La construction d'un terrain de jeu de type « Mateco » à la cité Sidi Djilali (2ème tranche) suscite, depuis quelques semaines déjà, une vive polémique parmi les habitants du quartier. En effet, une partie des résidants s'oppose catégoriquement à la réalisation de cette structure sportive sous prétexte que sa construction a, en réalité, été demandée par « des habitants d'une autre cité (cité de l'environnement) », disent-ils. Selon eux, la construction dudit stade va apporter « beaucoup de désagréments aux habitants qui aspirent à la paix et à la tranquillité », surtout qu'il s'agit d'une cité résidentielle. Ils avancent aussi comme argument le fait qu'il existe déjà un grand stade à l'entrée du quartier Sidi Djilali (près du pont) qui, selon leurs dires, « peut satisfaire largement la demande des sportifs ». Un avis que ne partagent pas forcément les autres habitants du quartier, quoique peu nombreux à vouloir s'exprimer ouvertement. Pour ceux qui s'opposent au projet du stade initié par les services de l'APC, le site d'implantation est tout indiqué pour la réalisation d'un espace vert. « Il serait plus judicieux que soit érigé un espace vert à la place du stade pour protéger l'environnement et diminuer le niveau de pollution que connaît le quartier et ce, à cause de l'importance de la circulation des véhicules », suggèrent-ils dans une lettre adressée au premier magistrat de la ville. Les signataires de la lettre ne manquent pas, par ailleurs, de revendiquer une meilleure prise en charge de leur cadre de vie. « Nous vivons, à chaque chute de pluie, le calvaire des inondations », expliquent-ils, tout en appelant les services de la commune à prendre les mesures nécessaires afin que le réseau des avaloirs soit refait dans les normes avant l'hiver, et ce, afin d'« éviter les débordements des eaux usées et les graves maladies que cela peut engendrer ».
