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« Contribuer à relancer la culture cinématographique »
Abdennour Hochiche (Président de l'association Project'Heurts)
Publié dans El Watan le 13 - 06 - 2005

La 3e édition des rencontres cinématographiques de Béjaïa s'est ouverte hier avec une cérémonie inaugurale qui a réuni les invités et participants au rendez-vous. Abdennour Hochiche, président de l'association Project'heurts, qui coorganise les rencontres avec l'association Kaïna Cinéma (France), revient dans cet entretien sur l'objet de la manifestation, ses ambitions et quelques-unes des nouveautés qu'apporte la présente édition.
Vous en êtes donc à la 3e édition des Rencontres cinématographiques que vous avez lancé il y a trois années. Peut-on connaître les correctifs et les ajouts éventuels apportés à l'organisation ?
On va dire que pour cette édition, nous avons tenté de capitaliser l'expérience acquise dans le propos des deux précédentes. Au-delà maintenant des réflexes simples que l'on peut acquérir sur le terrain par rapport à l'approche et à l'organisation des tâches au niveau de notre association ou au niveau de notre partenaire Kaïna Cinéma, il y a surtout l'effort d'adaptation du contenu des ateliers de formation aux attentes décelées chez les jeunes bénéficiant de ce cadre. Comme vous le savez, la formation des jeunes, dans la mesure des moyens qui sont les nôtres en ce moment, représente un axe prioritaire dans notre démarche depuis le lancement des rencontres. Donc, il s'agit pour nous et pour les animateurs de ces ateliers désormais de développer des programmes ciblés au profit de jeunes. Des jeunes que nous avons essayé de faire participer, cette fois-ci, en fonction de leur motivation à acquérir des notions de base concernant les métiers du cinéma, mais aussi concernant les techniques d'organisation de cinéclubs, maillons que nous jugeons essentiels et pratiquement prioritaires dans toute démarche de contribution au renouveau du cinéma dans notre pays.
Et concernant le programme des projections ?
Sur ce point, nous continuons à favoriser les créations récentes et les réalisations des jeunes Algériens. Dans ce propos d'ailleurs, nous ne pouvons qu'être fiers de voir que certains réalisateurs qui « transitent » par les rencontres, soient consacrés après dans des festivals et autres cadres de compétition. A propos de compétition, nous avons dès le départ défini une approche basée sur le dialogue et l'échange, d'où d'ailleurs l'intitulé que nous donnons au rendez-vous. Cette année, nous avons opté pour une quinzaine de courts et moyens métrages. Nous aurions aimé, cela dit, disposer de la possibilité de proposer des longs métrages récents mais, comme vous le savez, le rythme de la production dans notre pays reste trop maigre pour se le permettre.
Cela nous mène vers un aspect des choses qui a son importance dans ce genre d'activités. On vous sent quand même constamment en quête de moyens, matériels évidemment. Votre marge de manœuvre n'est-elle pas ainsi réduite du fait du manque d'aide de la part de certains circuits et institutions ?
Il est clair que, effectivement, nous continuons à plaider une implication plus agissante de la part de certaines institutions dans l'appui à la manifestation. Nous nous disons simplement que les Rencontres cinématographiques de Béjaïa appartiennent à toute la ville et qu'il serait tout de même naturel que les autorités concernées fassent un effort pour aider à promouvoir un cadre appelé de toute façon à évoluer, du moins c'est ce que nous œuvrons à réaliser. Pour l'heure, nous nous sentons quand même peu épaulés, pour ne pas dire autre chose, et la situation ne peut que multiplier les contraintes sur l'équipe des organisateurs qui continue à faire ce qu'elle peut pour réussir l'événement. Préparer une activité comme celle que nous organisons ne se fait pas en 15 jours, croyez-moi. C'est la dépense de toute l'année qui peut déterminer la réussite ou non des rencontres. Nous maintenons malgré tout l'activité de notre ciné club et nous aurions aimé disposer de moyens pour parfaire son fonctionnement, multiplier nos contacts, et pourquoi pas dégager un permanent qui puisse se consacrer entièrement à la promotion de l'activité. Ce sont là quelques-uns des outils modernes pour le fonctionnement de toute association, surtout quand il s'agit d'association appelée à assumer des rendez-vous annuels d'importance. Cela dit, nous n'omettrons pas de remercier des partenaires et des sponsors qui croient en ce que nous faisons et qui nous accompagnent pour certains depuis la naissance de la manifestation.
Cela ne vous empêche pas de faire des projections sur l'avenir et, si l'on se fie à la présentation que vous nous avez fournie, il serait donc question, dès l'année prochaine, que les cinématographies maghrébines soient représentées aux rencontres, alors que vous annoncez à terme que c'est l'ensemble du cinéma euroméditerranéen qui sera présenté...
Oui. Cela fait effectivement partie de notre démarche d'évolution progressive. Nous axons beaucoup, quitte à se répéter, sur le dialogue et l'échange. Nous estimons que les cinéastes au niveau du Maghreb se retrouvent pratiquement confrontés aux mêmes réalités, ou à des difficultés semblables... D'où l'intérêt, pensons-nous, d'élargir le débat à nos voisins. A terme, le même élan devrait nous conduire à donner plus d'envergure au rendez-vous avec l'ouverture que nous souhaitons sur le cinéma euro-méditerranéen. Vous savez, au tout début déjà, le groupe d'organisateurs s'est fixé des échéances et des moments d'arrêt pour estimer les avancées ou les difficultés. Nous dressons notre bilan à chaque fin d'édition et nous dégageons des conclusions qui nous servent de bases de relance. Nous nous sommes fixé un cycle de cinq années et c'est au bout de ce cycle que nous allons, si vous le voulez, voir plus clair.


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