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Une commune sous perfusion
Développement à El Madania
Publié dans El Watan le 20 - 07 - 2005

La commune d'El Madania (ex-Clos Salembier) est située sur les hauteurs de la capitale. Elle était, autrefois, un quartier du Grand Alger, avant qu'elle ne soit administrée municipalité.
Le territoire de la circonscription administrative est d'une superficie à peine de 17 ha. C'est dire la promiscuité, à laquelle est confrontée El Madania qui abrite au dernier recensement opéré en 1998, 55 000 habitants, dont 13 000 à Diar Echems et 5000 à Diar El Mahçoul. Seulement, l'accession au statut de municipalité n'a pas produit l'essor de développement escompté. Loin s'en faut. La cité rebaptisée au lendemain de l'indépendance au patronyme de la famille El Madani souffre d'un régime de précarité sociale, en raison de l'inexistence d'un tissu industriel et commercial, générateur de ressources fiscales. La commune, bien qu'elle soit accolée au somptueux monument de Maqâm Echahid et aux enseignes chics des magasins de l'Office du Ryad El Feth (OREF), subsiste néanmoins grâce aux sporadiques budgets de l'Etat alloués dans le cadre du Plan communal de développement (PCD). Selon Malek Boughadou, second vice-président, chargé de l'urbanisme et du service technique : « Les boutiquiers et les restaurateurs de l'OREF s'acquittent des droits de location envers l'OREF, sans pour autant payer ce qui est dû à l'APC, en dépit d'un échéancier de paiement dûment établi par le receveur des contributions diverses. » Notre interlocuteur a précisé qu'« une commission ad hoc a été installée pour recouvrer les arriérés détenus injustement par l'OREF et qui s'élèvent à 14 milliards de centimes. Il ne faut pas perdre de vue que l'OREF est construit sur la carte du foncier de la commune et, par conséquent, c'est à l'ALP qu'échoit la tâche de nettoyage et l'entretien de l'esplanade ». En attendant une issue équitable à cette situation conflictuelle, l'exécutif communal s'échine, tant bien que mal, à redynamiser la collectivité : « Le staff municipal a décidé de créer une zone d'activité au niveau de l'avenue des Frères Bouadou, afin de résorber un tant soit peu le chômage et permettre à la caisse de la collectivité de bénéficier des recettes d'impôts. Seulement la faisabilité du projet est tributaire de l'approbation du Plan d'occupation des sols (POS) soumis à l'examen du wali d'Alger », a tenu à préciser notre interlocuteur. Les aléas économiques ne semblent pas décourager l'équipe communale, qui a investi, en prévision de la prochaine rentrée scolaire, une enveloppe de 25 millions de dinars dans les travaux d'embellissement de 6 écoles sur les 12 établissements scolaires que compte la commune.
Marché informel
Par ailleurs, la commune est confrontée au phénomène du marché informel. Ces marchés se font surtout remarquer sur le boulevard Abderrahmane Laâla et la rue des Frères Boukhari où des « marchands motorisés », livrant ainsi une concurrence féroce aux adjudicataires des étals du marché des fruits et légumes : « La résorption du marché informel se fera dès la livraison des halles couvertes établies au lieudit les Jasmins, pour lequel l'APC a dégagé une enveloppe de 10 millions de dinars dans une première phase », a-t-il souligné. Mais ce qui importe le plus en ce moment au conseil communal, c'est le désarroi général des 80 familles sinistrées du tremblement de terre du 21 mai 2003, qui attendent un hypothétique relogement dans les chalets. Pour rappel, ces familles, qui résidaient dans les vieux quartiers d'El Madania et dont l'état de leur bâtisse est classée rouge par le CTC, continuent de loger sous les tentes dressées à la rue Mustapha Serir (ex-rue des Coquelicots) et à la rue Mustapha Nekkache. Le stade des Jasmins est également occupé par 20 familles, toutes victimes du séisme. Pour notre interlocuteur, « l'APC est tenue de respecter scrupuleusement les chapitres de dépenses, qui lui sont alloués par la tutelle ». En outre, la tendance municipale est à la résorption de l'habitat précaire, qui a pris corps dans les espaces communs, notamment à la cité de Diar Echems. Une visite en compagnie de notre interlocuteur dans cette cité renseigne, si besoin est, sur l'ampleur du drame qui se joue intra-muros de la cité. « Nous avons dénombré officiellement 60 baraques érigées par de jeunes couples natifs de la cité. C'est l'unique alternative pour fuir l'enfer des 24 m2 où cohabitent parfois trois familles », explique M. Boughadou.
Opération tiroir
Cette cité devait tirer avantage de l'opération Tiroir, initiée par le wali délégué de Sidi M'hamed, et dont le précepte consiste à aménager des logements de type F3 au moyen de la fusion opérée entre trois studios formés initialement d'une seule pièce principale de 24 m2. Selon notre interlocuteur, la faisabilité de la manœuvre est assujettie au départ d'une partie des habitants en direction d'autres sites de manière à concéder à ceux qui restent de profiter de l'espace laissé vacant. D'après les voisins, une association de quartier, constituée de deux représentants par immeuble, est née au forceps afin d'accompagner le projet. « La création de cette association a été faite sur proposition du wali délégué de Sidi M'hamed pour avoir affaire à des interlocuteurs crédibles auprès des habitants », nous a-t-on expliqué. Il est donc évident que les querelles intestines et la question de leadership, y sont pour beaucoup dans le gel du dossier. A souligner, qu'à partir de ce programme est née l'idée de réactiver le dossier des travaux de rénovation de la cité Nador, qui est le résultat d'un planning de travaux d'entretien élaboré au début des années 1980, avant d'être enseveli dans les méandres bureaucratiques.


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