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Les Etats-Unis, l'Iran et l'UE mettent en garde la Turquie
Dossier des forces Kurdes syriennes
Publié dans El Watan le 09 - 10 - 2019

La Turquie a mené déjà deux offensives en Syrie, en 2016 et début 2018, pour éloigner de sa frontière les djihadistes et les combattants kurdes des Unités de protection du peuple.
La Turquie a affirmé, hier, être prête à lancer une nouvelle offensive en Syrie contre les Unités de protection du peuple (YPG), milices kurdes soutenues par Washington dans la lutte contre les djihadistes du groupe Etat islamique (EI). «Tous les préparatifs en vue d'une opération ont été achevés», a indiqué le ministère turc de la Défense.
La tension au nord-est de la Syrie s'est exacerbée après l'annonce par la Maison-Blanche, dimanche soir, que les militaires américains stationnés dans la zone seraient retirés en vue d'une opération turque.
Désapprouvé même dans son propre camp, le président américain, Donald Trump, a changé le lendemain d'option en soutenant qu'il «anéantirait complètement l'économie de la Turquie» si celle-ci «dépassait les bornes». En réaction, le vice-président turc, Fuat Oktay, a déclaré hier que la Turquie n'est «pas un pays qui agit en fonction des menaces». Et d'ajouter : «Lorsqu'il s'agit de sa sécurité (…), la Turquie trace sa propre voie.»
A terme, la Turquie compte créer une «zone de sécurité», de 30 km de profondeur, s'étendant de l'Euphrate à la frontière irakienne, soit 480 km. Cette zone a pour vocation, selon Ankara, d'accueillir une partie des 3,6 millions de Syriens réfugiés en Turquie et de séparer la frontière turque des territoires conquis par les YPG en plein conflit syrien.
Alliés au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Ankara et Washington se sont mis d'accord en août pour créer ensemble cette «zone de sécurité». Ankara n'a pas cessé depuis de dénoncer des retards, menaçant de passer unilatéralement à l'action.
Et à l'issue d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, la Maison-Blanche a annoncé dimanche soir que les Américains se retireraient de la zone, semblant donner le feu vert à une opération turque. «Il est temps pour nous de sortir de ces guerres ridicules et sans fin, dont beaucoup sont tribales, et de ramener nos soldats à la maison», a tweeté, tôt lundi matin, le président américain.
Vision désapprouvée
Cette décision a suscité ce même jour une vague de réprobations, y compris du camp du Président qui, confronté à une procédure de destitution, a plus que jamais besoin du soutien des élus républicains. Le sénateur Lindsey Graham l'a appelé à «revenir» sur ce retrait «porteur de désastre». Des responsables américains se sont employés à se démarquer de cette opération.
Le Pentagone a assuré «ne pas cautionner» une telle option. «Le ministère de la Défense a indiqué clairement à la Turquie, comme l'a fait le Président, que nous ne cautionnons pas une opération turque dans le nord de la Syrie», a indiqué le Pentagone dans un communiqué, en mettant en garde Ankara contre les «conséquences déstabilisatrices» que pourrait avoir une telle opération «pour la Turquie, la région et au-delà». «Les forces armées américaines ne soutiendront pas ou ne s'impliqueront pas dans une telle opération», prévient le texte.
De son côté, l'Organisation des Nations unies (ONU) a indiqué se «préparer au pire» en cas de nouvelle crise humanitaire en Syrie. L'Union européenne a mis en garde contre l'initiative turque car «une reprise des hostilités saperait les efforts engagés pour une résolution de ce conflit», a déclaré la porte-parole de la diplomatie européenne, Maja Kocijancic. Téhéran, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a «appelé au respect de l'intégrité territoriale» de la Syrie, selon un communiqué iranien.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), dont les YPG constituent la principale composante, ont accusé Washington de «détruire la confiance et la coopération» et averti qu'une opération turque entraînerait une résurgence de l'EI.
Hier, le président Trump a déclaré que son pays n'a pas «abandonné» les Kurdes de Syrie. «Nous sommes en train de quitter la Syrie mais nous n'avons absolument pas abandonné les Kurdes (…)», a tweeté le locataire de la Maison-Blanche. «Nous aidons les Kurdes financièrement (et en leur fournissant des) armes», a-t-il ajouté.
– Damas appelle les Kurdes à revenir dans son giron
Le gouvernement syrien a appelé les Kurdes à revenir dans son giron, au moment où la minorité soutenue par Washington est menacée par une offensive de la Turquie voisine. «Nous défendrons l'ensemble du territoire syrien et nous n'accepterons aucune occupation» étrangère, a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal Mekdad, au quotidien Al Watan.
«Celui qui se jette dans les bras de l'étranger, l'étranger finit par le jeter (…) et c'est ce qui s'est passé», a estimé le responsable syrien, en référence au soutien de Washington aux Kurdes. «La Syrie est une et indivisible, nous conseillons à ceux qui se sont égarés de revenir vers la nation», a déclaré M. Mekdad, soulignant que «la patrie accueille tous ses enfants». Les Kurdes ont instauré une autonomie dans le nord du pays, à la faveur du conflit déclenché en 2011.
Damas refuse cette autonomie et, par le passé, le gouvernement est même allé jusqu'à qualifier de «traîtres» les combattants de la minorité pour leur alliance avec Washington. Le conflit syrien a fait plus de 370 000 morts. R. I.


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