011


-La Kabylie n'est pas l'Algérie
A Tizi Ouzou, les autorisations pour la vente l'alcool continuent d'être délivrées par les autorités locales qui, d'après les témoignages sur place, semblent vouloir éviter de nouveaux motifs de conflit avec la population. La région connaît la plus forte concentration de grossistes du pays. «Et à Tizi, les distributeurs font ce qu'ils veulent, assure Othmane*, propriétaire d'un point de vente. Personne ne contrôle quoi que ce soit. La Kabylie est la seule région du pays où les caisses de bière sont entreposées devant la devanture des bars en attendant qu'elles soient enlevées.»
-Un flacon dans la poche
Les Algériens consomment en moyenne 1,4 million d'hectolitres d'alcool par an. «Dans ce pays, il y a deux façons d'évacuer la pression, constate Omar. Soit on fume du shit, soit on boit. En voulant détruire la filière alcool, on veut peut-être favoriser celle du shit, mieux tolérée par les islamistes ?» se demande Othmane. Dernière tendance ? Les flacons de pastis ou de whisky, plus facilement transportables et dissimulables dans la poche du pantalon. «Les ventes explosent, promet le vendeur. Ces flacons représentent 30% de mon chiffre d'affaires. C'est la tendance cowboy !»
-Annaba : Les Tunisiens sont sur le coup…
Tous les débits de boissons alcoolisées de la wilaya de Annaba sont désormais contraints de fermer à 20h45. Et les licences d'exploitation ne sont plus renouvelées jusqu'à nouvel ordre, suite à deux instructions, frappées du sceau «Urgent» du ministère de l'Intérieur. A Annaba, les licences des huit hôtels classés et d'une vingtaine de bars restaurants n'ont pas encore expiré, car elles ont été renouvelées en 2010 après des décisions de fermeture en mai 2009, à la veille de l'été. A l'époque, le wali de Annaba avait justifié son action en affirmant que : «l'enquête a été déclenchée en novembre 2008 par une brigade mixte. Elle a concerné 70 établissements dont des structures de divertissement. Il s'est avéré que 22 parmi eux n'étaient pas en règle.»
Sautant sur l'occasion, les opérateurs touristiques tunisiens ont proposé aux propriétaires des complexes touristiques victimes de «la réglementation algérienne» une offre alléchante. «Nous vous proposons 15 euros pour chacun de vos clients-estivants, algérien ou étranger, que vous orienterez vers nos établissements touristiques en Tunisie», ont-ils suggéré, en leur soumettant la liste d'une cinquantaine d'hôtels.
-Sétif : «L'interdit fait de nous des voyous»
A Sétif, les débits de boissons et les bars restaurants baissent le rideau les uns après les autres. Ce n'est pas faute de clients, mais plutôt suite à la montée en puissance de l'intolérance et à la multiplication des pétitions des riverains contre les commerces. Les contrariétés administratives accentuent la galère. Les buveurs, eux, sont obligés de se réfugier dans les bois et certains coins obscurs de la périphérie. Hormis un ou deux établissements autorisés à servir des boissons alcoolisées, le reste des hôtels et des restaurants s'abstiennent d'en servir.
«L'interdit fait de nous des bandits et des voyous. Dire que nous ne faisons de mal à personne ! Pour picoler entre copains, nous sommes obligés d'emprunter des chemins escarpés. Dans les meilleurs des cas, on se cache dans l'appartement d'un pote», témoignent des cadres rencontrés. «A cause de la pression grandissante des extrémistes, proposer de l'alcool aux clients à Sétif devient de plus en plus difficile. Tu as beau investir pour offrir un cadre agréable, on trouvera toujours le moyen de te porter préjudice en taxant ton commerce de lieu de débauche et de dépravation», précise un commerçant obligé de fermer son commerce dans lequel il avait injecté des centaines de millions de dinars.


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