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L'Algérie pourrait quadrupler ses exportations vers l'Afrique Avec un meilleur accompagnement et des mesures concrètes
Publié dans El Watan le 27 - 12 - 2010


L'Algérie est en mesure de tripler voire quadrupler ses exportations vers les pays africains en un an si les mesures d'accompagnement sont mises en place, selon le consultant en commerce international, Ali Bey Nasri. La proximité des pays subsahariens présente un avantage aux exportations algériennes. Cette position géographique permet de réduire les coûts de transport. Etant des pays enclavés, l'acheminement des marchandises coûte très cher. Généralement, les pays voisins du Sud sont approvisionnés par fret maritime à travers trois ports. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont ravitaillés par le port de Cotonou (), Lomé (Togo) et Tema (Ghana). Par voie terrestre, la transsaharienne, qui est bitumée jusqu'à la frontière du Niger, est un autre avantage hormis la qualité que présente les produits algériens en Afrique. Malheureusement avec l'Union économique et monétaire ouest africain (UEMOA), regroupant 8 pays (Sénégal, Mali, Niger, Côte d'Ivoire, Burkina Faso, Togo, Bénin et Gambie), l'Algérie n'a signé aucune convention, alors que la coopération avec cette communauté facilitera la pénétration des produits algériens dans ces pays. Par ailleurs, dans une vision de solidarité économique, l'Algérie pourrait devenir le principal fournisseur de ces pays confrontés à la pauvreté. Les produits agroalimentaires en tête Tous les produits manufacturés peuvent être placés sur ce marché, à commencer par ceux agroalimentaires, les matériaux de construction, sanitaires, électroménagers, emballage et les machines agricoles. Pour illustration, à partir d'Algérie, des pâtes alimentaires sont exportées vers le Niger et vers certaines destinations comme des pays d'Afrique australe, des boissons gazeuses comme les produits Fruital qui exporte vers le Ghana, Sierra Leone, Angola et la Zambie. Mis à part ces exportations, il n'y a pas d'exportations vers les pays africains, affirme Ali Bey Nasri. Il est donc temps d'aller vers la signature de l'accord commercial avec l'EMOA qui est en gestation depuis quatre ans, recommande ce consultant. Par ailleurs, l'Afrique subsaharienne connaît trois problèmes économiques : la gestion de l'eau, production énergie comme l'électricité et l'agriculture. Le marché africain est confiant sur le rapport qualité/prix des produits algériens face au pouvoir d'achat des citoyens toutefois il n'existe pas de présence permanente sur ce marché. Aucune représentation des exportateurs ni des institutions chargées des exportations algériennes dans ces pays africains, aucun bureau de liaison, car l'administration algérienne marquée par de mauvaises expériences budgétivores dans d'autres créneaux ne veut pas se lancer dans de tels investissements. Les représentations diplomatiques algériennes n'informent pas sur les besoins de ces marchés et ne possèdent pas le personnel qualifié dans le domaine de l'export. Aucune étude de marché n'a été réalisée pour connaître les besoins du marché africain en produits algériens, surtout qu'actuellement, les Français se retirent de ce marché, donc une opportunité s'offre aux produits algériens, selon une source d'Algex. Cette dernière ajoute que «des Algériens résidant dans ces pays africains peuvent placer des produits algériens, notamment au Mali, mais Alger (administration) ne répond pas». La question du transport est cruciale, car le pavillon national n'assure pas ces destinations, les ports algériens sont archaïques et les aéroports ne possèdent pas de frigos pour marchandises destinées à l'export. Tamanrasset, une plateforme d'exportation Le Fonds spécial de promotion à l'exportation (FSPE) qui, en quatre ans, n'a pas évolué, ne joue pas le rôle attendu par les exportateurs puisque le fonds rembourse les frais de transport à hauteur de 25% et ce remboursement intervient deux années après, ce qui pénalise les exportateurs, indique la même source qui souligne qu'«il n'existe aucun accompagnement de l'exportateur et les banques algériennes agissent comme leurs homologues occidentales face au marché africains». Généralement, le coût de transport double le prix de revient du produit sur le marché africain alors que les délais de livraison sont l'autre avantage comparatif puisque en 10 jours il est possible de transporter par route des marchandises à partir d'Algérie par rapport aux délais à partir d'autres pays fournisseurs qui varient entre 60 à 70 jours. Les pays enclavés peuvent recevoir les marchandises par des pays tiers à partir de plaques tournantes comme le Bénin pour le Mali, le Niger et le Burkina Faso. En partance d'Algérie, il n'y a pas d'arrêt, le transport est direct. La transsaharienne est achevée jusqu'à In Guezzam et ne reste que la partie entre Samaca et Arlit où l'Algérie va intervenir pour finir les travaux. Cela permettra d'acheminer des produits jusqu'au Nigeria. Pour réduire les coûts de transport et développer les exportations algériennes en Afrique, Ali Bey Nasri est convaincu que «l'idéal est de mettre en place une plateforme à Tamanrasset, sous forme d'une mini zone franche sur laquelle les exportateurs placeront leurs produits et réaliseront des ventes. Elle peut être une zone ouverte vers le Niger, le Mali et le Nigeria» en signalant qu'«actuellement, des sites industriels sont en train de s'implanter au nord du Niger que l'Algérie peut approvisionner. C'est un très grand marché à saisir».

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