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Aïn Kercha (Skikda)
La soif, la soif !
Publié dans El Watan le 17 - 08 - 2004

Llors que Aïn Kechra trouve déjà du mal à assurer convenablement les fonctions de développement d'une simple commune, on est allé pour des considérations purement bureaucratiques l'acculer davantage en la désignant chef-lieu de daïra. Comme ça, sur le tas sans lui assurer les assises infrastructurelles, encore moins lui garantir des projets conséquents de développement qui lui permettraient de remédier aux besoins les plus élémentaires de plus de 27 000 habitant. A Aïn Kechra, chef-lieu de daïra, il n'y a ni arrondissement de police ni banque... Il n'y a même pas de service technique pour suivre et assurer le bon fonctionnement des projets ou pour intervenir en cas de besoin. Aïn Kechra doit à cet effet faire appel aux services techniques de... Tamalous, une autre daïra distante de plus de 27 km.
Elle doit alors assurer aux habitants de Aïn Kechra les moyens de transport et autres commodités et prier pour qu'ils ne soient pas trop occupés à Tamalous. Une parodie administrative ?! Plutôt une réalité qui ne fait aujourd'hui que s'amplifier pour acculer toute une population dont le quotidien se résume à rêver d'un toit ou juste... d'une goutte d'eau. Sachons que 70 % de la population de Aïn Kechra crève de soif. Ce n'est pas là une vision mais une réalité amère qui dure et perdure à l'usure. Une seule source naturelle existe à Aïn Kechra. La source d'El Masraf située à Es Safsafa à moins de 3 km de la ville, (usons plutôt de la bonne dénomination : du village). Elle a de tout temps été utilisée par la population à travers l'ancien réseau de distribution qui tente de pourvoir les quelques habitations du centre du village. Le reste de la population se rabat sur l'alimentation par citerne. L'APC tente à cet effet de minimiser les manques en mettant toute sa flotte (4 camions citerne et plus d'une dizaine de tracteurs) à la disposition des citoyens, mais il lui est quasiment impossible de combler tous les manques. Dans le meilleur des cas, elle ne pourra desservir quelques habitations qu'une fois tous les quatre jours. Le privé vient également à la rescousse, mais, vu le taux renversant de chômage qui touche plus de 64 % de la population, la majorité des habitants trouve souvent du mal à s'offrir 3000 litres d'eau à 600 DA. Entre temps, les deux châteaux d'eau de Aïn Kechra d'une capacité de 500 m2 demeurent vides. Et la solution ? Un des adjoints du président de l'APC pense que le salut de la commune réside dans l'inscription d'un projet pour alimenter Aïn Kechra et ses agglomérations à partir du barrage de Beni Zid, distant de moins de 20 km à vol d'oiseau. Il affirme même que les autorités compétentes restent très sensibles à ce sujet.L'autre mal de Aïn Kechra est caractérisé par la grave crise de logement. C'est une commune où il ne se passe presque rien à ce sujet. Ou plutôt si, il s'y passe des étourderies dignes des grandes mésaventures qui n'en finissent jamais. Car il faut relever à cet effet que les 20 logements sociaux, dont les chantiers avaient été entamés en 1998, ne sont aujourd'hui qu'à 30 % d'achèvement. Qui dit mieux ?! A ce rythme leur réception devrait se faire dans une dizaine d'années quand la population aura doublé et ses besoins aussi. Aujourd'hui, ils sont 1154 citoyens à avoir déposé une demande de logement dans le cadre du social, combien seront-ils en 2010 et quand on apprend que Aïn Kechra n'a bénéficié d'aucun programme dans le cadre du logement social depuis plus de 5 années ? Toutes les déductions restent ouvertes.Ces deux maux, le manque d'eau et de logements, sont considérés par les élus de la commune comme étant des priorités, encore faut-il que leur commune puisse bénéficier d'un programme conséquent. Car selon leurs dires, le problème du foncier ne se pose pas à Aïn Kechra. Il existerait d'après eux des terrains de nature domaniale qui pourraient accueillir plusieurs projets dans le cadre du social ou du participatif. Chose qu'ils espèrent d'ailleurs, tout comme l'ensemble des habitants d'une commune qui a été martyrisée durant des années par le terrorisme, avant que le sous-développement ne vienne achever les restes.

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