Un ouvrage prémonitoire du Hirak 2019    A quand la fin du calvaire ?    Le Président-directeur général du quotidien «El Djoumhouria» relevé de ses fonctions    Le montant des factures impayées est de 247 millions de centimes    Les huit axes directeurs des réformes politiques et économiques    Rapprocher la recherche scientifique du marché    ONU : La présidence palestinienne dénonce l'utilisation du veto des Etats-Unis au Conseil de sécurité    Entre le marteau et l'enclume    Le Moyen-Orient au bord du «précipice» d'un «conflit généralisé»    Ouverture de la première session de l'APW de l'année 2024    Vaste opération de nettoyage des plages    Une personne sauvée d'une mort certaine du monoxyde de carbone à Achaacha    Coupe d'Algérie 2023-2024 (demi-finales) : MC Alger-CS Constantine à huis clos    Faut-il aller vers des matchs à huis-clos ?    Football : le sélectionneur national assiste à une partie de l'entraînement du CSC    Distinction des lauréats de la deuxième édition    Une 2e édition sous le thème « DSIGN pour un monde réel »    Sous le thème « Patrimoine culturel et gestion des risques »    Attaques sionistes contre les hôpitaux de Ghaza : les équipements "volontairement détruits"    Présidentielle : le mouvement El-Bina organise une conférence pour expliquer son plan de communication digitale    Tamanrasset : Belmehdi appelle à renforcer les contacts avec les anciens élèves des zaouïas    Hausse du trafic de drogue au Sahel : l'ONUDC épingle le Maroc    Création d'une nouvelle coalition politique    Le président de l'APN en visite officielle au Sultanat d'Oman    Adhésion de la Palestine à l'ONU: vives condamnations après l'échec du Conseil de sécurité    Participation de plus de 25 troupes à la 16e édition du Festival national culturel d'Ahellil à Timimoun    Coupe d'Afrique des clubs de handball : le HBC El Biar et l'Olymipque Annaba s'imposent pour leur entrée en compétition    Accidents de la route: 62 morts et 323 blessés en une semaine    Championnat d'Afrique des clubs de Handball: "Les infrastructures aux critères internationales ont motivé le choix d'Oran pour accueillir la compétition"    Belaribi inspecte le projet de réalisation du nouveau siège du ministère de l'Habitat    Zitouni préside une réunion pour examiner les moyens de renforcer l'exportation d'appareils électroménagers    Agression contre Ghaza: le nombre de martyrs atteint 34.012    UNESCO: l'Algérie présentera le dossier du zellige pour son inscription sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité    Mois du patrimoine : un concours national pour le meilleur projet architectural alliant tradition et modernité    Ouverture du 1er séminaire sur "Les tribunaux de commerce spécialisés"    BM/FMI : Faid participe aux travaux des réunions de printemps à Washington        Le Président Tebboune va-t-il briguer un second mandat ?    L'ORDRE INTERNATIONAL OU CE MECANISME DE DOMINATION PERVERSE DES PEUPLES ?    L'imagination au pouvoir.    Le diktat des autodidactes    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Coupe d'afrique des nations - Equipe Nationale : L'Angola en ligne de mire    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    El Tarf: Des agriculteurs demandent l'aménagement de pistes    Ils revendiquent la régularisation de la Pension complémentaire de retraite: Sit-in des mutualistes de la Sonatrach devant le siège Aval    L'évanescence de la paix    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Train de vie de l'état : Halte aux excès !
Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2020

Le débat autour du train de vie fastueux de l'Etat refait surface. Lors de son intervention, avant-hier, à l'occasion de la réunion gouvernement-walis, le président Abdelmadjid Tebboune a appelé «les responsables centraux et locaux à lutter contre le gaspillage des dépenses publiques». Au moment où les ressources financières continuent de se tarir et que le gouvernement parle d'une situation financière «critique», les dépenses superflues de l'Etat sont maintenues telles quelles ou presque. Budgets astronomiques alloués à certains départements ministériels et institutions de l'Etat, des voitures de luxe pour les administrations et des postes «budgétivores» créés
Le débat autour du train de vie fastueux de l'Etat refait surface. Lors de son intervention, avant-hier, à l'occasion de la réunion gouvernement-walis, le président Abdelmadjid Tebboune a appelé «les responsables centraux et locaux à lutter contre le gaspillage des dépenses publiques».
Cette déclaration sera-t-elle suivie d'effet sur le terrain ? Le chef de l'Etat pourra-t-il mettre un terme à des pratiques devenues des constantes dans le fonctionnement des affaires de l'Etat ? La tâche sera donc difficile à mener sur le terrain.
Au moment où les ressources financières continuent de se tarir et que le gouvernement parle d'une situation financière «critique», les dépenses superflues de l'Etat sont maintenues telles quelles ou presque.
Budgets astronomiques alloués à certains départements ministériels et institutions de l'Etat, des voitures de luxe pour les administrations, des postes «budgétivores» créés… La loi de finances 2020, certes concoctée par le gouvernement précédent, consacre un budget nettement supérieur aux recettes du pays (plus de 64 milliards de dollars.
Même s'il a réduit les dépenses de fonctionnement de 20%, selon les déclarations de l'ancien ministre des Finances, Mohamed Loukal, le texte a alloué des sommes astronomiques à certains départements ministériels, qui bénéficient chaque année d'augmentations conséquentes des budgets.
Les institutions de l'Etat, telles que la présidence de la République et le Premier ministère (plus de 100 millions de dollars), sont, par exemple, dotées d'enveloppes conséquentes.
Les dépenses de fonctionnement seraient aussi appelées à augmenter avec, notamment, la création de nouveaux postes ministériels dans le gouvernement de Abdelaziz Djerad.
Les départements créés nécessiteront un personnel administratif supplémentaire et engendreront, par conséquent, de nouveaux salaires à payer, du matériel à acheter et à entretenir. En effet, cette contradiction a été relevée au lendemain de la nomination, en janvier dernier, du nouveau gouvernement.
Elle a été réitérée, la semaine dernière, par des députés à l'APN à l'occasion du débat autour de la feuille de route de l'Exécutif, présenté par Abdelaziz Djerad. Les intervenants s'interrogeaient sur l'utilité de la création de nouveaux portefeuilles ministériels, au moment où la tendance mondiale est à la réduction du nombre de ministres et de ministères.
L'état ne donne pas l'exemple
Ainsi l'Etat ne donne pas l'exemple, alors qu'il appelle à la rationalisation des dépenses. Où est la réduction du train de vie de l'Etat, évoquée récemment par le Premier ministre et, avant lui, par le président Abdelmadjid Tebboune ?
Les dépenses superflues de l'Etat ne se résument pas uniquement à celles du gouvernement. Le nombre de résidences de l'Etat, nécessitant des budgets d'entretien conséquents, est aussi important. Pis encore, certaines ne sont même pas utilisées.
Les institutions, à l'image du Parlement, affichent aussi une opulence ostentatoire : des centaines de véhicules de luxe, des frais de missions garnis en devises et des prises en charge diverses en faveur des élus. Certains se sont même permis, on ne sait par quel miracle, d'accaparer plusieurs véhicules de l'institution.
D'autres bénéficient aussi de chauffeurs personnels et même d'une garde rapprochée. Les différentes administrations publiques coûtent cher à l'Etat. Leurs responsables bénéficient également d'une vie luxueuse.
En pleine crise économique, les différents services de l'Etat continuent d'organiser des kermesses et des réceptions fastueuses à coups de plusieurs millions de dinars. Mais, curieusement, ces dépenses sont omises. Les autorités font mine de les ignorer. Aucune décision officielle sur la réduction de ces dépenses n'est prise… ou pas encore.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.