Salim Yezza. 36 ans, militant du mouvement citoyen des Aurès Je me suis déplacé à Oum El Bouaghi pour me renseigner sur cette affaire ambiguë mais aussi et surtout, pour apporter mon soutien et commencer à penser à une mobilisation sur cette question qui touche à notre liberté individuelle. Ce qui est le plus révoltant est que l'exemple de Farès est encore plus particulier parce que c'est un jeune homme pauvre et défavorisé victime de sa situation.
Hamid Ferhi. Membre du bureau national du M.d.s. Animateur des mouvements des Aarch
J'ai réagi au quart de tour en constatant cette justice à deux vitesses, qui acquitte certains (les non-jeûneurs de Aïn El Hammam en Kabylie) et condamnent lourdement d'autres ( non-jeûneur d'Oum El Bouaghi) pour les mêmes motifs. Je voulais voir sur place de quoi il s'agit. Ce jeune a été battu par la police. Il faut alerter l'opinion et pousser le ministère à faire une enquête sur le déroulement de ce procès et surtout sur les déclarations du procureur général d'Oum El Bouaghi. Farès est un laissé-pour-compte de la société qui subit une intolérable hogra (injustice).