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Staouéli entre soleil, restos et étoiles
Le village joyeux
Publié dans El Watan le 16 - 08 - 2004

Pour une grande partie de la population de l'Algérois, Staouéli est un circuit incontournable durant les soirées d'été. Pour preuve, cette foule impressionnante qui se « déverse » sur les nombreux restaurants et rôtisseries du centre-ville, dès 20h. Staouéli, à une trentaine de kilomètres d'Alger, reste l'une des communes les plus animées durant les soirées chaudes et chargées de promesses. Qui aurait cru que ce lieu de passage pour troupeaux allait devenir ce qu'il est aujourd'hui : drainer autant de monde durant les longues soirées d'été. Staouéli est un village vivant. De jour comme de nuit. Des milliers de piétons foulent ce sol poussiéreux et respirent cet air chargé d'odeurs de grillades. Sous une écrasante chaleur, la ville grouille de monde. Ce sont principalement les habitants qui vaquent à leurs occupations, entre les courses au marché municipal, où les bourses en prennent un coup, et une partie de dominos au café maure du coin.
Des cafés entourent la place du Dauphin et celle des Corsaires. Mais beaucoup d'autres sont de passage. Parce que ce lieu constitue une escale vers les plages de Sidi Fredj, Palm Beach, Azur Plage et même Zéralda. Et ils sont nombreux à se rendre au bord de la mer en empruntant les transports publics. Du côté des restaurants, seuls quelques couples ou quelques travailleurs des quartiers environnants s'y rendent pour le déjeûner. Les salles sont désertes et les trottoirs dégagés. D'ailleurs, plusieurs restaurants sont fermés. Interrogés, des serveurs expliquent que c'est une question de « rentabilité » : avant l'ouverture, les restaurateurs doivent prévoir une certaine quantité de nourriture et de braise qui varie selon les jours de la semaine. Et lorsque les clients ne sont pas nombreux, ils se retrouvent à travailler à perte. En effet, certains aliments se conservent mal jusqu'au soir, comme les fruits de mer. Idem pour la viande qui doit rester fraîche. D'autant qu'il y a une réputation à conserver, et se retrouver avec « une intoxication » sur les bras n'arrange pas les affaires. Les rares clients ont tout de même la chance d'apprécier leur déjeûner dans le calme et dans un cadre intime. Surtout, sans carburant dans l'air. Et ce sont principalement des couples qui investissent les lieux, mettant une touche de romantisme dans un monde qui échappe souvent à toute logique. A toute douceur, parfois. Alors que l'astre du jour commence à peine à décliner, Staouéli semble plus vivant que jamais. Des policiers tentent de réguler la circulation. Sur l'artère principale, on roule difficilement, une multitude de voitures se déverse sur le centre-ville. Quant aux ruelles latérales, elles sont presque impraticables. Des dizaines de familles ont investi les nombreux restaurants et salons de glaces. Beaucoup d'autres attendent leur tour, agglutinées sur les trottoirs. On étouffe malgré la fraîcheur du soir. C'est que l'air est chargé de fumée et de carburant. Mais l'odeur des grillades semble flotter au-dessus du reste. Et c'est justement ces effluves qui attirent la foule en dépit des prix affichés. Ici, la viande a bonne réputation. Et c'est tellement plus agréable de bien manger et de ne pas avoir de corvées à faire ! D'oublier la vaisselle et les tables à dégager ! L'espace d'une courte soirée, on tente de tout oublier. On se concentre sur la bonne nourriture et on profite de cette agréable ambiance familiale. On allonge même la veillée avec de bonnes glaces, servies en coupes et ornées d'une multitude de couleurs : pistache, fraise, chocolat et abricot. Des enfants piaillent, les gens parlent fort... mais ce n'est pas grave. On est là pour décompresser. Et on ne va pas faire de manières pour des broutilles. Pour toutes ces familles, c'est une bouffée d'air frais, une halte dans un quotidien pas toujours gai malgré les vacances. En allant vers la mer, la fréquentation est exclusivement masculine. Ici, on se régale de sandwichs. On ne retient jamais le nom du restaurant-gargote, mais cela n'a aucune importance, tous les jeunes de l'Algérois connaissent les célèbres « complets de Staouéli ». On vient de partout pour y casser la croûte, surtout que c'est ouvert jusqu'au petit matin. L'idéal pour les fêtards qui sortent de boîtes de nuit et qui ont besoin d'énergie... après une nuit infernale.

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