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Industrie de la bière en Algérie
A la conquête du marché méditerranéen
Publié dans El Watan le 18 - 08 - 2005

En décidant de s'engager uniquement dans la production de la bière, abandonnant du coup son ancien sigle Boissons gazeuses d'Algérie (BGA) pour se transformer en Brasserie de Annaba, l'entreprise publique économique du même nom a mis fin à des années d'incertitudes et d'immobilisme dans cette activité.
L'ambitieux plan de développement de cette brasserie semble avoir abouti après avoir eu à surmonter de nombreux intérêts contradictoires. En 2005, contrairement à d'autres concurrents, notamment ceux étrangers venus « brasser » dans la région de Annaba, la bière de production Brasserie de Annaba est très demandée. Il s'agit de la Bônoise 23 dont la qualité supérieure et le prix étudié ont fait grimper la courbe des commandes. En donnant un bon coup de pied dans la fourmilière dans les effectifs, en utilisant rationnellement les moyens en sa possession, en procédant à la mise en place d'équipements de brasserie sophistiqués, en faisant appel à des spécialistes pour la production de la bière sous toutes ses formes et couleurs, l'actuelle direction générale a réussi son effet : secouer une entreprise atomisée par des travailleurs aux salaires miraculeusement maintenus et tétanisés par la puissance de production de la brasserie étrangère implantée à quelques kilomètres de leur usine. Pour y parvenir et tout en se rodant aux lois du marché, les gestionnaires ont greffé l'expérience de la majorité de leurs effectifs aux technologies acquises. Un mariage de raison en quelque sorte qui a porté ses fruits. Pour preuve, ces deux dernières années, la Brasserie de Annaba a enregistré une hausse plus que sensible du chiffre d'affaires annuel. Elle a également réussi à se créer une assise internationale en exportant sa bière Bônoise 23 dans plusieurs pays de la Méditerranée dont la Tunisie. Outre la haute qualité du produit à base de houblon et le malt importés, d'autres facteurs ont contribué à la réussite de la Brasserie de Annaba. Plusieurs types d'emballage en verre et métallique, résultat de recherches en marketing poussées, ont contribué à cette réussite. L'absence d'effets indésirables et l'abattage fait par de nombreux consommateurs, devenus des « accros de la 23 », qui vantent les mérites de cette bière, ont fouetté les chiffres à la vente. « Avec la Bônoise 23, je vois la vie avec des couleurs nouvelles, cela me fait planer. Il est dommage que la brasserie de Annaba ne fasse rien pour intéresser les consommateurs comme le font les autres marques. La certitude d'une bonne qualité de leur production ne suffira pas à maintenir le rythme d'une commercialisation soutenue », affirment des consommateurs attitrés. La « bonne qualité » dont il est question concilie un arrière-goût fruité à une acidité de bon aloi. « Ni trop comme celle de certains concurrents étrangers dont les représentants hantent les bars et les dépôts, ni trop peu », précisent nos interlocuteurs. Pour d'autres, la souplesse idéale donne à la bière de la brasserie de Annaba sa particularité au point de se transformer en une curiosité propre au palais. C'est cette dernière particularité qui a permis aux chiffres de la vente de s'envoler et au label de s'exporter. Quelques réfractaires se plaignent bien des sentiments autres que de griserie, d'une impression de dépersonnalisation ou simplement d'une absence d'effet, mais ils forment une minorité. Il n'empêche que ces deux dernières années, ces ventes ont progressé de plus de 50 %. Même si un brasseur étranger est installé à quelques encablures de la vieille unité de production Brasserie de Annaba, sa démarche commerciale fermée à toute communication avec les médias ne présente pas de risque. Pour cette vieille brasserie implantée dans une zone enclavée de Annaba, à la cité de Boukhadra, le boom commercial va en s'accentuant. La Bônoise 23 fait des émules dans le monde des consommateurs. De là à dire que l'essor de cette bière est un pur phénomène de mode, il y a un pas à ne pas franchir. En tous les cas, l'on affirme qu'elle a une délicatesse qui transporte au point de chercher à en prendre une autre à chaque fois que l'on en vide une. La bière bônoise qui se veut de fraîcheur tout en étant légère s'est transformée en une coqueluche des consommateurs des villes de l'est du pays. Et même ailleurs, où elle est arrivée à supplanter beaucoup d'autres locales et étrangères. A entendre ses adeptes, la bière de la Brasserie de Annaba aurait toutes les vertus, y compris ralentir le vieillissement, normaliser le fonctionnement des reins et la pression sanguine et renforcer les défenses immunitaires. La plupart de ces effets bénéfiques sont loin d'être démontrés. Bon nombre de praticiens de la santé publique estiment que la bière en général est trop souvent utilisée pour calmer un stress professionnel ou surmonter un coup de cafard. D'autres préfèrent parler d'effacement de timidité, d'hypersensibilité, de mélancolie qu'entraîne la consommation de la Bônoise.

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