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Irak : Le test des législatives
Publié dans El Watan le 05 - 03 - 2010

Ils étaient savants, avaient organisé leur société, et luttaient contre les Romains en grands stratèges. Avant les Français, les Turcs et les Romains, il y avait… les rois Numides, les ancêtres des Algériens. Une grande civilisation que la Grèce antique considérait comme son égale et qui malmena pendant longtemps Jules César. L'archéologue Mahfoud Ferroukh leur a consacré un livre, paru chez Dalimen, qu'il présente à l'espace Noûn, samedi à Alger. A ne pas rater !
Pour la deuxième fois depuis 2003, les Irakiens s'apprêtent à voter pour les élections législatives, dans un contexte plus que jamais compliqué. La violence politique récurrente, les tensions ethniques sur Kirkouk, la ré-émergence du sectarisme ou la manipulation politique flagrante des institutions d'Etat restent autant de problèmes bien ancrés qui menacent un fragile rétablissement. « La réintégration des Arabes sunnites à l'échiquier politique irakien demeure incertaine, souligne Myriam Benraad, politologue et spécialiste de l'Irak au Centre d'études et de recherches internationales. La politique de réconciliation nationale poursuivie depuis 2006 par le gouvernement du chiite Nouri al-Maliki et les progrès réalisés à l'occasion des élections provinciales de janvier 2009 ne semblent pas, en effet, avoir permis la réhabilitation durable de ces derniers.
La marginalisation des Arabes sunnites dans l'Irak d'après-guerre reste à ce jour l'un des principaux points d'achoppement du processus de transition. » Pour preuve : Ahmed Chalabi, artisan de la chute de Saddam Hussein et un temps considéré par Washington comme son successeur idéal, fait à l'occasion de ces élections, son grand retour. Mais l'unité nationale ne fait plus recette et c'est son appartenance chiite qu'il met en avant dans sa campagne. Il est ainsi l'un des dirigeants du comité qui a interdit à près de 500 candidats sunnites de se présenter au scrutin du 7 mars, en les accusant de liens avec l'ancien parti Baas de Saddam Hussein, qui opprimait la majorité chiite. Les candidats sunnites disqualifiés ont ainsi déjà fermement dénoncé la campagne de « harcèlement » menée à leur encontre et l'influence exercée par l'Iran sur les partis chiites.
« Dans des circonstances normales, ce seul événement aurait suffi à discréditer les élections. Mais les circonstances ne sont pas normales, et au nom de la stabilité de l'Irak, les élections doivent se poursuivre, relève en substance le dernier rapport de l'International Crisis Group, « Le futur incertain de l'Irak : les élections et au-delà ». Au minimum, toutefois, la communauté internationale devrait définir des lignes rouges claires devant être respectées si les résultats sont considérés comme légitimes. Et cela devrait presser le prochain gouvernement à s'attaquer sérieusement à la question –longtemps négligée mais plus que jamais critique- de la réconciliation nationale. » Feurat Alani, journaliste à l'agence Magneto Presse, ajoute : « Sept ans après la chute du régime de Saddam Hussein, les forces qui dominent l'actuel gouvernement tirent toujours leurs intérêts des politiques identitaires et confessionnelles, et l'Irak manque cruellement de dirigeants nationaux. Quant au Parlement qui donne l'impression d'être toujours en période de « rodage », il est incapable de prendre de réelles décisions.
A titre d'exemple, les députés ne parviennent toujours pas à adopter des dispositions pourtant cruciales pour l'avenir du pays, telles les lois sur les hydrocarbures et sur le statut de Kirkouk. » En revanche, la menace sécuritaire se consolide sur trois fronts : l'Etat, coquille vide, prête le flanc à l'infiltration des groupes d'insurgés et de milices. « Nombre de responsables militaires demeurent ouvertement liés à telle organisation religieuse chiite ou à tel groupe d'insurgés lié à Al Qaîda. Or, il va de soi que, pour laisser passer des voitures piégées aux multiples check-points des ministères, les forces de sécurité irakiennes ont de fortes chances d'avoir été infiltrées. »
Deuxième faille : l'opposition armée, avec qui les négociations sont au point mort : « Le gouvernement assimile ainsi toujours l'opposition armée aux nostalgiques du parti Baas, les « saddamistes », qui maintiendraient des liens avec AlQaîda ou d'autres extrémistes de tous genres. Alors que, en parallèle, le fait que le reste de l'opposition armée soit ancré dans certaines tribus, et appuyé par bon nombre de nationalistes et de baasistes non « saddamistes », est un fait réel aujourd'hui. Ces dizaines de milliers de personnes, prêtes à dialoguer, sont pourtant ostracisées et mises au ban de la société. » Enfin, le comportement de ces forces de sécurité est assez inquiétant. « Il arrive souvent que les contrôles soient négligés, même quand l'appareil de détection signale la présence d'un élément suspect. Par ailleurs, l'autre problème de l'armée réside dans la nature de son centre de commandement. Des factions de l'armée ne répondent en effet qu'aux ordres du ministère de l'Intérieur, alors que d'autres, au ministère de la Défense ou au niveau de la Garde militaire par exemple, ne répondent qu'aux ordres du Premier ministre Nouri Al-Maliki. Or, tant que la plupart de ces forces n'auront pas comme centre d'attraction un seul et même appareil, les conflits d'intérêts continueront à pouvoir faire facilement basculer le pays dans la violence. »


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