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«La protection de l'outil productif national est indispensable»
Publié dans El Watan le 27 - 12 - 2014

– Quelle appréciation faites-vous de l'investissement en Algérie ?
L'investissement a de beaux jours devant lui. Avec des coûts de production (main-d'œuvre, énergie et autres) concurrentiels, notre marge de développement est très importante. On peut faire mieux à condition de revoir à la baisse les taux d'intérêt pour les crédits bancaires. Il serait préférable d'alléger la fiscalité et la parafiscalité. On doit par ailleurs mettre un frein à l'import-import.
– En optant pour la porcelaine, vous n'avez pas choisi la facilité ?
Le produit était importé. Nous le fabriquons au grand bonheur des promoteurs et particuliers, il est disponible sur le marché avec en sus un rapport qualité-prix extraordinaire. Confrontés dans un passé pas lointain aux longs délais de réception, nos clients bénéficient de la disponibilité et d'une gamme variée. Fabriquée à base de pâte blanche, inexistante localement, notre porcelaine est résistante et de haute qualité.
– Peut-on avoir un aperçu sur les spécificités de la porcelaine produite par votre entreprise ?
Destinée au revêtement intérieur et extérieur, la porcelaine made in Algeria est non seulement produite selon les standards internationaux mais fabriquée avec des matières premières provenant des meilleurs gisements d'Europe. Nous offrons une panoplie de carreaux en céramique, en grès et en porcelaine de très haute qualité.
Ce qui différencie la gamme Safcer, c'est le produit sur mesure et personnalisé. Cette approche est unique en Algérie. Connaisseurs et exigeants à la fois, nos partenaires algériens et étrangers sont ravis. Il convient de préciser que toute la chaîne de production est équipée d'instruments de contrôle de la qualité.
Avant d'être mise mettre sur le marché, la porcelaine Safcer passe par une batterie de tests et contrôles au sein de notre laboratoire doté d'équipements de pointe. Elle est par la suite contrôlée par des laboratoires nationaux et étrangers agréés. Quand on propose un produit très demandé dans le monde et plus particulièrement en Europe, on doit impérativement répondre à toutes les exigences. Avec ses innombrables atouts, la porcelaine made in Algeria est éligible à l'exportation.
– Rencontrez-vous des difficultés pour importer votre matière première ?
L'importation de la matière première, qui n'existe pas en Algérie, demeure notre principale problématique. Avant d'obtenir une franchise douanière temporaire expirant en avril 2015, l'argile blanche était incluse dans la liste grise. Elle était soumise à une taxe douanière à hauteur de 20%.
Au lieu de verser à chaque livraison, à titre de droits douaniers 5,4 millions de dinars, nous payions 9,7 millions de dinars. La différence est de taille. Je profite de l'opportunité pour interpeller le ministère du Commerce, qui est à l'écoute, pour l'octroi d'une franchise durable. D'autant plus que l'argile blanche est introuvable chez nous. Il est important de savoir que la franchise permet à notre produit d'être compétitif à l'exportation.
– En dépit des problèmes rencontrés, vous continuez à investir…
En matière d'investissement nous ne rencontrons aucun problème. Faisant de l'investissement productif, son principal cheval de bataille, le gouvernement dirigé par Abdelmalek Sellal est à l'origine de bon nombre de bonnes décisions. La bonification des taux de crédit et l'octroi d'assiettes foncières en sont les meilleurs exemples.
Je pense qu'avec l'élection de Ali Haddad et Laïd Benamor à la tête du Forum des chefs d'entreprises (FCE), et de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie, beaucoup de problèmes vont être réglés. D'autant plus que les ministres du Commerce, de l'Industrie et des Finances sont ouverts au dialogue et aux idées constructives.
– Qu'en est-il de la concurrence notamment avec les produits importés ?
Le moment est venu de protéger l'outil productif national. Il est injuste de voir notre marché inondé de produits bas de gamme qui concurrencent déloyalement des produits locaux de grande qualité, soumis de surcroit à une forte taxation.
Ne ménageant aucun effort pour encourager l'exportation hors hydrocarbures, les pouvoirs publics sont priés de revoir le nouveau taux de l'IBS (impôts sur le bénéfice des sociétés), inscrit au titre de la loi de finances 2015. L'importateur en mesure de faire de fausse déclaration voit son IBS diminuer de 25 à 23%. Celui du producteur est paradoxalement revu à la hausse. Il passe de 19 à 23%. Une politique de protection de l'outil productif national est désormais indispensable.
– Selon-vous que faut-il faire pour booster les exportations hors hydrocarbures ?
Nous devons mettre en place un fort dispositif d'aide à l'exportation. Ce mécanisme consistera à diminuer les délais d'expédition au niveau des ports algériens, à soutenir l'exportateur à concurrence de 10%, à instaurer des instruments inhérents à l'escompte destinés à nos représentants à l'étranger, et mettre en place des mesures incitatives en matière de fret, coût de transport et impôt.
La mise à niveau de la ressource humaine chargée du dossier «exportation» est indispensable. On doit en outre accompagner l'exportateur et être présent dans les principales foires internationales. Ce paramètre permet non seulement de faire connaître et promouvoir le produit algérien, mais l'aide à décrocher de nouveaux contrats.


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