Les plages des villages côtiers de la corniche oranaise connaissent, en ce début du mois de juillet, une affluence particulière, marquée par l'arrivée des premiers estivants de la communauté émigrée dans les complexes touristiques et les 49 établissements hôteliers ainsi que dans les habitations individuelles que proposent en location des particuliers. Pour le reste des vacanciers résidant dans les localités avoisinantes, c'est à la faveur du repos hebdomadaire que les jeunes et moins jeunes prennent d'assaut les stations balnéaires pour goûter avec bonheur aux salutaires baignades qu'offre la Grande bleue durant les journées caniculaires. Les vacanciers ont opté pour le mois de juillet du fait que la période de Ramadhan interviendra durant la deuxième décade d'août. La multiplication des transports collectifs, à partir des grandes agglomérations urbaines vers les localités du littoral, est à l'origine de cette ruée des baigneurs en direction des plages de St Roch, à l'Est, jusqu'à Madegh, à l'Ouest. Rappelons que, pour la wilaya d'Oran, sur les 33 plages recensées, deux ont été interdites à la baignade, notamment celle du Casino, sur le site de Mers El-Hadjadj et d'Aïn Franine, un endroit pittoresque situé entre la forêt de la Montagne des Lions et le port de pêche de Kristel. Ces deux plages n'ont pas été retenues, pour absence d'équipements et inexistence de normes élémentaires d'hygiène et de salubrité, rappelle-t-on à la Direction du Tourisme. D'ailleurs, pour améliorer le cadre d'accueil dans les stations balnéaires, surtout dans les quatorze plages gérées par les concessionnaires, un cahier de charges rigoureux a été établi pour une durée de cinq années, afin de « professionnaliser le métier », affirme-t-on. Sur un autre plan, une commission a été chargée de piloter un concours de la meilleure commune côtière en tenant compte des normes d'esthétique, de propreté et d'animation culturelle et sportive durant toute la saison estivale. Comme il a été mis en place un contrôleur au niveau de chaque plage pour recenser et informer les responsables concernés des problèmes qui peuvent détériorer le cadre des stations balnéaires. Ces dispositions concernent également les 19 plages dont l'accès est gratuit, souligne-t-on de même source.
