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Sinistri de Tizi Ouzou place la barre haut !
2e Festival du théâtre amazigh
Publié dans El Watan le 16 - 12 - 2010

La 2e édition du Festival national du théâtre amazigh a entamé lundi sa quatrième journée avec, à l'affiche, Sinistri, écrite par Mohya et réalisée par
Kamel Iaïche.
Présentée par le théâtre régional de Tizi Ouzou, cette pièce a, le moins que l'on puisse dire, levé la barre d'un cran. Soraya Bessadi, dans le rôle de l'épouse et de la complice d'un avocat véreux, a su et de manière magistrale retenir l'attention des spectateurs. La cohérence du texte, faut-il souligner, a été d'un grand apport dans la lisibilité de la trame proposée et qui, en contrepartie, faisait défaut dans les pièces précédentes. Parodiant la justice, les comédiens s'en sont donnés à cœur joie dans un jeu limpide qui dénote de la rigueur au niveau de la technique.
Des connaisseurs relèveront une petite défaillance au niveau de l'éclairage, mais cela va sans diminuer de l'intensité de la prestation. La veille, c'était Ali Abdoun de Tlemcen qui a surpris avec une nouvelle expérience en allant fouiller dans les rituels les plus anciens, tels que «Aired» ! Une sorte de carnaval pratiqué à l'occasion du nouvel an berbère, pour, raconte-t-on, «fêter la victoire de Chachnak sur les hittites en 950 Av. J.C. et qui lui valut d'être sacré pharaon !», selon le dramaturge Khaled Bouali. Ali Abdoun, puisant dans ce rituel païen, a fait parler des animaux tels que le lion, l'âne, le chacal, le chat et d'autres animaux. Les comédiens masqués imitant les cris de ces animaux étaient, en effet, lâchés dans la salle parmi les spectateurs et ont suscité une ambiance certaine, tout cela entrecoupé d'intermèdes musicaux reprenant des tubes berbères connus. Surpris par un inspecteur de police, les fêtards doivent se plier à un interrogatoire sur une scène plongée dans l'obscurité avec des rais de lumière prodigués par quelques torches. Paraphrasant feu Abdelkader Alloula, le réalisateur justifie cette obscurité qui a, selon l'avis de beaucoup de spectateurs, un peu pesé sur le cours du spectacle, par le fait que «le théâtre se voit avec les oreilles».
Quant à la première journée, elle a été marquée par la nouvelle production du théâtre régional de Batna (TRB), Aqouar amenhous, écrite par Mohamed Bouchouareb et réalisée par Ali Djebbara. Cette nouvelle pièce a permis l'émergence de jeunes talents tels que Samia Ben Diab, dans le rôle de la cartomancienne qu'elle a exécuté avec brio, ou encore Azzedine Ben Amar, venu du théâtre amateur, dans le rôle de l'imam. Pour le reste, beaucoup de présents sont d'avis que l'espace scénique était trop réduit et que le texte est surchargé ; ce qui ne permet pas la lisibilité dont on parle plus haut. La levée de rideau sur cette deuxième édition du festival amazigh s'est faite, pour rappel, le vendredi passé sous le signe de l'hommage à Mohya, avec une cérémonie de remise de prix à ceux qui par le passé ont collaboré à la production et au développement du théâtre de manière générale.


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