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Imène Redjem. Artiste-peintre et pharmacienne : Une balade dans le subconscient
Publié dans El Watan le 30 - 03 - 2021

Jusqu'au 1er avril, le centre CCU Sciences Humaines, à côté de la Mosquée Rahma, accueille une exposition pleine d'émotion,intitulée «Aphorismes» l Une exposition réalisée dans une harmonie de couleurs des plus remarquables et qui vous permettra de plonger dans le subconscient de l'artiste-peintre autodidacte, Imène Redjem.

Plus que quelques jours afin de pouvoir contempler les huit œuvres d'Imène Redjem. Une exposition qui vaut complètement le détour de par son originalité et sa maîtrise artistique.
En effet, ses œuvres mettent en évidence un combat harmonieux de couleurs et d'émotion.
D'un côté, nous pouvons voir le rouge et le noir qui représentent la tristesse et d'un autre la présence de la couleur jaune exprimant une fervente envie de vivre. Il y a également une contradiction à la fois délicate et élégante de couleurs froides et de couleurs chaudes. Dans ses œuvres, Imène Redjem mixe la peinture acrylique avec la peinture à l'huile. La peinture acrylique est utilisée pour peindre le fond de ses toiles alors que la peinture à l'huile, plus onctueuse, est appliquée afin de réaliser tous les détails. Pour ce qui est de son style artistique, il est influencé par plusieurs courants artistiques tels que le surréalisme et l'abstrait.
De plus, l'artiste ne se contente pas de sa palette de couleur et de ses pinceaux, elle exploite également des reliefs, des projections, des accumulations de couleurs et des effets de matière tels que le charbon et les débris de bois dans le but d'apporter plus de texture à ses réalisations. «Le sujet qui est connu arrive à se mélanger avec le fond qui est l'inconnu pour éviter le réalisme classique et arriver à surfer sur d'autres dimensions énergétiques, mais aussi afin de donner une âme et une vibration nouvelle», souligne l'artiste. Intitulé «Aphorismes», l'exposition est inspirée des souvenirs et du vécu de l'artiste, mais aussi de plusieurs courants philosophiques, notamment dans le sens empirique. Il faut savoir que le mot aphorisme est tout d'abord très utilisé en philosophie.
Il s'agit de citations et de phrases formulées brièvement afin d'exprimer une réflexion ou une pensée. Pour Imène, l'art est une discipline indissociable de la philosophie, elle dit même que «c'est le corps esthétique de la philosophie». En effet, il y a un certain lien entre l'art représentant l'émotionnel et la philosophie. «La pensée est une émotion qui s'est développée en image. Par la suite, cette dernière se développe en pensée et réflexion. Cette pensée nous mène vers une grande sagesse qui est le dernier stade spirituel de l'être humain», explique-t-elle. Imène Redjem est une mordue de livres, elle est influencée par des œuvres philosophiques, notamment par les auteurs tels que Freud, Cario ou Schopenhauer. Parmi ses autres lectures animant son coup de pinceau, nous avons des ouvrages traitant de psychologie et de psychanalyse, mais aussi des romans de l'écrivain russe, Dosiyosky.
Rébellion
De manière générale, les artistes choisissent un sujet bien précis qu'il commence à traiter à travers plusieurs peintures. Cependant, Imène Redjem dispose d'une méthode aux antipodes de ses congénères artistes. Chaque toile exprime une émotion, une pensée qui est complètement différente de l'autre.
D'ailleurs, elle les a intitulés des œuvres orphelines. Il n'y a donc pas de relation entre eux. Pour vous aider à les imaginer, voici l'interprétation de quelques-unes. Nous pouvons observer le tableau intitulé Rébellion en couleurs représenté par une valise qui explose libérant un tas d'objets. «Cette valise qui explose libère toutes mes pensées les plus profondes. La montre et le réveil, sans dessiner les aiguilles, est fait exprès, car je n'aime pas me définir dans un temps bien précis. Quant à la clé, elle représente toutes les interrogations que j'ai pu avoir en grandissant et auquel j'ai pu y répondre presque totalement», raconte l'artiste.
Chalet paradisiaque
Parmi ses créations, nous avons également Une ballade en enfer représentée par l'échiquier machiavélique générant la psychopathie, le sadisme et la manipulation. Par ailleurs, plusieurs de ses œuvres contiennent des livres. A un moment donné, Imène a décidé de raconter sa vie, ses pensées, mais aussi tout ce qu'il y a dans son subconscient à travers ces ouvrages. Passionné de dessin et de peintures depuis sa tendre enfance, Imène Redjem, 36 ans, a eu une carrière bien remplie. En effet, ses dernières années ont été très intenses pour elle. Entre ses études en pharmacie et ses enfants, il ne lui restait plus de temps à consacrer à sa passion pour l'art. Toutefois, ce n'est qu'en 2016 que Imène a repris son activité. «J'ai toujours eu ce désir de dessiner au fond de moi, mais ce qui m'a donné envie de reprendre la peinture, c'est qu'à un moment donné, j'avais besoin de m'exprimer encore plus, le crayon était insuffisant », confie-t-elle.
A ses débuts, elle a commencé à faire de la reproduction, puis des portraits et des paysages, et son style se développer et se façonner chaque jour davantage. Du fait de son temps très limité, l'artiste peint toujours en fin de semaine, mais surtout lorsqu'elle est en excès d'émotion, soit trop tristesse voire nerveuse, afin de pouvoir se libérer. En outre, si beaucoup sont intéressés de savoir à quoi ressemble l'atelier de cette artiste peintre autodidacte, il faut l'imaginer comme étant un chalet paradisiaque dans une forêt. Chaleureux et entouré de fenêtres, il donne sur le jardin de l'artiste.
D'un côté, c'est un refuge pour lire, car contenant une multitude d'ouvrages, d'un autre, c'est un espace dédié complètement à la peinture. A noter que l'artiste a à son actif plusieurs expositions collectives ainsi que la participation à différents symposiums en Turquie. Sa dernière exposition fut au Musée Abdelkader à Miliana dans la wilaya de Aïn Defla.
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