Dernièrement, une tentative d'occuper les logements des communaux réalisés mais non encore distribués, situés sur le boulevard de l'Industrie, a été avortée à temps, empêchant ainsi une occupation de fait. Cela renseigne sur la tension qui prévaut autour du logement dans la wilaya d'Oran, qui fait que le moindre logement vide devient aussitôt convoité. La tension sur le logement est telle que le moindre logement vide est convoité. Récemment, une tentative d'occuper les logements des communaux réalisés mais non encore distribués, situés sur le boulevard de l'Industrie, a été avortée à temps, empêchant ainsi une occupation de fait. «C'était un vendredi et si l'alerte a été donnée c'est que, heureusement pour nous, les concernés se sont donnés le mot via les réseaux sociaux», indique un cadre de l'APC d'Oran estimant à un peu plus d'une centaine le nombre global de ce type de logements réalisés par l'APC, mais dont la distribution relève de la responsabilité de la section syndicale. L'immeuble en question est pourtant muré justement pour parer à ce genre d'intrusions. En effet, à trop attendre, un autre quota d'une cinquantaine de logements réalisés antérieurement aux Amandiers ont fini par être occupés illégalement. Le mal étant déjà fait, il est aujourd'hui difficile de les récupérer même si des actions en justice ont été menées pour déloger les indus occupants qui, pour rappel, ne sont même pas potentiellement bénéficiaires car n'étant pas des employés de la commune. Pour le syndicat, ces quotas disponibles sont très insuffisants rendant de fait très difficile leur distribution car la demande est nettement plus importante. «Avec des effectifs dépassant les 9000 employés, vous avez déjà une idée de l'importance de la demande mais il suffit de savoir que le nombre des recasés de manière provisoire dépasse déjà les 200 pour avoir une idée de la difficulté à laquelle nous faisons face en termes de risque de mécontentements en cas de distribution», prévient Mme A. Keltoum, membre du conseil syndical et membre du bureau de coordination UGTA. Elle évoque les travailleurs de l'APC qui survivent, faute de mieux, dans des habitations en tôle pour certains, près des abattoirs ou de la fourrière canine, etc. pour d'autres. Un quota supplémentaire ou un nouveau projet pourrait contribuer à régler le problème en relogeant un maximum de demandeurs et en donnant de l'espoir au reste. «Les autorités administratives (daïra et wilaya) ont, ajoute la même syndicaliste, promis de nous aider, notamment après avoir réquisitionné un terrain à Cheklaoua où nous devions réaliser un autre projet de logements de même type et nous attendons...». Advertisements