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A propos du rôle du « lobby francophile »
Othmane Saâdi répond à Yassine Temlali
Publié dans El Watan le 17 - 01 - 2010

Cet article de Yassine Temlali (El Watan du 26 décembre 2009) parle, à mon sujet, de « dérives ». Qui, de lui ou de moi, est sujet à des « dérives »  ? C'est ce que nous allons voir dans ce qui suit.
1- Y. Temlali conteste ce que je dis sur « le rôle du lobby francophile dans la crise algéro-égyptienne actuelle » (j'emploie en réalité le terme de « francophone ») et semble aussi, plus généralement, bien qu'il ne le dise pas explicitement, douter de l'existence d'un tel lobby. Il y voit comme preuve que « beaucoup de journalistes francophones ont appelé au calme et rappelé les relations historiques entre l'Algérie et l'Egypte ». Ceci est vrai. Mais le fait qu'il existe individuellement, et nous en sommes fiers, de nombreux journalistes francophones patriotes, n'infirme pas l'idée de l'existence sociale et politique d'un lobby francophone. Il est aussi vrai qu'une autre tendance a existé, aussi, dans certains journaux francophones. Elle a consisté à jeter de l'huile sur le feu et à exploiter la crise à des fins de division (anti-arabisme et déni de l'arabité algérienne, attaques contre la langue arabe, etc.).
De Malek Haddad à Mohammed Dib
Pour ma part, je pense qu'il faut distinguer entre le « francisant » algérien patriote, tel qu'il est représenté par exemple par Malek Haddad, qui a ce cri  : « Je suis exilé dans la langue française » et le « francisant » aliéné comme par exemple Kateb Yacine El Kablouti, l'Arabe qui, lui, dit  : « Le Français est un butin de guerre » ou Mohammed Dib, l'Arabe, qui conseillait, dans ses derniers jours, aux Algériens de se débarrasser de « la langue arabe morte » pour se cramponner à la « langue française vivante ». Le lobby francophone en Algérie travaille à éterniser la domination actuelle de la langue française sur l'Etat algérien. Nous, les défenseurs de la langue arabe, n'avons rien contre la présence de la langue française. Ce que nous refusons, c'est sa domination au détriment de la langue nationale. Je lis, outre l'arabe, en trois langues  : le français, l'anglais et le persan, pour enrichir ma culture nationale, mais j'écris en arabe. Je pense être ainsi un homme de culture algérien. Mais quand un Algérien instruit a vécu en Algérie et n'a pas, au bout de 47 ans d'indépendance, appris l'arabe, il faut reconnaître qu'il y a là un problème. Il n'a pas fait preuve, pour le moins, d'un attachement enthousiaste pour sa nationalité, car il n'y a pas de nationalité sans identité nationale et la clé de l'identité est la langue. Ce sont des évidences.
2 - Y. Temlali parle d'« arabisation scientifique ». L'arabisation est l'arabisation. Une telle formulation, outre qu'elle n'a aucun sens linguistique, cache un préjugé et même un mépris contre la langue arabe « qui ne serait pas scientifique ». Jean Jaurès et Le Pen parlent tous les deux très bien la même langue, la langue française, mais ce qui diffère c'est le contenu et les idées qu'ils y expriment. Quel mot scientifique ne pourrait dire la langue arabe, qui est celle d'une des plus grandes civilisations humaines  ? Le Vietnam et la Corée se sont trouvés dans une situation linguistique coloniale semblable à celle de l'Algérie et peut-être plus grave. Or, au premier jour de leur indépendance, ils ont décidé l'un la « vietnamisation » et l'autre la « coreisation » immédiate et générale et ils sont aujourd'hui économiquement des « tigres » de l'Asie. M. Temlali défend l'idée qu'« il est ridicule de proposer l'arabisation de la médecine ». Le métier de médecin est un métier éminemment social et la médecine est une discipline qui relève aussi des sciences humaines au sens où elle est bâtie sur des relations entre le médecin et le patient, qui est avant tout un être humain. La langue nationale joue un rôle important en cela qu'elle est un instrument de dialogue entre eux. Il en a résulté chez nous une médecine à deux vitesses, entre ceux, privilégiés, qui peuvent dialoguer avec le médecin en français et ceux, des couches populaires qui sont condamnés à recevoir des explications rudimentaires. Peut-on concevoir que la médecine soit enseigné en albanais, dans un pays, l'Albanie, qui a 4 millions d'habitants, et en Français en Algérie, dans un pays qui en compte presque 40 millions. La génération des médecins qui ne connaît pas l'arabe est à la retraite et en train de s'éteindre. Tous les autres médecins algériens connaissent bien la langue arabe et peuvent enseigner dans cette langue. La terminologie existe, ainsi que les livres d'étude académique. Donner comme argument, comme le fait M. Temlali, que « l'Algérie n'édite même pas un fascicule par an en sciences médicales » est en réalité un argument qui se retourne contre lui. C'est en effet l'aveu de l'échec culturel de la médecine en français.
Ligne rouge et façon de prononcer le R
Mais le vrai problème est que la francophonie a tracé une ligne rouge à l'utilisation de l'arabe dans « l'Algérie francophone » en décrétant que le français doit maintenir sa domination dans trois domaines  : l'administration de l'Etat – la science et la technologie – l'économie, une ligne rouge au sens où la langue arabe ne doit pas pénétrer. Là est la mission confiée aux promotions Lacoste qu'a laissées derrière lui le général De Gaulle et qui se sont reproduites et multipliées aux cours des décennies de l'indépendance. L'Etat francophone a mené le pays à la faillite  : l'aéroport international d'Alger est géré par une société française, l'eau qui est bue par les habitants d'Alger est gérée par une société française et la suite est encore à venir. Aucune révolution ne peut se considérer victorieuse si elle n'a pas atteint deux buts  : la libération du sol et la libération de « l'être ». La Révolution vietnamienne et la Révolution algérienne ont été deux des grandes révolutions humaines du XXe siècle. La première a atteint ses deux buts à travers la fameuse phrase de cet immense dirigeant qu'est Ho Chi Minh  : « Veillez sur la langue vietnamienne comme sur la prunelle de vos yeux » et de cette autre déclaration de son successeur Pham Van Dong  : « La langue vietnamienne a exprimé la Révolution vietnamienne, l'a accompagnée et a grandi avec elle. » La Révolution algérienne, elle, a libéré la terre mais pas l'être. Elle l'a laissé continuer à être, et jusqu'à présent, sous l'influence coloniale à travers la domination de la langue française sur l'Algérie indépendante.
3 - Il est faux de dire, comme le fait M. Temlali, que « les révolutionnaires algériens étaient en grande partie de formation francophone » et de laisser entendre par là que ce seraient les francisants qui auraient amené l'indépendance de l'Algérie. Ce sont certes les jeunes cadres du PPA qui ont fait éclater la Révolution, mais l'armée de libération était composée de simples paysans encadrés par des étudiants formés pour la plupart en arabe dans les écoles de l'Association des oulémas. Dans une lettre qu'il adresse à son ami français progressiste Victor Spielman, l'Emir Khaled exprime son amertume devant le spectacle de ces citadins algériens « qui représentent la génération cultivée actuelle née sous le joug et élevée à l'école de ses maîtres ». Et il considère que celui qui libérera l'Algérie sera la paysan qui, lui, est resté accroché à son identité nationale et qui n'aura pas subi l'acculturation française. Vingt mois après le déclenchement de la Révolution, les élèves et étudiants des lycées français et de l'université coloniale ont arrêté leurs études. Parmi eux, beaucoup ont regagné l'appareil extérieur de la Révolution. Leurs leaders ont ainsi participé à faire avorter la Révolution en une « révolution francophone ». Ils ont signé les accords d'Evian sur un seul texte, le même texte français pour les deux délégations, tandis que les accords de Genève, qui ont mis fin en 1954 au colonialisme au Vietnam, ont eux été signés en deux textes, le vietnamien et le français. Ceux dont je parle sont ensuite entrés dans l'Algérie indépendante et ont donné à cette indépendance une « explication francophone », la réduisant à un drapeau et créant un Etat francophone sans véritable souveraineté. En 2006, j'ai rassemblé des statistiques. J'ai constaté que le Vietnam de la « vietnamisation » avait exporté des produits industriels et agricoles, en dehors des hydrocarbures, pour une valeur de 26 milliards de dollars, pendant que l'Algérie de la « francisation », la même année, avait exporté, en dehors des hydrocarbures, la valeur de 600 millions de dollars, le tiers étant composé de ferraille de fer et de cuivre. Le développement se mesure à ce que produit un pays et non… à la façon de prononcer le R.
Berbères et Arabes aux origines
4 - M. Temlali me reproche de donner une définition « quasi raciale » de l'arabité. Pour lui, ce que je dis de l'arabité « relève plus du délire nationaliste arabe chauvin que de la vérité scientifique ». Pour appuyer de tels jugements lapidaires, il aurait dû fournir au lecteur des preuves et au moins des citations de ce que j'ai écrit. Mais non. C'est que je vais faire donc maintenant pour le lecteur. Voilà rapidement ce que j'ai dit à ce propos, à la suite de mes recherches, tout cela évidemment étant sujet à débat et à évolution au fur et à mesure du développement des travaux scientifiques. L'Algérie est arabe depuis l'histoire ancienne, non pas au sens actuel moderne du mot, mais au sens de l'appartenance depuis les temps reculés à un bassin de civilisation et non à un bassin ethnique, cela d'Oman à la Mauritanie. Cette région du monde était habitée par un même groupe humain parlant une même langue, constituée par les dialectes issus d'une matrice arabe ayant pour origine la péninsule arabique, il y a des milliers d'années. Le berbère est l'une de ces langues. Les Berbères ont émigré de la péninsule arabe, qui peut être considérée comme un grand réservoir humain. Il y a 20 000 ans, la vie naturelle y ressemblait à celle actuelle de l'Europe et des fleuves la traversaient. Puis la planète est entrée dans le troisième réchauffement climatique (warm 3), les glaces ont fondu en Europe et dans le Bassin méditerranéen. La sécheresse s'est abattue sur la péninsule arabe, l'homme en a émigré et a occupé la vallée du Tigre et de l'Euphrate, celle du Nil, ainsi que l'Afrique du Nord et même l'Europe. C'est ce qu'affirment des savants comme Well Diorant, qui dit, dans son ouvrage encyclopédique Histoire de la civilisation, que l'origine de la civilisation est la presqu'île arabique, la civilisation signifiant aussi la langue. C'est ainsi qu'il écrit  : « La civilisation, au sens ici de l'agriculture céréalière, le l'utilisation des animaux domestiques, est apparue, dans des temps anciens indéterminés, au pays des Arabes, puis de là s'est répandue à l'image d'un "triangle culturel" jusqu'aux deux fleuves, le Tigre et l'Euphrate (Sumer-Babylone-Assyrie) et jusqu'à l'Egypte »(1). L'historien américain William Langer voit l'origine des habitants de l'Europe du Sud dans la péninsule arabe. C'est ainsi qu'il écrit dans son livre l'Encyclopédie de l'histoire du monde  : « Une partie des groupes humains de la Méditerranée et du Sahara, et leurs proches Arabes, Berbères et autres, se sont répandus dans l'Europe du Sud, l'Afrique du Nord et le Proche-Orient »(1). Le préhistorien français Gabriel Camps confirme ce flux migratoire berbère dans son livre les Berbères  : mémoire et identité (p. 11, Paris, 1995), où il écrit  : « Les ethnologues affirment que les groupes humains blancs d'Afrique du Nord, qu'ils parlent berbère ou arabe, descendent dans leur majorité de groupes méditerranéens venus de l'Orient au VIIIe millénaire ou même avant. Ils se sont ensuite répandus doucement dans le Maghreb arabe actuel et le Sahara. »(1). G. H. Bousquet dit, dans son livre les Berbères (Presses universitaires de France, collection Que sais-je, Paris, 1957)  : « En tout état de cause, il y a de quoi nous convaincre que des groupes importants, de civilisation berbère du point de vue linguistique, sont venus de l'Asie mineure par la route de la dépression égyptienne, en tribus se succédant dans des émigrations successives au cours de nombreux siècles dans un temps ancien qui n'est pas encore établi »(1). Ce qui rend certaine cette unité humaine, c'est une unité linguistique qui n'a pas été amenée par l'Islam mais qui prédominait avant lui. La langue cananéenne phénicienne était répandue en tant que langue classique, entourée des dialectes berbères oraux « qahtaniya »(2), et ceci pendant 17 siècles avant la conquête islamique, puis le Coran est arrivé en langue arabe « eladnanya »(3). C'est ainsi que le lien entre celle-ci et le cananéen s'est établi de façon naturelle. Henri Basset écrit à ce sujet  : « La langue punique ne disparut du Maghreb qu'après l'entrée des Arabes, cela signifie que cette langue y est restée 17 siècles, c'est énorme. » (Revue africaine V 62 p.340, les Influences puniques chez les Berbères).
J'ai pour ma part rédigé un ouvrage, le Dictionnaire des racines arabes des mots amazighs (Dar el Oumma, Alger, 2007). Il est le résultat d'un long travail de recherche et de comparaison entre les mots amazighs des dialectes du Maghreb et les dialectes du Sud ('âriba) et du Nord (moustaariba) de la péninsule arabique  : 90% des mots pouvaient être considérés comme ayant des racines communes. L'historien français Pierre Rossi écrit, quant à lui  : « Le grec ne fut qu'une langue de transposition ; l'apport culturel, scientifique, religieux, substantiel ayant été fourni par les Arabes, les Grecs ne sont que des héritiers. » (Pierre Rossi  : la Cité d'Isis, histoire vraie des Arabes - Alger 1991, p.45). Et il poursuit  : « La langue arabe est en effet la première langue organisée de l'humanité méditerranéenne précédant celle d'Homère et lui donnant ses lois. Depuis l'appel du Prophète qui l'a réveillée à une vie moderne, elle est remontée du fond des âges dont elle a ramené les résonances monumentales pour s'imposer a des centaines de millions d'hommes. C'est par elle que nous autres Européens nous pourrons procéder à une nouvelle lecture de nos Ecritures et de notre histoire. Nous y verrons singulièrement plus clair. La connaissance de la langue arabe nous aidera non seulement a dépasser le petit horizon d'Athènes et de Rome pour retrouver les grands espaces de l'Orient toujours vivant, mais encore à participer pleinement à l'avenir de la nouvelle société qui se dégage de nos nébuleuses » (idem, p.193-194).
5 - Les grandes manœuvres qu'exécute l'Etat francophone consiste à « laver » le cerveau de la nouvelle génération de toute influence provenant de notre Révolution nationale. Des centaines de morceaux poétiques de malhoun, qui ont glorifié à jamais notre Révolution, ne sont pas rassemblés. La valeur de ce qu'ont apporté les Arabes à notre Révolution est « révisé », nié, réinterprété et réduit à l'« ingérence des services secrets égyptiens ». Les Arabes ont été le principal soutien à notre Révolution. Ce sont leurs poètes qui l'ont chantée. J'ai rassemblé les poésies portant sur notre Révolution écrites dans deux pays arabes quand j'y étais ambassadeur  : la Syrie et l'Irak. J'ai dénombré 454 poèmes de 171 poétesses et poètes de 40 villes et villages.
(1) Traduction de l'auteur.
(2) Dénomination littérale arabe pour désigner les dialectes existant au sud de la péninsule arabique.
(3)dénomination littérale arabe pour distinguer la langue arabe des dialectes arabiques.


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