Lors de sa première réunion tenue au soir du 27 mai, au siège du Parti des travailleurs, à Alger, le CNLLH (Comité national pour la libération de Louisa Hanoune), a annoncé plusieurs actions qu'il compte organiser dans le but d'«intensifier la campagne pour libérer Louisa Hanoune dans les plus brefs délais», et ce, après avoir constaté que «malgré l'émoi qu'a suscité son arrestation et la formidable mobilisation tant à l'échelle nationale qu'internationale, Louisa Hanoune est maintenue en détention provisoire à la prison de Blida sur décision du tribunal militaire depuis le 9 mai 2019». Ainsi, le comité compte animer «un meeting pour exiger la libération immédiate de Louisa Hanoune» mais aussi de saisir par lettre ouverte le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire et le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah. Il est aussi question d'interpeller par lettre le Syndicat national des magistrats, le Club des magistrats libres et l'Association nationale des avocats, pour les sensibiliser sur le cas de la secrétaire générale du PT, maintenue en détention, à la prison civile de Blida, depuis trois semaines. C'est la première sortie du Comité national pour la libération de Louisa Hanoune, créé au lendemain de sa mise sous mandat de dépôt, le 9 mai, par le tribunal militaire de Blida, pour «complot contre l'Etat et l'autorité militaire». Des rassemblements, marches et sit-in ont été organisés pour demander la libération de cette grande militante, alors qu'une pétition exigeant sa libération a été signée par des milliers de citoyens, dont des personnalités médiatiques, politiques et syndicales au niveau national et international. Salima T.
