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L'acmé du palmier-dattier
La spéculation gache l'oasis
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2005

Dans le Sud (Ghardaïa, Ouargla, El Oued, Biskra, Timimoun ou In Salah), le palmier dattier constitue la principale ressource des populations. Malheureusement, les palmeraies du sud du pays subissent actuellement de graves mutilations.
Pire, devant le phénomène de modernisation imposée et les appétits voraces de certains propriétaires terriens, beaucoup plus portés sur la spéculation foncière illégale que sur l'agriculture, la disparition au fil du temps des minuscules taches de verdure perdues dans notre vaste désert, au profit du béton et du désert menaçant, commence à se faire sérieusement sentir. Dans la wilaya de Ghardaïa par exemple, la beauté architecturale de ses ksour cache mal le véritable carnage écologique auquel se livrent les promoteurs immobiliers (en majorité clandestins) dans ce qui reste de ses magnifiques palmeraies. Les constructions de plus en plus nombreuses au point qu'elles anticipent le développement démographiques, sont édifiées à l'intérieur même de ces minuscules îlots de verdure, éparpillés çà et là, à travers les communes de la wilaya. Ces îlots ont été, non sans supplices, arrachés de force au désert par les premiers habitants de la région il y a de cela dix siècles. Pourtant, lorsqu'on habite la ville ou qu'on y arrive en touriste, et qu'on dispose de moyens nécessaires pour le faire, on aime bien prendre un peu d'air dans une oasis et s'abriter du soleil, à l'ombre d'un palmier dattier. Et pour étancher sa soif ou compléter un repas (dattes ou couscous aux dattes), on a nulle peine à se procurer un bol de lait de chèvre, car la générosité du paysan ghardaoui est légendaire passées à Ghardaïa. Quelque temps après, lorsqu'on est bien rentré chez soi, de ces inoubliables journées passées à Ghardaïa, sous le palmier, la mémoire n'a emmagasiné que le faux pittoresque, ce que l'on hâtera de vanter à la reprise du travail, devant ses amis. Du reste, que peut-on apprendre du palmier ou de l'homme qui l'a cultivé et pour qui on n'aura gardé que le souvenir d'un vieillard aux mains rugueuses et à la peu cuite par le soleil et le vent ? Plutôt que de faire comme les pseudo-poètes, pour qui n'est vie et poésie que ce qui réjouit la vue et remplit le ventre. Il va falloir peut-être mieux s'inspirer sur ce que cache ce palmier comme richesses d‘autrefois, qui existent toujours à l'intérieur de certains foyers, ici et là, à travers quelques villes du sud du pays. Cependant, le palmier, par les bienfaits qu'il prodigue même après sa mort, demeure un objet de vénération. Il existe 2600 palmiers répandus sur 26 pays à travers le monde, dont 43 (tous modè les confondus) sont plantés à travers notre territoire. Ce palmier, en plus des dattes, nous offre la possibilité de façonner une multitude de produits ménagers, artisanaux et commerciaux, tels que les poutrelles, les portes, les ustensiles de tissage, les paniers, les couffins, les parasols, les éventails, les mesures de capacité d'autrefois, et bien d'autres choses... C'est dire qu'il va falloir considérer les palmeraies de Ghardaïa ou d'ailleurs comme des « palmeraies trésors » de production et qu'il est temps d'arrêter ce mouvement d'urbanisation des terres agricoles en interdisant l'achèvement des palmiers et toute nouvelle construction à l'intérieur des palmeraies.

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