La troisième session ordinaire de l'Assemblée populaire communale (APC) de Sidi Bel Abbès ne s'est pas tenue hier comme prévu faute de quorum. Cinq élus seulement, sur les vingt-trois composant l'assemblée, ont répondu «présent» en se rendant à l'hôtel de ville, a-t-on appris auprès de plusieurs élus. «La session aura bel et bien lieu mardi ou mercredi quel que soit le nombre des élus présents», a indiqué le maire joint par téléphone. Selon lui, la non-tenue de cette session pourrait retarder «la mise en application des différents plans de développements octroyés à la commune». Interrogé au sujet de la décision de boycott prise par la majorité des élus du FLN -parti auquel il appartient-, le maire n'a pas voulu s'étaler sur la question, se contentant de déclarer : «chaque problème doit être discuté dans le cadre qui lui sied». Dimanche dernier, les élus du FLN ont exigé le départ du secrétaire général de l'APC coupable, d'après eux, d'avoir humilié un élu et «de passer outre les décisions de l'assemblée». Dans une déclaration remise à la presse, les élus protestataires ont dénoncé le non-respect des décisions souveraines de l'APC et la situation de blocage que connaît l'assemblée depuis plusieurs mois. Au vu du boycott affiché hier, non seulement par les élus du FLN mais par ceux des autres partis, notamment le RND et le FNA, il est clair que les choses ne risquent pas de se calmer de sitôt. Selon des sources concordantes, une motion de retrait de confiance au maire est en préparation. Affaire à suivre…