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À un « club européen » ou à un « club chrétien » ?
L'adhésion de la Turquie à L'Europe
Publié dans El Watan le 20 - 02 - 2005

Les Arabes, c'est comme la toile d'emballage, ça ne protège ni de la chaleur ni du froid » Ainsi se serait exprimé Mustepha Kemal alias Ataturc (1), pour convaincre ses proches collaborateurs de la nécessité de rompre les amarres avec une civilisation ayant permis à son pays d'écrire les plus glorieuses pages de son histoire.
Tournant le dos au monde musulman qui servit de tremplin à la Turquie pour devenir un empire, il engagea la nouvelle république, fondée en 1923, dans une politique résolument orientée vers le monde occidental. Convaincu de ce que l'Islam, qu'il qualifiait de rétrograde, était en grande partie responsable du déclin de la Turquie, Ataturc mit toute son énergie à faire appliquer sa devise « Turquiser, moderniser, occidentaliser ». Ce slogan se traduisait dans les faits par le remplacement de l'alphabet arabe par le latin et par une tentative, vouée à l'échec, d'épurer la langue turque des mots arabes, de l'interdiction du port du fez et du costume religieux traditionnel. Cette révolution culturelle avait, selon son concepteur, pour objectif de faire du Turc un citoyen moderne en le débarrassant de ses attaches du passé. Ce penchant, pour ne pas dire complexe, pour l'Occident ne date en fait pas d'hier et exprime, assez bien, le mépris affiché par certains élites civiles et militaires turques, vis-à-vis des populations du Maghreb et des pays d'Orient avec lesquels ils ont pourtant une frontière de plusieurs milliers de kilomètres.
Un très ancien penchant pour l'Occident
Le peuple algérien a eu, par le passé, à subir et à connaître ce penchant lors de la présence turque en Algérie, entre le XVIe et le début du XIXe siècles et même plus tard, lors de la guerre de Libération. Les janissaires, venus en guenilles des plateaux d'Anatolie, ont toujours manifesté un complexe d'infériorité vis-à-vis des aventuriers venus de l'Occident qui, après une conversion formelle, parvenaient aux postes les plus élevés de la hiérarchie militaire. Ainsi du pacha caïd Ramdhan, d'origine sarde ; Euldj Ali, Calabrais ; Hassen Veneziano ; Vénitien ; Djafar Pacha Hongrois et bien d'autres encore. Cette discrimination envers les Algériens touchait même le corps des capitaines de corsaires. A l'exception de raïs Hamidou que le dey, jaloux de sa très grande popularité, contraignit à l'exil pour un temps, tous les autres raïs étaient turcs ou occidentaux. A ce jour, un quartier d'Alger porte le nom d'un capitaine de corsaires d'origine sarde (Bir Mourad Raïs). Une correspondance adressée par le dey Hadji Hussein Mezzo Morto à Louis XIV illustre bien le peu de considération qu'ils avaient pour les Algériens : « J'attends de la bonté de Votre Majesté qu'elle donnera ses ordres pour I'entier élargissement de nos janissaires qui sont encore en France. Et à l'égard du reste de nos esclaves maures, il lui plaira d'agir selon qu'elle jugera convenable à la dignité... » (2). D'ailleurs, suite à la capitulation, en 1830, du dey Hussein (dont un autre quartier de la capitale porte à ce jour le nom), ce dernier n'hésita pas à envoyer son bach kateb auprès du duc de Bourin, afin de lui proposer le maintien de l'administration turque pour gérer le pays en collaboration avec la France. Cette proposition (fut rejetée par le commandant en chef de l'expédition française qui fit embarquer, sans ménagement, les dirigeants turcs et leurs janissaires dans des navires en partance vers la Turquie. Hussein Dey, qu'aucune fibre patriotique ne rattachait à l'Algérie, négocia son départ et celui de son entourage, composé de 110 personnes, vers Naples, emportant avec lui 30 000 sequins or, laissant en contrepartie au duc de Boumont le fabuleux trésor d'Alger. L'écrivain Pierre Peau en décrit les péripéties dans son ouvrage Main basse sur Alger, enquête sur un pillage (3). Quant à sa position durant la guerre de libération, la Turquie se singularisa en étant le seul pays musulman à se ranger du côté de la puissance coloniale lors des différents votes à l'Assemblée générale des Nations unies. Par cet alignement contre nature, dont le but visait à être accepté par les puissances occidentales comme faisant partie de leur camp, les dirigeants turcs, civils et militaires ne réussirent en fait qu'à gagner le mépris des élites occidentales, aussi bien de droite que de gauche.
« Club européen » ou « Club chrétien » ?
Dans la gigantesque tentative de dépersonnalisation de son peuple, Mustepha Kemal omit d'occidentaliser la bannière de la Turquie. Car s'il est un symbole qui marque l'attachement de ce pays à l'Orient, c'est bien le croissant qui flotte sur son emblême national. Cet oubli, la Turquie n'a pas fini de le payer, tant il est vrai qu'il subsiste à ce jour de beaux restes de l'adversité entre la croix et le croissant. D'ailleurs, les adeptes de la fumeuse théorie du « choc des civilisations » sont encore légion en Europe. Ceux-là apprécient le croissant, mais en pâtisserie seulement ! Pour l'anecdote et pour l'histoire, suite à la levée du siège de la ville de Vienne, par les Ottomans en 1683, un pâtissier de cette ville eut la géniale ou mauvaise (c'est selon) idée de donner à sa pâte feuilletée la forme d'un croissant. Il permit ainsi aux Viennois de se venger, en mangeant du Turc tous les matins... Pour nombre de représentants de partis politiques européens, le « club Europe » n'est pas un ensemble de nations cherchant à constituer une communauté politique, économique et sociale pour faire contrepoids à l'hégémonie envahissante des USA. Non, l'Europe à laquelle ils rêvent, c'est un « club chrétien » épuré ethniquement, autant que faire se peut, s'accommodant fort bien de la tutelle des Etats-Unis. Ce rejet illustre bien l'islamophobie qui hante de nombreux dirigeants de partis politiques européens. Et ils ne s'en cachent pas. Bien au contraire. Usant et abusant de raccourcis historiques, religieux, économiques, sociologiques et même géographiques, ils se font les champions d'une Europe, dont le patrimoine culturel exclurait catégoriquement Soleïman le Magnifique. Pour eux, la Turquie souffre d'une tare inguérissable : elle est musulmane et c'est là « le fond de l'affaire » (4). Cette opinion anti-islamique est d'ailleurs partagée par l'une des « consciences du monde » que veut être le « nouveau philosophe » Bernard Henri Levy qui clame du bas de son « bloc-notes » du même hebdomadaire : « Oui au refus de l'islamisme intégriste, même modéré. » Non à l'idée « dangereuse d'Europe chrétienne » (5). De par son origine juive, ce que voudrait notre « nouveau réactionnaire » (6), c'est une Europe « judéo-chrétienne », d'où seraient écartés les musulmans, mêmes modérés. A l'aube du IIIe millénaire, nous voici en pleine guerre de religions. En fait, ce que veulent ces chantres de la « pureté culturelle » c'est de ne demander qu'« à respecter, chez eux, une appartenance qui n'est pas la nôtre. Ainsi pratiquons-nous depuis des lustres avec maints pays amis d'Afrique ou d'Asie. Alors, trinquer avec les Turcs ? Bien volontiers ! Mais chacun dans son propre verre ! » (7). Les champions du devoir de mémoire ont vite fait d'oublier que la Turquie fut une terre de refuge pour des milliers de juifs fuyant une Europe gagnée, il y a à peine plus d'un demi-siècle, par la folie nazie. La communauté musulmane française saura, elle aussi, remplir son devoir de mémoire envers les Sarkozy, Bayrou et autres Hollande, Straus-Kahn, Fabius ou Jospin, lorsqu'elle aura à exprimer son choix lors de la prochaine échéance électorale en 2007. Elle saura séparer le bon grain de l'ivraie et reconnaître au président Chirac le mérite d'avoir eu une vision gaullienne de l'histoire, tant vis-à-vis du peuple palestinien que de la Turquie qu'il voudrait voir devenir un trait d'union entre l'Occident et l'Orient. Faisant écho aux déclarations des chefs et sous-chefs de partis, un certain Yves Charles Zarka, partisan d'une « Europe Judéo-chrétienne » et directeur de la revue Cités, considère que la France est menacée par « la constitution d'une minorité tyrannique » (8), ajoutant qu'« il se joue actuellement en France une phase centrale de la rencontre conflictuelle entre l'Occident et l'Islam... » (9). Bien qu'ils s'en défendent, tous ces hommes politiques, « nouveaux philosophes » et autres spécialistes de tout et de rien, régulièrement invités aux tables rondes télévisées, sont des adeptes de la théorie de Sarnuel Hulington du « choc des civilisations ». Et comme dirait l'historien anglais Arnold Toynbee dans son ouvrage La Civilisation à l'épreuve, « au point où en sont les choses, les champions de l'intolérance raciale sont dans leur phase ascendante, et si leur attitude à l'égard de la question raciale devait prévaloir, cela pourrait finalement provoquer une catastrophe générale. Toutefois, les forces qui défendent la tolérance raciale et qui semblent à présent essuyer une défaite dans une lutte d'une immense importance pour l'humanité, pourraient encore reprendre le dessus si une influence militant fermement contre le préjugé de race était maintenant jeté dans la balance. On peut concevoir que l'esprit de l'Islam pourrait être ce renfort opportun qui déciderait de l'issue du conflit, en faveur de la tolérance et de la paix » (10).
« Choc des civilisations » ou « choc de la civilisation occidentale »
La pensée de Sarnuel Hutington peut se résumer en quelques lignes, citons le : « Mon hypothèse est que, dans ce monde nouveau, la source fondamentale et première du conflit ne sera ni idéologique ni économique. Les grandes divisions au sein de l'humanité et la source principale du conflit seront culturelles. Les Etats nations resteront les acteurs les plus puissants sur la scène internationale, mais les conflits centraux de la politique globale opposeront des nations et des groupes relevant des civilisations différentes. Le choc des civilisations dominera la politique à 1'échelle planétaire. Les lignes de fracture entre civilisations seront les lignes de front des batailles du futur. » Cette théorie n'est pas innocente. Loin s'en faut. Elle a été initiée et élaborée par les stratèges néoconservateurs du Pentagone et du complexe militaro-industriel, pour justifier la nouvelle croisade contre les peuples du Moyen-Orient, dans le but d'accaparer les plus grandes réserves d'hydrocarbures de la planète. Pour ces néoconservateurs, partisans d'un activisme résolu des USA dans le monde, contrôler physiquement les robinets de pétrole de cette zone hautement stratégique, c'est rester les maîtres du monde pour au moins un siècle. En réalité, cette croisade contre l'Islam et le fondamentalisme musulman qu'ils ont encouragé armé et financé par l'Arabie Saoudite interposée, n'est en fait qu'un attrape-nigauds, un leurre jeté à la face de la Russie, de la Chine et aussi de l'Europe. L'encerclement de la Russie et de la Chine est en train de se concrétiser doucement, mais sûrement, et les tentatives de faire plier l'Iran, après la Géorgie et l'Ukraine, rentrent dans cette stratégie. Car il faut bien se rendre à l'évidence, ce n'est pas de « choc des civilisations » qu'il s'agit, mais bien de choc provoqué par la civilisation occidentale sur l'Islam. Arnold Toynbee écrivait en 1948 dans un essai intitulé Rencontre de civilisations : « Les historiens futurs diront, je pense que le grand événement du XXe siècle fut le choc de la civilisation occidentale sur toutes les autres sociétés vivantes du monde d'aujourd'hui. Ils diront que ce choc fut si puissant et si pénétrant qu'il mit sens dessus dessous les existences de toutes ses victimes affectant de la façon la plus intense les comportements, les horizons, les sentiments et les croyances des hommes, des femmes et des enfants, et touchant dans les âmes humaines des cordes sensibles aux formes purement matérielles, si pesantes et si terrifiantes qu'elles soient. » (11) Cet historien relevait, il y a un demi-siècle, l'extraordinaire suprématie et la puissance mécanique et matérielle de l'Occident, mais s'inquiétait déjà du vide spirituel créé par le contre-coup de celle-ci. Il était convaincu que de l'isloen, civilisation bousculée et profondément déstabilisée par l'occidentale, pouvait naître un renouveau spirituel qui par retour de manivelle toucherait cette civilisation occidentale. Mais laissons-le poursuivre : « Nous pouvons imaginer que des archihérodiens comme feu le président Mustepha Kemal Ataturc et des archizélotes comme le grand Senoussi tomberaient d'accord avec des coloniaux d'Occident, des administrateurs éclairés comme Lord Cromer ou le maréchal Lyautey pour s'écrier : « Peut-on attendre du fellah égyptien ou du hammal de Constantinople la moindre contribution créatrice à la civilisation future ? » Exactement de la même façon aux premières années de l'ère chrétienne, lorsque la pression de la Grèce se faisait sentir sur la Syrie. Fiérode Antipas, Gamaliel et ses zélés Théodas et Judas qui, dans la mémoire de Gamaliel, avaient péri par l'épée, se seraient certainement rencontrés avec un poète grec comme Méléagre de Gandara ou avec un Romain gouverneur de province, comme Gallius pour demander sur ce même ton ironique : « Quelconque chose de bon peut-il sortir de Nazareth ? » A cette question particulière, ils auraient répondu par un : « Non » emphatique et méprisant. A la lumière de l'histoire, nous pouvons taxer leur réponse d'erreur ridicule si nous prenons comme critérium du bien la manifestation de la puissance créatrice. » (12) Les actuels dirigeants turcs devraient bien méditer les leçons et surtout les erreurs du passé. Pour avoir trop longtemps cru en leur supériorité raciale vis-à-vis des peuples de l'Orient, dont les historiens et les archéologues n'ont pas fini de mesurer l'apport à la civilisation universelle, les Turcs sont aujourd'hui victimes de la même erreur de la part de certaines élites européennes. Renier son passé ou ses origines, c'est se mentir à soi-même et c'est la meilleure façon de gagner le mépris de l'autre. La situation géostratégique de la Turquie aurait pu lui permettre de devenir un carrefour des civilisations orientale et occidentale et d'être courtisée en tant que telle. Mais les élites militaires turques ont fait le choix d'être la « sentinelle de l'Occident » face aux « hordes barbares » de l'Orient. A ceux-là, je dis : à défaut d'être le bouclier de l'Occident, contentez-vous d'en être seulement la banlieue !
Notes de renvoi
1) Ataturc : père des Turcs. 2) Eugène Plantet dans Correspondances des Deys avec la Cour de France. 3) PLon 2004. 4) Claude Imbert dans Le Point du 15 novembre 2002 (Editorial). 5) Le Point du 15 novembre 2002 (Bloc-notes). 6) Maurice T. Maschino dans Le Monde Diplomatique octobre 2002. 7) Claude Imbert op cit. 8) Cité par Alain Gresh dans Le Monde Diplomatique, avril 2004. 9) Cité par Alain Gresh op cit. 10) Arnold Toynbee dans La Civilisation à l'épreuve, NRF bibliothèque des idées Paris 1951. 11) Arnold Toynbee dans Rencontre de civilisations. 12) Arnold Toynbee op cit.


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