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Méthode d'enseignement : Juste la mémorisation
Publié dans El Watan le 08 - 10 - 2009

A la question demandant leur avis sur la méthode d'enseignement en choisissant entre deux avis, l'un disant que la méthode privilégie la mémorisation et la restitution mécanique des connaissances et un autre avis disant qu'elle encourage l'esprit critique et la démarche scientifique, 59% des personnes sondées sont plutôt de ce dernier avis et 31% du premier.
11% ne savent pas. Il n'existe pratiquement pas de différence entre milieu rural et milieu urbain pour ce jugement. Il y a un grand écart par contre entre hommes et femmes : 66% des hommes disent que la méthode est basée sur la mémorisation et la répétition contre 52% des femmes. Une différence existe aussi entre les jeunes et les plus âgés. Ces derniers dans une moindre proportion considèrent que la méthode est basée sur la mémorisation et l'apprentissage. Mais l'écart le plus significatif est sans doute celui lié au niveau d'instruction. Seulement 46% des analphabètes pensent que la méthode d'enseignement est basée sur la mémorisation, alors que 69% du niveau supérieur le pensent. Dans la mesure où les jeunes, les hommes et le milieu urbain font apparaître des niveaux d'instruction plus élevés que les vieux, les femmes ou les ruraux, les différences constatées dans ces différentes catégories s'expliquent essentiellement par cette différence de niveau d'instruction. On peut faire la même remarque quand on regarde les avis selon la situation individuelle.
On ne trouve pas, en effet, de différence très élevée entre les occupés permanents, les occupés occasionnels, les chômeurs ou les étudiants, qui comprennent une importante composante de personnes aux niveaux d'instruction élevés et les retraités et les femmes au foyer chez qui on constaterait l'inverse. Chez le premier groupe, ils sont 67% à trouver que la méthode est plus basée sur la mémorisation et la restitution mécanique. Il faut noter que c'est aussi dans la catégorie retraités et femmes au foyer que se retrouvent les proportions les plus importantes de personnes qui n'ont pas d'avis. Cette proportion est de 23% chez les retraités et 19%, contre moins de 5% pour les autres groupes.Il n'y a pas non plus de différences importantes entre les parents et les non parents. Parmi les premiers, 56% considèrent que la méthode est basée sur la restitution contre 60% chez les non parents. Dans le but de vérifier l'hypothèse précédente que les différences sont pour l'essentiel déterminées par les différences de niveaux d'instruction, on vérifie a contrario que parents et non parents se répartissent de manière quasiment identique par niveau d'instruction.
La place accordée aux différentes matières : plutôt suffisantes sauf pour le sport, la musique, le dessin et les langues ainsi que… l'éducation religieuse. On a cherché à savoir comment les Algériens estiment l'importance accordée à chaque matière, sa place dans l'enseignement donné est-elle suffisante, insuffisante, ou si elle correspond à ce qu'il faut. De manière globale, on observe, ici, une proportion de personnes répondant qu'elles ne savent pas, qui totalise entre 15 et 22%. Cette proportion correspond à peu près à celle qu'on avait trouvé plus haut chez les retraités et les femmes au foyer lorsqu'on demandait un avis sur la méthode utilisée. On avait émis l'hypothèse que ceci était lié au niveau d'instruction plutôt bas des femmes au foyer et des retraités. Ceci apparaît bien quand on croise les avis émis sur les différentes matières en fonction du niveau d'instruction.
On voit ainsi que les personnes qui répondent « je ne sais pas » se recrutent essentiellement chez les analphabètes, à un degré moindre dans le primaire et enfin dans le moyen. Chez les premiers, il y a 43% qui répondent « je ne sais pas ». Chez les deuxièmes et troisièmes respectivement 17 et 8%. Enfin dans le supérieur, il n'y a que 1% qui répond « je ne sais pas ». Ceci s'explique très bien, car pour émettre un avis sur la place donnée à chaque matière, un minimum de qualification pour ce faire est nécessaire. Cela pose évidemment la question de comment prendre les jugements des personnes analphabètes ou peu instruites sur les questions relatives à la place accordée aux différentes matières. Pour l'ensemble des matières, la proportion de personnes jugeant que la place est suffisante dépasse rarement les 50%. Elle atteint exceptionnellement 58% pour les mathématiques et l'arabe.
Le reste des matières se divise en deux groupes. Le premier groupe est celui des matières où la proportion de personnes jugeant que la place est suffisante va de 45 à 50% et où la proportion de personnes jugeant la place insuffisante est inférieure à 30% sauf exception (pour le français où il atteint 37%) : il s'agit de la physique, des sciences naturelles, de l'histoire et de la géographie, de l'éducation civique et du français. Il y a ensuite le groupe où la proportion de personnes jugeant la place suffisante est inférieure à 40%. Dans ce groupe, la proportion de ceux qui trouvent la place accordée insuffisante est très élevée. Elle va de 42 à 48% et est donc supérieure à la proportion de ceux qui trouvent la place suffisante. Ces matières sont le sport, la musique, le dessin, les autres langues et l'éducation religieuse.
Connaissant l'effet du niveau d'instruction mis en exergue précédemment, il est intéressant de voir comment il joue ici. Chercher à répondre à cette question fait déboucher sur un résultat intéressant. A savoir que si on fait abstraction des personnes qui répondent « je ne sais pas », la proportion de personnes répondant « juste ce qu'il faut » pour chaque matière est systématiquement décroissante en allant du niveau d'instruction le plus bas au plus élevé. La proportion de celles qui répondent « insuffisant » est, elle, ascendante. L'explication se trouve dans le fait que pour les analphabètes, ou les plus bas niveaux, comme le primaire et le moyen, les personnes qui ne veulent pas répondre « je ne sais pas » mais qui n'ont pas nécessairement un avis bien formé, se rabattent sur la modalité « juste ce qu'il faut » pour ne pas donner une réponse extrême sans y avoir réellement réfléchi.
Il semble donc que pour ces questions pour se faire une idée réaliste il faut plutôt analyser les réponses des personnes du secondaire et du supérieur. On retrouve alors la constatation précédente d'une division des matières en deux groupes. Celles qui sont considérées avec une courte majorité (légèrement au-dessus de 50%) comme ayant une place « juste ce qu'il faut » et celles qui sont considérées avec la même courte majorité ayant une place insuffisante. Les matières des deux groupes étant celles qu'on a repérées plus haut.


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