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Les médias égyptiens entre le chauvinisme et la mégalomanie
Publié dans El Watan le 08 - 12 - 2009

La campagne médiatique hystérique menée par l'Egypte contre l'Algérie, suite à sa disqualification à la prochaine Coupe du monde, est une preuve on ne peut plus probante de la régression et de la déroute du régime égyptien qui a perdu le sens de la mesure et du bon sens.
L'opinion publique égyptienne est chauffée à l'excès par les allégations mensongères préfabriquées par ses médias dans le but de diaboliser l'image de l'Algérie, après le trébuchement du plan machiavélique de la succession de Gamal Moubarak. Ainsi, la descente aux enfers de l'Algérie, par chaînes satellitaires interposées, un acte concocté en haut lieu de la nomenklatura égyptienne, devient plus que salutaire pour ce régime aux prises avec la rue en furie. Dès lors, quelles sont les mobiles qui ont poussé le clan Moubarak à mettre en branle son malin plan de nuisance à l'Algérie via ses parias de chaînes en mal de compétence médiatiques ?
Nul n'ignore que l'Egypte est un pays pauvre, n'ayant comme ressource que le tourisme pour renflouer les caisses de l'Etat et maintenir un équilibre économique minimum. Cette fragilité économique se trouve de facto ravivée par le soutien de l'Amérique qui octroie une aide financière à ce pays pour tendre la perche à un régime suranné, tout comme sa civilisation et ses pyramides. Le contrecoup de cette crise assommante s'est traduit en 1979 et récemment en 2007 par la pénurie du pain, le petit peuple a eu toutes les peines du monde à se procurer cette denrée rare qui apaise sa faim. Il a fallu l'intervention de l'armée pour assurer une distribution équitable de ce produit qui fait rêver les pauvres, mais aussi, par cette présence militaire, le régime en place projetait de parer à un éventuel soulèvement populaire qu'il a étouffé par anticipation.
Cela dit, ces causes déstabilisantes et tant d'autres constituent le lit de la révolte et font peur aux dirigeants égyptiens qui, d'habitude, répondent à l'effervescence populaire par la répression. Or, ce cas de figure n'arrange point le système déjà discrédité à l'intérieur du pays comme à l'extérieur eu égard à l'opinion internationale, à l'opposition interne et aux organisations des droits de l'homme qui voient d'un mauvais œil le régime Moubarak, même si la société civile égyptienne ne projette pas la révolte en perspective du fait de l'autoritarisme qui a forgé les mentalités au fil du temps, comme l'écrit le politologue Kamal Al Menufi : « La société égyptienne n'a jamais échappé au gouvernement autocratique. L'autorité était très centralisée, très personnalisée et strictement hiérarchisée. » (1)Le moule de l'autoritarisme est donc profondément ancré pour être desserré, c'est ce qui explique la soumission des citoyens égyptiens face à un pouvoir autoritaire à la peau dure.
S'ajoute à cela, la position inconfortable qu'occupe l'Egypte sur l'échiquier arabe. En effet, depuis les accords de Camp David, en 1978, et la signature du traité de paix israélo-égyptien, l'Egypte a perdu l'hégémonie politique qu'elle exerçait auparavant sur les pays arabes. Le prestige mythique hérité de Gamal Abdel Nasser a volé en éclats. Les décideurs égyptiens ont brillé par leurs positions pro-israéliennes en ouvrant leur sol à la ministre israélienne Tzipi Livni pour attaquer les Palestiniens en plus de la largesse et des accointances dont fait preuve ce régime qui capitule avec Israël. Ces dérives politiques liées à la mauvaise gouvernance ont fait que le gouvernement égyptien se trouve dans une mauvaise posture et perd toute crédibilité populaire. Au regard de toutes ces données qui ne plaident pas en faveur du régime en place, les conseillers de Moubarak ont misé sur le football pour introniser le fils héritier, Gamel Moubarak, mais le scénario, heureusement pour le peuple égyptien, fut cousu de fil blanc et la victoire de l'Algérie a détonné dans le ciel tumultueux du Caire.
Le football pour exalter le nationalisme
Comme le football est un phénomène social propice à l'exaltation des sentiments nationalistes, il fallait en faire usage pour unifier le peuple. Le sport en Egypte et dans d'autres pays arabes allergiques à la démocratie sert de faux-fuyant, mais surtout de substitut en l'absence de traditions démocratiques et de transparence politique. C'est un cache-misère utile aux maux sociaux et à l'embrigadement collectif, d'où ses bienfaits « anesthésiants ». Cette maladie du pouvoir a guidé le régime Moubarak dans la voie de la manipulation des liens diplomatiques algéro-égyptiens qui, d'ordinaire, obéissent à un minimum d'éthique et de respect du partenariat politique. L'Algérie se fait entraîner dans un bourbier politique sous le couvercle du sport, plus précisément, du football. Le but de Antar Yahia se transforme en un coup de massue qui brouille les cartes et précipite l'échec du plan « Al Moubarak ».
L'Algérie est devenue ainsi le bouc émissaire, l'ennemi étranger qu'il fallait inventer en la circonstance pour détourner l'opinion publique locale des problèmes socioéconomiques qui constituent une bombe à retardement, d'une part, et pour unifier le peuple égyptien autour d'un régime aux abois, d'autre part. Néanmoins, les manœuvres des décideurs égyptiens s'avèrent surannées et dépassées par le temps. Les données ne sont plus les mêmes que celles des années soixante-dix, du temps où les régimes dictatoriaux misaient sur le conditionnement des foules et le réveil de l'affect chez les masses, même s'il existe une frange d'intellectuels égyptiens (artistes et journalistes) favorables aux thèses du pouvoir et qui ont bradé l'honnêteté intellectuelle contre des penchants utilitaristes et politiques.
Des artistes qui s'éloignent de leur mission
Les Algériens ont été stupéfaits d'apprendre, via certaines chaînes de désinformation, le boycott de l'Algérie par les artistes égyptiens qui ont décidé d'un commun accord de priver l'Algérie de leurs produits cinématographiques et artistiques. Cependant, à bien méditer cette décision hâtive, un certain infantilisme se dégage dans la mesure où la confusion est de taille chez ces intellectuels qui mêlent le sport et la culture. Cet amalgame tient du fait de l'étroitesse intellectuelle, de la haute opinion qu'ont ces artistes d'eux-mêmes en se considérant comme l'unique référence, le modèle sublime auquel s'identifie le monde arabe. Cette décision, dont le moins que l'on puisse dire est déshonorante, nous rappelle le personnage d'Harpagon qui, en croyant à des voleurs fictifs qui n'existent que dans ses chimères, finit par s'enfermer dans un traquenard hallucinatoire. Il en est de même pour ces artistes qui, à force de s'adonner au cinéma, de s'identifier passionnellement aux personnages qu'ils incarnent dans des films, tombent dans le filet de la confusion en mélangeant le monde virtuel du cinéma avec celui de la réalité, ils ont confondu leur vocation d'artistes avec celle de supporters.
Des artistes otages de leur mégalomanie
On n'en disconvient pas, l'art égyptien a acquis une notoriété certaine à travers le temps et l'espace. La réalité ne peut pas dénier à l'Egypte le mérite d'avoir enfanté les Taha Hussein, Ahmed Chaouki, Youssef Chahine et autres littéraires et artistes de renom, mais hélas, l'Egypte d'autrefois où l'intelligence et l'innovation n'étaient pas à prouver, se trouve supplantée par ce pays en régression qui compte en son sein certains artistes dont le talent brille par l'invective, l'insulte et la bouffonnerie. Un état d'esprit symptomatique de la « surestimation » dont le régime les a affublés en les qualifiant d'ambassadeurs de l'Egypte à Khartoum. Mais que peut faire la modestie face à une mégalomanie qui devient une seconde nature chez certains de ces artistes égyptiens qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, une mégalomanie qui leur fait oublier leur statut d'élite pour verser dans des propos désobligeants.
Nous entendons par mégalomanie une « surestimation délirante de ses capacités »(2). Les sujets en proie à cette exaltation sont, selon le Larousse de psychologie « persuadés de détenir une puissance (sociale, physique, sexuelle, etc.) extraordinaire. Ils ne sont pas moins que monarques, maîtres du monde et se comportent en conséquence »(3). Si telle est la caractéristique de ces artistes, à quoi impute-t-on cette tare ? Depuis toujours, les Egyptiens ont développé dans leur imaginaire collectif le mythe du leadership auquel ils croient dur comme fer. « Un complexe de supériorité », ils croient tenir des prouesses de leur civilisation et de leur hégémonie culturelle (littérature, cinéma, etc.) étant donné que leurs films se répandent largement dans les pays arabes. Or, leurs films ont perdu de leur notoriété par rapport au prestige d'autrefois. De nos jours, les mentalités ont évolué avec le temps ; une production cinématographique digne de ce nom se doit de dépasser les thématiques sociales (mariage, déception amoureuse, trahison, etc.) pour inclure des thèmes reflétant les sujets d'actualité tels que la tolérance, l'ouverture sur le monde, la reconnaissance des autres tout à fait loin du chauvinisme suranné qui confine ses dépositaires dans des élans subjectifs, proches du fanatisme primaire.
Et cette spécificité du cinéma moderne fait défaut présentement chez les Egyptiens. Pis encore, leurs écrans se sont distingués ces derniers temps par l'invective et l'insulte envers l'Algérie. Et puis, il y a une nouvelle donne, celle de l'émergence du cinéma turc et syrien qui ont tendance à répondre favorablement aux besoins des amateurs du petit écran et des cinéphiles arabes. Les thématiques traitées dans leurs films, à l'opposé du modèle égyptien, s'écartent du monde des affaires, des soirées mondaines, de la bienséance factice.
Les médias égyptiens entre la dramatisation, la diffamation et le carnavalesque
Loin des studios du Caire où la rhétorique et la parole mesurée se chargent de maquiller le réel pour les besoins de la création cinématographique, donc de l'invraisemblable, le discours de la télévision, quant à lui, apparaît avec ses excès et ses accès hystériques. En effet, les journalistes égyptiens qu'on a eu l'occasion de découvrir sous un visage hideux, rébarbatif et insolent, se sont attelés à camoufler la fausse aisance qui s'est emparée du régime égyptien. L'échec du plan d'intronisation de Gamal Moubarak a mis les officiels égyptiens dans une position inconfortable à laquelle il fallait parer coûte que coûte, ce qui fait que l'Algérie est devenue la cible sur laquelle doivent tomber les injures et les insultes pour détourner l'opinion publique de cette question de la succession au pouvoir remise aux calendes grecques.
Pour conquérir l'opinion publique égyptienne et internationale, ces chaînes satellitaires ont commencé par livrer des informations erronées via le discours de la mise en scène, de la dramatisation, en annonçant sans vergogne la prise en otages des artistes égyptiens par des groupes de supporters algériens non identifiés. Ces allégations mensongères procèdent de l'impératif de captation, comme elles visent à diaboliser l'adversaire. La stratégie est simple : il faut montrer aux Egyptiens et au reste du monde que d'autres facteurs extra-sportifs sont intervenus dans la défaite de l'équipe nationale égyptienne. Ces facteurs sont la « sauvagerie et la violence » des supporters algériens, sans même apporter de preuves matérielles qui corroborent ces allégations.
Dans cette foulée hystérique, Brahim Hijazi et compères ne se sont pas souciés des préjudices moraux occasionnés au Soudan et à l'Algérie. Par cette dérive professionnelle, les médias égyptiens ont donné une image négative d'un régime qui mêle le sport et la politique. Ils ont aussi montré au monde arabe le véritable visage de cette Egypte paternaliste qui n'hésite pas à fouler la souveraineté des pays « frères » et de souiller leur dignité quand il s'agit de ses intérêts. Les fourvoiements sans retenus de Brahim Hijazi ont mis à nu l'incompétence et les velléités belliqueuses qui sommeillent dans les arcanes d'un régime dédaigneux, affublé de supériorité, qui considère l'Algérie comme un pays sous-traitant (cf. le dernier discours parlementaire de Hosni Moubarak). En contrepartie, ces chaînes satellitaires de la haine ont tenté de mobiliser les imaginaires collectifs de leur communauté (civilisation, valeurs, croyances, culture) et de les inclure dans leur campagne médiatique pour faire triompher les vertus afférentes à la civilisation égyptienne.
Des propos du genre : « Nous sommes civilisés, et les autres sont des barbares ». Or, cette stratégie de survalorisation de soi et du rabaissement de l'autre procède d'un esprit raciste et ségrégationniste. Voilà qui constitue une apologie du racisme et une dérive gravissime des médias égyptiens ! Et comme ce matraquage médiatique n'a pas eu les résultats escomptés, l'invective et l'insulte deviennent les maîtres mots du moment. Le flot d'injures et de souillures déversés sur nos origines « barbares », sur nos « martyrs », sont venus à point nommé pour tenter de susciter la réaction du gouvernement algérien qui a observé un silence qui en dit long. En définitive, les images distillées par la télévision égyptienne caricaturent l'image de ce pays, l'opinion arabe et internationale a découvert un pays frileux, manquant de tact et de diplomatie.
Le retour à de meilleurs sentiments
Après avoir tergiversé pendant des semaines, les officiels égyptiens laissent transparaître des signes de réconciliation en baissant le ton, une intention de panser les blessures suscitées par leurs chaînes satellitaires interposées. La récente déclaration du ministre des Affaires étrangères selon laquelle un match de foot ne pourra pas compromettre les relations entre les deux pays, va dans ce sens. Or, ce ton édulcoré ne doit pas être interprété comme un retour à de meilleurs sentiments. C'est plutôt un aveu d'échec de tout un pays aussi bien au plan médiatique que diplomatique qui est mis en évidence.
Cette pondération a pour cause le fossé qui s'est creusé entre l'Egypte et les pays arabes du fait de la cause palestinienne. Les facilités avec lesquelles opère l'armée israélienne depuis les frontières égyptiennes n'accommodent pas le régime de Moubarak en perte de vitesse. Le centre de décision et l'hégémonie militaro-politique sont en train de changer de camp vu le retour en force de l'Iran dans la région. Au bout du compte, cette crise orchestrée par les médias égyptiens, avec la bénédiction du pouvoir, est très révélatrice pour l'Algérie, elle nous apprend que le mythe fondateur de la politique égyptienne repose sur une mégalomanie ravageuse qui n'hésite pas à fouler la dignité de l'Algérie, à ternir son image quitte à profaner ses symboles qui sont : ses martyrs, son identité, ses origines. Le reste pour l'Egypte n'est que diplomatie et discours de la bienséance, y compris l'arabité et les slogans qui l'accompagnent.
Note de renvois :
1- Revue Egypte monde arabe, série 24, 1995, Culture politique et l'Egypte, Nicholas Hopkins.
2- Larousse de la psychologie, Norbert Sillamy, Eds Larousse, Bordeaux, 1995.
3- Ibid.
L'auteur est enseignant universitaire


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