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L'injustice du monde
Publié dans El Watan le 25 - 09 - 2009

S'il n'est pas bien placé pour donner des leçons de légalité internationale, ou de légalité tout court, le colonel El Gueddafi a néanmoins mis les pieds dans le plat au siège des Nations unies en remettant en cause, avec des mots crus, l'existence même du Conseil de sécurité et du droit de veto dévolu à ses membres permanents. Peu de chefs d'Etat l'ont suivi sur ce terrain pour dénoncer un des privilèges les plus exorbitants – et forcément scandaleux – de cinq grandes puissances, accaparé il y a plus d'un demi-siècle sur les dernières cendres de la Seconde Guerre mondiale. Ce pouvoir leur a permis d'imposer leur point de vue au reste du monde et de se partager des zones d'influence. Une poignée d'autres grandes nations, les plus riches, les a rejoints non pas aux Nations unies mais dans les institutions internationales, tels le FMI et la Banque mondiale et au sein des grands sommets institutionnalisés, à l'image du G20. Dans le sillage de l'éclatement du bloc socialiste et de la déconfiture du non-alignement, la contestation de cet ordre mondial, figé et inique, a quitté le domaine des Etats pour se développer dans la rue. L'altermondialisme s'est voulu le rejet grandissant par la société civile internationale de la domination du monde par un club de nantis, mais son impact est resté forcément limité au seul domaine de la morale. Quel bilan aujourd'hui de cet édifice international bâti sur l'injustice ? L'éclatement du bloc socialiste n'a plus les allures, tel que cela a été présenté à la fin des années 1980, d'une victoire du bien sur le mal.
Les grands conflits régionaux ne sont pas résolus et la question du désarmement international reste encore pendante. La décolonisation est restée inachevée, notamment au nord de l'Afrique, tandis que la lancinante question palestinienne a fini par s'enliser dans les décombres de Ghaza, ville martyre assiégée par les forces israéliennes fortes de l'appui du sionisme mondial infiltré dans la plupart des cercles dirigeants de l'Occident développé. Jamais la pauvreté ne s'est autant installée sur tous les continents, y compris du nord de la planète, alors que des milliers de milliards de dollars ont été perdus en une année dans la crise qui a balayé les Etats riches, affectant dans la lancée le reste du monde. Cette crise a montré les limites de l'ultra libéralisme, particulièrement son socle financier qui a dérivé du fait des insatiables appétits des milieux financiers qui se sont octroyé tous les pouvoirs avec la bénédiction des gouvernants. Cette crise a prouvé aussi que la quête de la croissance économique à tout prix ne peut être la panacée car elle porte les gènes de la destruction du bien le plus précieux de l'homme qui est la terre. Celle-ci est en train de mourir à petit feu, sous l'effet du gaz à effet de serre dégagé par l'activité industrielle et humaine. Aucun pays riche n'est prêt à sacrifier son confort et ses intérêts pour changer de modèle de développement, comme aucune des cinq grandes puissances n'est prête à remettre en cause son droit de veto aux Nations unies. Davantage que le carbone, c'est l'égoïsme qui sera fatal à l'humanité si le sursaut salvateur n'apparaît pas.

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