Le Tribunal algérien de règlement des litiges sportifs (TARLS, ex-TAS) a rendu hier sa décision arbitrale en déboutant les membres du comité exécutif du Comité olympique algérien, Boughadou (natation), Abdellaoui (haltérophilie) et Zahi (gymnastique), dans l'affaire qui les a opposés au COA. Avant le verdict du TARLS, le tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger) a également débouté les cinq membres exclus, dont Raouf Bernaoui, ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et président de la FAE, ainsi que Nouria Benida. Celle-ci et Bernaoui n'ont pas jugé utile d'aller au TARLS. Ils ont compris que ce serait peine perdue. Les trois plaignants, Zahi, Boughadou et Abdellaoui, ont demandé l'annulation de l'assemblée générale extraordinaire du 25 janvier et l'élection des 5 nouveaux membres (tous présidents d'une fédération olympique). Selon nos informations, la demande de Sofiane Zahi, Hakim Boughadou et Larbi Abdellaoui contre le COA a été acceptée dans la forme et rejetée dans le fond au motif qu'il y a eu une bonne et juste application des dispositions statutaires du COA. Toutefois, les cinq membres ont toujours la possibilité de se plaindre au niveau du TAS de Lausanne, en Suisse. Autant dire que la décision du TARLS vient mettre un terme à cette houleuse et triste situation. Après la sentence du TARLS qui, rappelons-le, a essuyé des «critiques» avant le jugement, le Comité olympique algérien peut désormais se diriger tout droit vers l'organisation de l'Assemblée générale élective (AGE), synonyme de l'élection d'un nouveau président, suite à la démission de Mustapha Berraf. Le futur président de la plus haute instance du sport algérien, dont la dure mission durera une année, permettra de redonner au COA confiance et espoir.
