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M'sila
Les effets du terrorisme
Publié dans El Watan le 17 - 07 - 2005

Avant de pénétrer dans les territoires des Hautes Plaines steppiques de la wilaya de M'sila, nul n'aurait imaginé l'ampleur des effets dévastateurs du terrorisme sur des régions entières et leurs populations.
Les localités de Tamsa, Medjedel, Menaâ, Aïn El Melh, Djebel Messad, et d'autres encore, portent à ce jour les stigmates des années de terreur, où la vie a été réduite à sa plus simple expression. Quelques habitations ponctuent cependant l'immensité de ces territoires, sinon pour le reste, la désolation est de mise. Poussées à l'exil, sous l'effet des massacres collectifs, les populations ont été acculées à abandonner terres, habitations et activités séculaires. Il faut dire que, à ce jour, aucune estimation n'a été faite sur les dégâts causés par le terrorisme dans le milieu rural conséquemment à l'abandon des terres, des activités économiques et à la paupérisation des populations rurales poussées à l'exode. Lors de notre dernière sortie dans la commune de Tamsa, nous avons été sidérés par la zone de Barrouka, coincée entre une cascade de monticules et le cordon dunaire, qui ceinture la wilaya de M'sila dans toute la largeur, couvrant une superficie de 3500 ha, par le fait qu'elle se trouve présentement sans vie, après avoir été habitée, nous dira le P/APC de Tamsa, par pas moins de 250 familles, qui ont été acculées à l'exil après le massacre de 1997, qui a frappé leur douar. Massacre ayant entraîné la mort de 11 personnes, parmi lesquelles deux enfants de 5 ans. La population de Louibda dans la commune de Medjdel, qui s'était exilée suite au massacre d'une cinquantaine de personnes et l'enlèvement de 4 jeunes filles, fuyant les affres du terrorisme, a abandonné terres et habitations, préférant prolonger son exil à Diar Chioukh dans la wilaya de Djelfa, eu égard au black-out qui a entouré ses doléances pour son retour sur ses terres. Un black-out, faut-il le souligner, imposé par l'ex-chef de l'exécutif de la wilaya de M'sila, qui s'apparente à des représailles pour avoir osé exposer sa situation à la presse. Si les empreintes du terrorisme, mené en milieu urbain à travers la destruction par le feu et l'explosif d'infrastructures publiques, ont fini par disparaître totalement, il n'en est pas de même pour le milieu rural où les stigmates du terrorisme, non seulement demeurent dans leur intégralité, mais se sont accentués depuis leur souvenance. Ainsi, les populations fuyant les affres du terrorisme avaient dû abandonner champs, habitations et activités séculaires, des aléas qui avaient fini par dévaster les sols. « Le retour de la population demeure tributaire d'un investissement plus conséquent de l'Etat, à travers le Haut Commissariat au développement rural (HCDS), par la mise à disposition de l'électricité, la réalisation d'ouvrages hydrauliques, la restauration des sols et la domestication des eaux de ruissellement, l'eau pour la consommation domestique et l'abreuvement du cheptel », a soutenu le P/APC de Tamsa.La population rurale, qui s'est maintenue dans les régions enclavées en dépit des difficultés, n'en finit pas de subir les conséquences de l'insécurité ayant sévi dans des conditions insoutenables. Par ailleurs, la sécheresse a d'autant plus aggravé la vie des habitants. « Un problème crucial, nous dira Lahssa Lakhdar, éleveur de son état, puisque 24 km en aller et retour séparent le point d'eau et le lieu d'abreuvement du cheptel. » « Par ailleurs, la citerne est payée à 1000 DA. Il nous faudrait 7 citernes par jour pour abreuver le cheptel », a affirmé cet éleveur. D'autres localités, telles que Louhdayat, Roukna et Mehaguine, dont l'élevage ovin est la principale activité, vivent le calvaire en l'absence d'eau pour abreuver leur cheptel. Les habitants fondent leur espoir sur les interventions du Haut Commissariat au développement de la steppe (HCDS) pour résoudre ce problème. Si pour les populations rurales sédentaires des opérations de restauration des terres, de forage et d'autres ouvrages hydrauliques ont été réalisées par le HCDS, il n'en est pas de même pour celles qui ont fui les affres du terrorisme et aspirent au retour. Celles-ci demeurent exclues du programme de développement rural.

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