Organisée par le CRASC d'Oran, une rencontre débat aura regroupé des enseignants de la filière arts pastiques. Présidée par l'artiste peintre Nordine Belhachemi, membre du groupe de travail « Champs culturels et mondialisation », la réunion aura également regroupé des enseignants de l'Ecole régionale des beaux-arts de Mostaganem ainsi que quelques étudiants de la faculté. La thématique centrale devait discuter de l'enseignement des beaux-arts tant à l'université qu'au niveau des écoles des beaux-arts. D'emblée, c'est Ahmed Krid qui annoncera la couleur en soutenant qu'à la base, il y avait déjà un handicap puisque le recrutement au niveau de l'université ne s'effectuait que par inscription directe. Lui succédant, une enseignante à la faculté dira son désarroi face à l'énorme décalage des nouvelles recrues qui viennent aux arts plastiques par défaut, soulignera-t-elle non sans une certaine amertume. D'autres intervenants souligneront la très faible présence, voire l'absence de l'art ou de l'histoire de l'art dans les livres scolaires, ce qui, de l'avis général, participe de la marginalisation de cette matière fondatrice de la personnalité chez l'enfant. Chérif Slimane parlera de l'absence d'un programme national d'enseignement de l'art, contrairement au Maroc et à la Tunisie, ajoutera-t-il.
