Organisé par Krizalid Commmunication, il sera focalisé sur l'école numérique. La classe numérique utilise les outils d'aujourd'hui pour améliorer l'expérience d'apprentissage des élèves. Les méthodes participatives ont un impact bien plus important sur les élèves que les méthodes d'enseignement classiques. Si le tableau blanc interactif a certes cette capacité de capter l'attention de l'élève, il ne reste pas moins une façon toujours passive pour l'apprenant de recevoir de l'information de la part de son enseignant. La tablette numérique, par contre, incite l'élève à créer, imaginer et participer en classe. En deux décennies, l'accès au patrimoine mondial de la connaissance s'est formidablement simplifié et popularisé grâce à la révolution numérique. Pour ce faire, les équipes de recherche et les industriels multiplient les équipements de stockage et de traitement des données, les appareils et les réseaux de connexion, les interfaces logicielles et les solutions de communication. Stocker et diffuser des informations scientifiques, techniques, culturelles, politiques, religieuses, financières est désormais à la portée de tous. Le Siftech, dans ses éditions annuelles, permet de faire un état des lieux des TIC dans notre pays et dans le monde. Dans ce contexte, il faut savoir que 142,8 millions de tablettes seront vendues en 2013. Ce chiffre devrait passer à 261,4 millions en 2016, soit près du double. Apple restera en tête pour les 4 années à venir, avec ses 60% de parts de marché en 2012. Android restera numéro 2 avec ses 35% de parts de marché actuelles et une prévision de 10% pour les tablettes Windows 8, d'ici à 2016 (source IDC). Aujourd'hui, les tablettes sont de bons objets pour consommer et communiquer. Mais elles sont mal équipées pour créer. L'évolution technique tend à les doter de capacités de création, par exemple avec de nouveaux OS, de la connectique permettant de les relier aux objets usuels du monde informatique (clavier, TBI etc.). On attend aussi de gros progrès dans le domaine des écrans. A moyen terme, il n'est pas déraisonnable de penser que les tablettes finiront par détrôner les manuels scolaires traditionnels. Leurs atouts ne manquent pas : stockage de dizaines de manuels, allégement du poids du cartable, lecture de documents audiovisuels destinés à l'apprentissage de langues étrangères… Pour autant, il existe des freins à leur développement, tels qu'une autonomie encore modeste et l'obligation de passer par des plateformes propriétaires. Bien que les tablettes soient relativement récentes, l'Education nationale doit tirer parti de ces nouveaux outils, et en faire des outils pédagogiques à part entière.
