La menace du bayoudh pèse, telle l'épée de Damoclès, sur les deux palmeraies de l'extrême sud de la wilaya, les oasis de Brezina et de Boussemghoun. Héritage ancestral, cette ressource fait vivre plus de 200 familles qui tirent leurs revenus de la phoéniciculture. «Plus de 10.000 palmiers dattiers sont atteints par cette maladie et les risques de propagation des foyers ne sont nullement à écarter si aucune mesure urgente n'est prise par les services agricoles», dira un fellah. Bien que des travaux aient été menés par d'éminents chercheurs en la matière, cette maladie, difficile à éradiquer, récidive. À la faveur des importants moyens d'irrigation, par la mise en place de canalisations de transport de l'eau vers ces oasis, la production de la datte locale, très prisée pour sa saveur et sa qualité, a connu, ces dernières années, un bond en avant.