Université Abdelhamid Mehri (Constantine 2) : l'industrie alimentaire en débat La nécessité d'ouvrir le champ à l'innovation et à la créativité dans le secteur de l'industrie alimentaire aux jeunes investisseurs a été soulignée, jeudi dernier à Constantine, à l'issue de la première rencontre internationale intitulée «L'industrie alimentaire en Algérie : réalité et perspectives de développement». Organisée à l'université Abdelhamid Mehri (Constantine 2), la rencontre de deux jours vise, selon Zoheir Bouchemla, maître de conférences dans cette université, à «ouvrir la voie devant ce potentiel, ce qui permettra de fabriquer des produits alimentaires de qualité capables de concurrencer les différents produits existants sur le marché mondial, en veillant au respect des normes de qualité internationales et en optimisant l'utilisation des technologies de l'information et de la communication». M. Bouchemla a également appelé à trouver une sorte de complémentarité entre le secteur agricole et celui de l'industrie alimentaire, afin d'assurer la continuité et la croissance de la production agricole et que les matières premières nécessaires soient produites localement, en plus de constituer une solution aux problèmes de financement de cette industrie en créant des entreprises spécialisées dans la connaissance, ainsi qu'en matière de foncier industriel et de procédures complexes pour l'étude des dossiers d'investissement. L'intervenant a également souligné l'importance de sensibiliser davantage la société quant à la protection de l'environnement en mettant l'accent sur le concept de responsabilité environnementale afin d'encourager les comportements écologiques, qui se traduisent par la suite par la culture de produits alimentaires bio. Au terme de sa conférence, M. Bouchemla a appelé les pays arabes en général et l'Algérie en particulier à entreprendre de véritables réformes leur permettant d'accroître la quantité de leurs récoltes agricoles de manière à pouvoir répondre à la demande intérieure croissante en matière de produits alimentaires et à améliorer la valeur ajoutée de cette activité agricole. Recherche EnR : un réseau thématique national souhaité La création d'un réseau thématique national dédié à la recherche dans le domaine des énergies renouvelables a été vivement recommandée, mercredi dernier à Oran, par les participants au colloque international tenu trois jours durant à l'Université des sciences et de la technologie «Mohamed Boudiaf» (USTO-MB). La mise en place d'un réseau thématique favorisera notamment «le transfert de savoir-faire vers le secteur socio-économique», a indiqué Pr Fatima Hamdache, directrice du Laboratoire de physique des plasmas, des matériaux conducteurs et leurs applications (LPPMCA) de l'USTO-MB, organisateur de la rencontre scientifique. Le réseau se veut aussi «un espace dédié à la fédération des compétences, à la mutualisation des moyens et à la promotion du travail collectif d'intérêt commun», et ce, conformément au décret du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, datant du 13 août dernier, a souligné Pr Hamdache. La création d'un réseau en «Energies renouvelables» est également appuyée par l'Agence thématique de recherche en sciences et technologie (ATRST) qui figure parmi les partenaires majeurs de ce colloque. La directrice de l'ATRST, Samira Chader a expliqué que «les conditions et modalités de création des réseaux thématiques de recherche sont fixées par le décret exécutif n 19-233 du 13 août 2019». En vertu de ce décret, le réseau thématique dédié aux Energies renouvelables sera créé par «arrêté du ministre chargé de la recherche scientifique, sur proposition du conseil scientifique de l'ATRST». Selon le même texte de loi, le réseau thématique comprend «des entités de recherche, des entités relevant du secteur socio-économique, des organismes à caractère économique ou social, des associations agréées à caractère scientifique ainsi que des personnalités scientifiques, notamment les compétences nationales établies à l'étranger». Les énergies renouvelables et la conversion d'énergie ont constitué les thématiques principales du colloque tenu à l'auditorium de l'USTO-MB, avec la participation de plus de 400 chercheurs nationaux et d'une trentaine d'étrangers. Université de Blida : Concours national de la calligraphie arabe La 4e édition du concours national universitaire de la calligraphie arabe et de l'enluminure sera ouverte, samedi prochain, à la résidence universitaire «Zoubida Hamadouche» de Soumaâ (Blida), avec la participation d'une cinquantaine d'étudiants de différentes wilayas du pays. Selon Ahmed Rahmani, chargé de la communication auprès de la direction des œuvres universitaires de Blida, «14 directions des œuvres universitaires de nombreuses wilayas, dont Sétif, Batna, Tindouf , Béchar et Oran, ont déjà confirmé leur participation à ce concours, outre celles de Blida, Soumaâ et El Affroun». Cette manifestation est en phase de devenir «une tradition» dans la wilaya, visant, a-t-il déclaré, «la découverte et la promotion de talents estudiantins dans les arts de la calligraphie et de l'enluminure», considérés «comme un legs culturel exprimant l'identité nationale», a-t-il estimé. Les étudiants en lice vont concourir dans deux disciplines artistiques, à savoir la calligraphie arabe, où ils auront la liberté de choisir leur texte, et ensuite l'art de l'enluminure. Les concurrents seront évalués par un jury de professeurs spécialisés dans le domaine, est-il signalé, par ailleurs. Une exposition de différentes réalisations de participants à des éditions précédentes de ce concours, parallèlement aux œuvres des concurrents de l'actuelle édition, est aussi programmée en marge de cette manifestation culturelle et artistique, organisée à l'initiative de la direction des œuvres universitaires de Blida, jusqu'à lundi prochain.