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Le caftan entre l'Orient et l'Occident
Collection Sabra spécial ramadhan
Publié dans El Watan le 27 - 10 - 2005

Pour accueillir ses invités, Mme Ousfeya s'est parée d'un superbe caftan, jaune d'or, ceinturé, rayé de rose et manches fondues, découvrant une belle soie à fleurs pastel. A la dernière partie du défilé, elle se change pour porter un caftan des plus somptueux, aux manches fendues et tombantes, en soie et à fleurs aux couleurs pastel.
Dès l'entrée, on se sent ravi par une ambiance typiquement marocaine. L'objectif de cette soirée est de présenter la collection Sabra, spécial Ramadhan, créée et réalisée par une maison de couture traditionnelle marocaine et importée par Mme Ousfeya, la gérante du salon de coiffure de l'hôtel Sherathon. Les femmes invitées, ayant saisi le message, nombreuses, ont arboré caftans et djellabas, alors que d'autres se sont contentées de babouches. L'essentiel étant d'être dans le vent. Le caftan, la base de la mode marocaine, a connu au fil des ans toutes les transformations possibles et imaginables. Et c'est ce qui a été démontré lors de cette soirée où les tenues, accessibles et osées, sont faites pour mettre en valeur une femme moderne qui veut désormais afficher ses formes. Au total, 25 pièces mixées par des esprits créatifs qui ont réinventé le caftan contemporain. Commençons par les caftans. Côté technique, rien n'a changé. Les traditionnelles aâkoude, sfifa et akik sont toujours à l'ordre du jour. Côté modèles : les manches sont également aussi larges, quoique le modèle se fasse plus moderne et fantaisiste : forme trompette, cloche ou volonté. La ceinture est plus large pour marquer la taille et remonter la poitrine, elle est également plus travaillée et plus sophistiquée. La longueur n'est plus exclusivement longue. Certains modèles permettent d'entrevoir une jambe, découvrant entièrement les chevilles... Quant aux couleurs, elles sont éclatantes dans le jaune, le vert anis ou amande, le rose fushia ou pastel, marron glacé ou chaud, le blanc associé au doré... La symbiose des couleurs, incrustées de perles et de broderies, produit des tenues fraîches et élégantes. Une élégance qui se traduit aussi dans le choix varié des matières : taffetas, soie, viscose, lin, brocard, cachemire, mousseline, dentelle, guipure, velours, jeans. Plus rien n'étonne. Passons, maintenant aux caftans djabadors. Ils sont toujours inspirés du caftan, il s'agit d'un ensemble pantalon et tunique pour ville. D'un style à la fois soft et sexy pour embellir ces dames, les broderies sont toujours aussi somptueuses, les plus étonnants, quoique très plaisants, sont en partie en jeans : un jeans dont le bas est chichement brodé de sfifa rose fushia, accompagné d'un haut en lin entièrement brodé d'aâkoude ; le second est tout aussi richement brodé à l'aâkoude et au fil de lin, en jeans bleu et vert amande, avec une découpe très spéciale en biais arrondi. Venons-en à la djellaba. Elle se porte ample et longue. Dans cette collection, tout peut arriver. Sans négliger les broderies citées plus haut, elle se veut souvent moins longue, plutôt midi que maxi. La capuche a, quant à elle, totalement changé de forme : sa taille et sa forme sont réduites à un petit triangle. Elle ne sert plus à couvrir la tête, elle se veut purement accessoire. Les matières varient selon que la djellaba est destinée à la ville ou aux fêtes religieuses par exemple. Modernes et audacieuses, alliant à la fois le style marocain et oriental, elle devient indispensable en été et à la mi-saison. Aussi, elles se portent désormais avec des bottines à hauts talons et un beau foulard noué autour du cou. Bref, le moderne s'introduit de gré ou de force, avec beaucoup finesse et de talent, sans pour autant s'éloigner du style originel. Côté prix, Mme Ousfeya est évasive, entre 40 000 et 120 000 DA le caftan et de 35 000 à 40 000 la djellaba. C'est très cher, pourraient s'exclamer certaines, cependant les longues heures que nécessite chaque broderie, chaque incrustation, ainsi que la création en elle-même, n'ont pas de prix !

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