L'université des sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran (USTO) abrite les 22 et 23 du mois en cours un congrès national sur l'aéronautique. Ce regroupement verra la présence d'une quarantaine de participants algériens, dont un ingénieur auprès de l'avionneur canadien Bombardier, un chercheur en robotique à l'université de Versailles (France) et un autre de l'université d'Alep (Syrie). Le rencontre première du genre au niveau national verra également la participation de l'USTO, les universités de Blida, de Sidi Bel-Abbès et de Mostaganem ainsi que l'Ecole militaire polytechnique (EMP, Alger) et l'Ecole supérieure de l'Air (ESA) de Tafraoui (Oran). Trois grands axes principaux seront débattus lors de cette rencontre à savoir la réflexion consacrée à l'aérodynamique numérique et expérimentale, aux matériaux et structure des avions, et à la commande des drones (aéronefs sans pilote). Ces aspects seront examinés autant sur le plan de la recherche fondamentale et appliquée que de leur mise en œuvre industrielle. Outre la valorisation de la recherche aéronautique en Algérie, le congrès a aussi comme objectif de nouer des partenariats avec des entités industrielles et de créer une association nationale des cadres et chercheurs dans le domaine aéronautique. Il y a environ un quart de siècle, l'école supérieure de l'air de Tafraoui s'est lancé dans la fabrication du Zlin -142, un avion ‘d'entrainement tchécoslovaque destiné à l'origine à la formation de base des pilotes, inaugurant ainsi une première page dans l'histoire de l'aviation algérienne.