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CNES
Un nouveau statut pour l'enseignant
Publié dans El Watan le 13 - 04 - 2005

Pour ramener un enseignant à son niveau de vie de 1989, il faudra hisser son salaire de base à 85 000 DA. Ce chiffre assez lointain de la réalité actuelle est calculé à partir de données qui reflètent la dévaluation du dinar algérien et le recul du niveau de vie en général.
Pour les enseignants universitaires, cela conforte surtout leurs revendications salariales liées nécessairement à des considérations bien plus importantes en relation avec l'état des lieux de l'université algérienne. Les animateurs du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) ont longuement évoqué cette question de la révision des salaires lors de la rencontre tenue hier à l'université Mentouri à Constantine. Il faut dire qu'il s'agit là d'un point nodal parmi ceux qui constituent l'ossature du nouveau statut de l'enseignant actuellement en phase d'élaboration. C'était d'ailleurs l'objet de cette rencontre débat qui intervient dans une série de rencontres animées directement avec la base du syndicat pour discuter l'avant-projet de statut et sortir avec une proposition qui sera faite au gouvernement. Un nouveau statut, pourquoi ? Les intervenants ont été unanimes pour constater la gravité de la situation dans laquelle se trouve l'université alors que tous les efforts consentis par l'Etat se résument à la gestion des flux. « Cette défaillance, conjuguée à une stratégie inadéquate pour l'enseignement et la recherche scientifique, a généré des conséquences négatives sur la qualité de la formation dispensée, le niveau et l'impact de la recherche scientifique sur le développement social, économique et culturel du pays. » Le constat est encore plus grave concernant l'enseignant chercheur enfermé dans un système fait de blocages de la reproduction des formateurs, le laminage par le bas de la qualité d'enseignement, la suprématie du pouvoir administratif sur le pédagogique et le scientifique ainsi que la paupérisation et le démantèlement du métier d'enseignement. Les syndicalistes estiment que la refonte de l'enseignement supérieur passe inéluctablement par la revalorisation de leur métier. C'est aussi la position du ministère de tutelle représenté par le secrétaire général, Mohamed Gherras, qui n'a pas raté l'occasion de réitérer le principe d'impliquer l'ensemble des partenaires, y compris les étudiants, dans l'enrichissement du statut et toute la réforme engagée. Reste que la confiance n'est pas tout à fait rétablie entre les deux parties. « Il est difficile pour nous de nous contenter encore de quelques mesures d'urgence, affirme Ali Boukaâroura, coordinateur national du CNES, et sommes en droit d'exiger un changement radical tout en étant tenus par un contrat moral pour fournir la contrepartie. » La lueur d'espoir entrevue aujourd'hui par la porte des réformes engagées est flouée encore par cette condition qui lie l'élaboration du nouveau statut de l'enseignant à celle du statut global de la fonction publique. Sans s'afficher alarmiste, M. Boukaâroura reconnaît le doute qui ronge ses collègues à propos des promesses du gouvernement, mais prend acte des déclarations officielles et consent à laisser à l'équipe d'Ouyahia une marge qui va jusqu'à décembre 2005 avant de revenir aux moyens radicaux de pression. Les participants doivent débattre durant deux jours les points inscrits dans l'avant- projet de statut. Par ailleurs, une autre question sensible qui n'a pas manqué d'être soulevée à cette occasion est celle relative au recrutement d'enseignants étrangers. Une mesure jugée discriminatoire par le CNES à cause des avantages accordés à ceux-ci par les pouvoirs publics. Pour le secrétaire général du ministère, « si l'on juge cette option en comparant les salaires, l'on ne peut que fausser le débat ». Et pour mieux étayer sa thèse, il expliquera : « Il est nécessaire d'extirper cette question du débat politico-idéologique et la regarder à la lumière des besoins réels de l'université algérienne. » Des besoins d'ouverture, il est vrai, sur un monde en constante évolution et aussi des besoins quantitatifs et qualitatifs, sachant que nos 25 000 enseignants, tous corps confondus, sont loin des ratios internationaux en termes d'encadrement. M. Gherras finira par déclarer que de nombreuses sollicitations parviennent des quatre coins du monde et qu'il y aura aussi des enseignants seniors pour la rentrée prochaine. En ce qui concerne l'école doctorale ouverte récemment à Alger, 225 enseignants français sont déjà recrutés.

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