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«Il y a une grande colère contre le médecin algérien»
Publié dans El Watan le 21 - 06 - 2015

Il y a, aujourd'hui, de plus en plus de personnes qui osent déposer une plainte pour erreurs médicales. Serait-ce parce que les fautes se multiplient ou est-ce juste dû à un changement de mentalités ?
Il y a une hausse du nombre de dépôt de plaintes mais je ne crois pas qu'il y ait plus de fautes. Les gens refusent désormais la fatalité. La télévision y est pour quelque chose. La mentalité des Algériens a bien évolué, avec l'effet de la mondialisation et la série Urgences, il y a de plus en plus de procès pour fautes médicales. Mais c'est une question délicate et très complexe. Il y a des erreurs médicales qui méritent qu'on les traite avec sévérité et d'autres qu'il faut savoir analyser.
Comme ailleurs, en Algérie aussi le médecin doit avoir l'exigence des moyens et non pas des résultats. Et il faut tout de même admettre que nous n'avons pas les moyens qu'il faut. Nous avons de plus en plus de procès pour fautes médicales.
Comment se déroulent ces procès et quel rôle le conseil de l'Ordre joue-t-il ?
Il faut tout d'abord préciser qu'il y a ce qu'on appelle les erreurs médicales, qui implique un manque de vigilance ou un oubli, et puis il y a les fautes médicales, où le manquement est plus technique. Et il y a, enfin, les aléas thérapeutiques, qui concernent souvent les conditions. Si la langue française nuance entre ces différentes catégoriques d'erreurs, la langue arabe ne le prend pas en compte.
C'est déjà une faille. Il y a aussi un mélange et un désordre qui caractérisent ces plaintes et leur traitement. Souvent les experts désignés lors des procès pour attester de l'erreur médicale sont des médecins légistes qui n'ont pas forcément de connaissances approfondies sur la spécialité en question. Le conseil de l'Ordre a un rôle indépendant des procédures judiciaires.
Souvent, les personnes qui déposent leurs plaintes au conseil de l'Ordre passent également par la justice (en pénal plus souvent) et parfois elles se contentent de signaler le médecin à notre niveau seulement. Nous recueillons les plaintes et la commission de discipline statut sur le cas et applique des sanctions (blâmes, avertissements, interruption momentanée et parfois définitive d'exercice).
Les plaignants sont plus nombreux à opter pour un jugement pénal ? Pourquoi, le préfèrent-ils au civil, selon vous ?
Oui, ils sont majoritaires. Je crois qu'il y a une véritable colère contre le médecin. Le jugement au pénal applique des sanctions sévères envers le médecin (prison ferme, en première instance puis très souvent suivi de blanchiment ou de prison avec sursis). C'est la raison pour laquelle les plaignants y ont majoritairement recours. Il y a une volonté de mettre le médecin sur le banc des accusés.


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