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Révision de la constitution : Détachement des Constantinois face au scrutin référendaire
Publié dans El Watan le 31 - 10 - 2020

A quelques heures du début du scrutin référendaire sur la mouture de la nouvelle constitution, la population à Constantine semble davantage préoccupée par la pandémie de la covid-19, l'hospitalisation du président Tebboune et la flambée de la mercuriale que par cette consultation. Durant les trois semaines qu'aura duré la campagne électorale, les Constantinois n'ont manifesté aucun intérêt à cette foultitude de meetings et de rencontres pour lesquels l'appareil administratif a mobilisé tous ces canaux de communication. Et il y a eu un va- et- vient incessant des partisans du « Oui » à une nouvelle loi fondamentale, élaborée pendant une période de crise sanitaire inédite. A ce propos, les citoyens ne cessent de s'interroger sur la précipitation dans la finalisation de ce projet en pareille conjoncture. « A une crise profonde, on nous propose comme réponse une nouvelle constitution, nous en comptabilisons 8 depuis l'indépendance, il n y a aucune urgence dans l'élaboration d'une 9 ème, nous aspirons à un changement du système de gouvernance », commentent les plus avertis. Et ils sont nombreux à tourner le dos à cette échéance, notamment après le passage des fervents défenseurs du « Oui ».Une cohue à mettre à l'actif, particulièrement à une béquille du système et qui a provoqué le courroux de la population. Fidèle à ses pratiques, cet ancien parti unique a mis les bouchées doubles pour drainer les foules, faisant surtout fi des consignes de protection préconisées en l'actuelle pandémie. Son rassemblement à la salle de spectacles « Zénith » sans le moindre respect de la distanciation physique a fait hurler dans les chaumières. D'aucuns ont pointé du doigt le silence des pouvoirs publics et de l'autorité nationale indépendante des élections(ANIE) face à la transgression des mesures- barrières, « C'est évident qu'on a laissé faire, car c'est un rassemblement favorable à la nouvelle constitution, le camp adverse n'a même pas pu s'exprimé en raison d'entraves admiratives», est-il soutenu.
UN REJET PALPABLE
Effectivement, le bord des partisans du « Non » n'était pas visible faute d'autorisations pour certaines de ses composantes. Le mouvement associatif qu'on a présenté tel le fer de lance de cette campagne a occupé le terrain sans grand succès. S'il a supplanté quelques formations politiques, mues par des intérêts étroits, il a échoué à fédérer à sa mission commandée. La société civile, dans sa majorité, y a opposé une résistance. Preuve est que dans tous les rassemblements, l'assistance était clairsemée. Certes, il n'y a pas eu d'actions contestataires comme cela fut le cas pour les présidentielles du 12 décembre 2019, mais le sentiment de rejet reste palpable. Le dernier scrutin présidentiel a vu une opposition farouche, matérialisée par des marches au quotidien. Aujourd'hui, la pandémie de la covid-19 a brouillé les cartes. La marche timide du 5 octobre s'est soldée par des interpellations. Les risques sanitaires ont dissuadé les hirakistes de réinvestir la rue. Seul signe du refus de cette échéance, la dégradation des affiches. Elles ne sont pas nombreuses, mais celles placardées au ont été déchirées, voire arrachées. Somme toute, la campagne référendaire s'est déroulée devant un détachement manifeste des Constantinois, mais combien sont-ils enclins à aller voter ? Le taux final de participation lors de la présidentielle, même s'il n y a pas lieu de comparaison, était officiellement de 30,36 %. Un chiffre bien qu'il fut contesté aura quand même confirmé l'ampleur de l'abstention. Selon certains observateurs locaux, une partie du corps électoral constantinois, estimé à 611569 électeurs, ira voter pour que le « Non » l'emporte. Une démarche qui pourrait être motivée par certains articles de la mouture ayant cristallisé le débat sur les réseaux sociaux. Toutefois, la tendance générale est au rejet de « ce forcing constitutionnel » dont la tenue, en ce 1er novembre, est perçue telle une tentative de main mise sur une date historique pour l'ensemble des Algériens.
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