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Ali Hadjaz
« Il faut rêver même en prison »
Publié dans El Watan le 07 - 09 - 2005

Publié récemment, La Vie des anges est le premier roman de Ali Hadjaz. Brève discussion en la circonstance avec l'auteur pour qui écrire c'est aussi une manière de rêver les yeux ouverts.
On constate que votre roman est écrit de manière linéaire. Est-ce que cela relève d'un choix délibéré, ou avez-vous laissé libre cours à la spontanéité. En d'autres termes, vous êtes-vous laissé écrire le livre ?
Ecrire un livre a toujours constitué pour moi un rêve. J'éprouve toujours des sensations quant à remplir les feuilles. Je trouve cela fascinant. J'ai vécu dans un village isolé. Il n'y avait ni bibliothèque ni télévision. Grâce à la lecture, je suis sorti de cet isolement. Pour le livre, je l'ai écrit spontanément. L'inspiration est venue toute seule. Une fois terminé, j'ai procédé à des montages, d'autant que j'ai fait de l'audiovisuel. Je l'ai donné à des gens que je connais pour le lire. Certains parmi eux ont émis des critiques acerbes, des critiques qui m'ont servi et qui m'étaient utiles.
Dans votre livre, le rêve et les illusions se chevauchent, mais se nourrissent de la réalité. Où se limite le rêve par rapport à la réalité dans votre écriture ?
Il n'y a pas de limites entre le rêve et la réalité. Il faut rêver et réaliser ses rêves. Dans notre pays, les gens ne rêvent plus, ou plutôt entretiennent un rêve, lequel consiste à partir à l'étranger. Or, notre pays est beau. Ainsi, est-il permis de rêver. Tout ce qu'on obtient, arrache ou atteint est précédé d'un rêve. Cela dit, ne dors pas quand tu rêves. Il faut rêver même dans une prison et consciemment.
On ressent l'empreinte de Freud dans votre conception du rêve dans le livre. Pourtant, une partie des théories sur le rêve de Freud a été remise en cause par Jung, à titre d'exemple. N'est-il pas arbitraire d'observer le vécu de la société kabyle avec l'œil freudien ?
J'ai lu un texte sur le rêve de Freud. A part ce texte, je n'ai rien lu d'autre. Je crois beaucoup plus en les choses que j'ai vécues ou apprises. Si empreinte de Freud il y a, c'est dû au hasard. J'ai voulu écrire une histoire comme elle m'a été inspirée. C'est ce que j'ai fait. J'étais influencé par ma grand-mère. C'est elle qui m'a élevé. Elle me racontait des contes et me parlait de sagesse. Une sagesse qu'elle tire de la vie. Si j'ai à qualifier mon roman, je dirai que c'est un livre d'amour, l'amour de la vie, du pays, du patelin, de la nature, de la femme entre autres. Quand on entre dans des librairies, on constate dans les rayons beaucoup de livres sur le terrorisme et la politique, mais on oublie qu'il y a aussi la vie. Je crois en la bonté. Il faut toujours voir les choses avec humour, d'une manière à aimer et à se faire aimer. Celui qui aime détient la torche pour s'éclairer et éclairer.


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